La tournée gouvernementale à Taiarapu-est a été un moment fortement apprécié par le président du Pays Edouard Fritch lequel s'est dit "prêt à travailler ensemble !"
TAIARAPU-EST, le 24 janvier 2015 - Le président du Pays Edouard Fritch et Six de ses ministres ont effectué ce vendredi une tournée dans la commune de Taiarapu-est. Reçus par les conseils municipaux des communes déléguées, ils ont relevé toutes les doléances déclinées par le maire de la commune Antony Jamet, dont une grande partie n’a toujours pas trouvé de solution depuis de nombreuses années. De l’aménagement du réseau hydraulique de Taravao, en passant par la reconstruction de la petite marina de Tautira, ou encore par la consolidation des abords du cimetière de Faaone, le président et son équipe ont déjà pu apporter certains éléments de réponses.
La délégation gouvernementale a été reçue dès 8h à la salle du conseil de la mairie de Taravao. Dans son discours de bienvenue, le tāvana de la commune de Taiarapu-est, Antony Jamet s’est exprimé avec franchise et le plus souvent à l’adresse d’Edouard Fritch. Bien qu’étant membre du parti indépendantiste, celui-ci s’est déclaré convaincu de l’instauration d’une « nouvelle gouvernance. » par le président en place, allant même jusqu’à afficher sa position vis-à-vis de l’invité principal : « C’est dans ce contexte qu’à l’occasion d’une réunion du conseil municipal fin 2014, nous avons unanimement affiché notre soutien à votre gouvernement. En d’autres termes, pour reprendre une expression de circonstance : « Je suis Edouard. »
.
L’espoir est de retour
L’attention du président était d’autant plus forte lors de cette visite que cette grande localité représente 12 253 habitants répartis sur 216 km2. « Je suis plus que sensible à cette région car il ne faut pas oublier que Taiarapu a été, pendant longtemps, un enjeu important pour le monde politique du fenua, allant même jusqu’à créer des dissensions entre les uns et les autres. Aujourd’hui, ce n’est pas cette image-là que je veux donner, mais celle d’un gouvernement et des communes qui veulent construire ensemble ! » a-t-il lâché, voulant sans doute faire taire les mauvaises langues qui qualifieront cette visite « d’une énième tentative de s’imposer ou d’imposer un point de vue. Non ! Je ne suis pas dans ce discours-là. (…)Nous sommes là avec nos ministres pour vous écouter ! »
Et c’est ce qu’ils ont fait pendant plus de deux heures. Antony Jamet a décliné, l’un après l’autre, les grands projets importants concernant l’ensemble des communes associées : Afa’ahiti, Pueu, Tautira et Faaone. Ce sont dix-neuf points qui ont été abordés. Durant son exposé, le tāvana a demandé à ce que des réponses soient apportées ce jour-là.
La délégation gouvernementale a été reçue dès 8h à la salle du conseil de la mairie de Taravao. Dans son discours de bienvenue, le tāvana de la commune de Taiarapu-est, Antony Jamet s’est exprimé avec franchise et le plus souvent à l’adresse d’Edouard Fritch. Bien qu’étant membre du parti indépendantiste, celui-ci s’est déclaré convaincu de l’instauration d’une « nouvelle gouvernance. » par le président en place, allant même jusqu’à afficher sa position vis-à-vis de l’invité principal : « C’est dans ce contexte qu’à l’occasion d’une réunion du conseil municipal fin 2014, nous avons unanimement affiché notre soutien à votre gouvernement. En d’autres termes, pour reprendre une expression de circonstance : « Je suis Edouard. »
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L’espoir est de retour
L’attention du président était d’autant plus forte lors de cette visite que cette grande localité représente 12 253 habitants répartis sur 216 km2. « Je suis plus que sensible à cette région car il ne faut pas oublier que Taiarapu a été, pendant longtemps, un enjeu important pour le monde politique du fenua, allant même jusqu’à créer des dissensions entre les uns et les autres. Aujourd’hui, ce n’est pas cette image-là que je veux donner, mais celle d’un gouvernement et des communes qui veulent construire ensemble ! » a-t-il lâché, voulant sans doute faire taire les mauvaises langues qui qualifieront cette visite « d’une énième tentative de s’imposer ou d’imposer un point de vue. Non ! Je ne suis pas dans ce discours-là. (…)Nous sommes là avec nos ministres pour vous écouter ! »
Et c’est ce qu’ils ont fait pendant plus de deux heures. Antony Jamet a décliné, l’un après l’autre, les grands projets importants concernant l’ensemble des communes associées : Afa’ahiti, Pueu, Tautira et Faaone. Ce sont dix-neuf points qui ont été abordés. Durant son exposé, le tāvana a demandé à ce que des réponses soient apportées ce jour-là.
