MOOREA, 1er août 2017 - Avant l’organisation des comités de pilotage régionaux des projets Resccue et Integre prévus cette semaine à Tahiti, une délégation de membres de la Communauté du Pacifique et des représentants des Pays et territoires, s’est rendue sur le terrain à Moorea lundi.
L’objectif était pour les visiteurs de prendre connaissance sur le terrain des différentes actions menées dans le cadre des projets Resccue et Integre à Moorea, avant que celles-ci soient évoquées durant les comités de pilotage organisés à Tahiti cette semaine.
> Lire aussi : Le comité de pilotage régional du projet Resccue réuni à Tahiti
Cette délégation, composée des représentants des Pays et Territoires (Fidji, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, îles Pitcairn, Polynésie Française), des services du Pays, d’agents de la communauté du Pacifique Sud (CPS) ainsi que de la commune de Moorea-Maiao a effectué lundi une visite de l’île sœur. L’objectif pour les organisateurs de ce déplacement était de faire découvrir aux membres de la délégation les actions entreprises à Moorea, dans le cadre des projets Resccue (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique) et Integre (INitiative des TErritoires pour la Gestion Régionale de l’Environnement).
L’idée est de faire en sorte que ces derniers aient connaissance de ces actions avant d’aborder les comités de pilotage régionaux des projets Resccue et Integre, organisés à Tahiti, mardi et mercredi.
Ces deux comités de pilotage sont d’une part, l’occasion pour la CPS de connaitre l’état d’avancement des différents projets entrepris dans la région mais aussi d’ouvrir la discussion entre représentants des différents pays et territoire. Ce sera également l’occasion de prévoir de futurs échanges entre ces pays et territoires sur certaines thématiques les concernant telles que la gestion côtière, gestion des mouillages, gestion des ressources, lutte contre l’érosion côtière ou encore la conservation de la biodiversité.
L’objectif était pour les visiteurs de prendre connaissance sur le terrain des différentes actions menées dans le cadre des projets Resccue et Integre à Moorea, avant que celles-ci soient évoquées durant les comités de pilotage organisés à Tahiti cette semaine.
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Cette délégation, composée des représentants des Pays et Territoires (Fidji, Nouvelle-Calédonie, Vanuatu, îles Pitcairn, Polynésie Française), des services du Pays, d’agents de la communauté du Pacifique Sud (CPS) ainsi que de la commune de Moorea-Maiao a effectué lundi une visite de l’île sœur. L’objectif pour les organisateurs de ce déplacement était de faire découvrir aux membres de la délégation les actions entreprises à Moorea, dans le cadre des projets Resccue (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique) et Integre (INitiative des TErritoires pour la Gestion Régionale de l’Environnement).
L’idée est de faire en sorte que ces derniers aient connaissance de ces actions avant d’aborder les comités de pilotage régionaux des projets Resccue et Integre, organisés à Tahiti, mardi et mercredi.
Ces deux comités de pilotage sont d’une part, l’occasion pour la CPS de connaitre l’état d’avancement des différents projets entrepris dans la région mais aussi d’ouvrir la discussion entre représentants des différents pays et territoire. Ce sera également l’occasion de prévoir de futurs échanges entre ces pays et territoires sur certaines thématiques les concernant telles que la gestion côtière, gestion des mouillages, gestion des ressources, lutte contre l’érosion côtière ou encore la conservation de la biodiversité.
Sauvegarder la plage de Tahiamanu
A Moorea, la délégation a été accueillie, durant la matinée, dans la ferme pilote en agriculture biologique du Lycée Agricole d’Opunohu. Des actions mises en œuvre dans cette ferme, telles que la mise en place d’itinéraires techniques culturaux en agriculture biologique pour l’ananas, leur ont été présentées par le directeur du CFPA et le formateur en agriculture biologique du centre de formation. Outre la ferme biologique, les visiteurs ont aussi pu visiter les plantations d’ananas du domaine d’Opunohu. Une occasion pour prendre connaissance des actions mises en place pour lutter contre l’érosion dans ces champs. Avec l’appui des projets Resccue et Integre, ces actions de lutte contre l’érosion terrigène dans les parcelles et sur les pistes du domaine, ainsi que le lancement de cette ferme biologique pilote, s’inscrivent dans la volonté de la municipalité de Moorea d’accompagner le changement des pratiques agricoles vers une agriculture plus durable.
"Lutter contre l’érosion des champs d’ananas est un vrai exemple de gestion intégrée terre-mer. En limitant l’érosion dans les champs d’ananas, on prend soin du lagon" explique Charles Mahé, chef du projet Resccue de l’agence française pour la biodiversité en Polynésie Française.
L’après-midi a été consacrée à la présentation du projet de lutte contre l’érosion de la plage de Tahiamanu sur le site même. Une étude financée par Resccue a révélé une régression à long terme de la surface de la plage de Tahiamanu de 60 %. Ce phénomène d’érosion pourrait notamment s’avérer problématique pour la baignade, à certains endroits de cette plage publique.
Parmi les solutions les plus envisageables : une recharge du site en sables ainsi qu’un rééquilibrage des pentes de la plage par des prélèvements dans le chenal ; l’implantation d’un ouvrage sous-marin pour limiter la perte de sédiment vers le large et une végétalisation de la plage sur la base de plantes endémiques.
Le service de Tourisme s’est engagé à financer les aménagements prévus dans le cadre du projet Resccue pour sauvegarder la plage de Tahiamanu.
Pour terminer cette journée, les membres de la délégation ont bénéficié d’une visite en bateau du lagon. Les policiers municipaux de la brigade nautique de Moorea leur ont présenté les enjeux de la gestion du lagon avec certaines problématiques liées à l’espace lagonaire telles que les activités motorisées, les mouillages ou encore la pêche. Une occasion pour la municipalité de présenter l’état de la révision du PGEM en cours. Révision elle-même entreprise avec le soutien du projet Resccue.
"Lutter contre l’érosion des champs d’ananas est un vrai exemple de gestion intégrée terre-mer. En limitant l’érosion dans les champs d’ananas, on prend soin du lagon" explique Charles Mahé, chef du projet Resccue de l’agence française pour la biodiversité en Polynésie Française.
L’après-midi a été consacrée à la présentation du projet de lutte contre l’érosion de la plage de Tahiamanu sur le site même. Une étude financée par Resccue a révélé une régression à long terme de la surface de la plage de Tahiamanu de 60 %. Ce phénomène d’érosion pourrait notamment s’avérer problématique pour la baignade, à certains endroits de cette plage publique.
Parmi les solutions les plus envisageables : une recharge du site en sables ainsi qu’un rééquilibrage des pentes de la plage par des prélèvements dans le chenal ; l’implantation d’un ouvrage sous-marin pour limiter la perte de sédiment vers le large et une végétalisation de la plage sur la base de plantes endémiques.
Le service de Tourisme s’est engagé à financer les aménagements prévus dans le cadre du projet Resccue pour sauvegarder la plage de Tahiamanu.
Pour terminer cette journée, les membres de la délégation ont bénéficié d’une visite en bateau du lagon. Les policiers municipaux de la brigade nautique de Moorea leur ont présenté les enjeux de la gestion du lagon avec certaines problématiques liées à l’espace lagonaire telles que les activités motorisées, les mouillages ou encore la pêche. Une occasion pour la municipalité de présenter l’état de la révision du PGEM en cours. Révision elle-même entreprise avec le soutien du projet Resccue.