Des questions qui restent posées
Parmi les points relevés, citons la relance économique, premier volet abordé, notamment sur le devenir du port de Faratea « pour les cinq prochaines années. » « Des entreprises projettent-elles de s’implanter à court terme dans la zone industrielle ? » Cette question revêt une importance cruciale pour la commune puisque c’est l’emploi qui est visé.
Pour le logement et rénovation urbaine, politique de la ville, affaires foncières et domaine, il a été demandé l’affectation des terrains domaniaux à la commune. Cela concerne entre autre une parcelle située dans la zone de la baie de Phaéton et trois autres terres se trouvant à Afaahiti, près du centre d’enfouissement technique de Pa’ihoro et à Tautira où il est prévu l’aménagement du futur cimetière communal.
Au niveau du tourisme, la Baie de Phaéton a été désignée comme futur port de plaisance (aménagement d’une marina) destiné à accueillir les voiliers qui mouillent régulièrement dans cette magnifique baie. Des chiffres parlent d’une centaine de bateaux par an, bien que la mairie pense qu’il y en a beaucoup plus. L’idée étant évidemment de développer le tourisme nautique, mais la question qui a été posée est la suivante : « figurera-t’il dans le prochain contrat de projets Etat-Pays ? ». La réponse est venue de Jean-Christophe Bouissou, : « Pour le tourisme, et au titre du contrat de projet, nous allons avoir un budget confortable de 10 milliards étalés sur 5 ans, sans compter une autre enveloppe du Fonds Européen de Développement de 3,6 milliards ce qui veut dire que nous allons pouvoir réaliser un grand nombre de projets. (…) Pour la baie de Phaéton, l’installation de pontons c’est bien, mais je crois qu’i faudra aller au-delà en essayant de créer un véritable pôle d’activités économique et bien sûr que nous vous accompagnerons. »
En matière d’équipement, là encore la commune a demandé le transfert de plusieurs voiries communales principalement situées au centre de la ville de Taravao ainsi qu’à Tautira. L’accent a également été mis sur la réfection d’un ensemble de routes comme la fameuse dorsale, nommée RT 33, reliant le plateau de Taravao à la commune déléguée de Pueu. D’ailleurs, la route même du plateau a un besoin impérieux d’une réfection totale à certains endroits, notamment du PK 4 jusqu’au Belvédère. De l’autre côté, l’usure du temps et les dernières grandes pluies n’ont pas épargné le tronçon de route Taravao-Tautira. Là, les travaux de réfection toucheront particulièrement la fin du lotissement Auehi jusqu’au pont de la Vaitepiha, à l’entrée de Tautira. La route menant à Taiarapu-ouest n’a pas été oubliée.
Antony Jamet a poursuivi en évoquant la sécurisation des abords du lycée Taiarapu nui, plus particulièrement pour l’installation d’un abri bus qui solliciterait un réaménagement de l’aire de circulation menant au collège. Le sujet avait fait l’objet d’un début le 3 décembre dernier à la mairie de Taravao. Les représentants du transporteur scolaire et des services de l’éducation étaient présents.
Pour la plupart des demandes, la délégation a pu se rendre compte de la réalité sur le terrain en effectuant une visite des différents sites. Voici quelques-unes des demandes effectuées par les conseils municipaux de Taiarapu-est. La liste n’est pas exhaustive mais reflète, comme l’a souligné le président de la Polynésie française quelques minutes avant de partir en visite : « une réelle volonté de développer votre commune et c’est avec une grande joie que je vous accompagnerai monsieur le maire, soyez assurés de mon total soutien. » mais a précisé « qu’il y aura forcément des projets qui ne seront pas réalisés cette année. Quoiqu’il en soit, nous allons revoir tout ça et étudier comment nous pourrons opérer et palier au plus urgent. » Et de l’urgence, il y en a à Taravao, Pueu, Tautira et Fa’aone. La visite allait le démontrer comme nous le verrons dans l'article qui suit.
TP
Parmi les points relevés, citons la relance économique, premier volet abordé, notamment sur le devenir du port de Faratea « pour les cinq prochaines années. » « Des entreprises projettent-elles de s’implanter à court terme dans la zone industrielle ? » Cette question revêt une importance cruciale pour la commune puisque c’est l’emploi qui est visé.
Pour le logement et rénovation urbaine, politique de la ville, affaires foncières et domaine, il a été demandé l’affectation des terrains domaniaux à la commune. Cela concerne entre autre une parcelle située dans la zone de la baie de Phaéton et trois autres terres se trouvant à Afaahiti, près du centre d’enfouissement technique de Pa’ihoro et à Tautira où il est prévu l’aménagement du futur cimetière communal.
Au niveau du tourisme, la Baie de Phaéton a été désignée comme futur port de plaisance (aménagement d’une marina) destiné à accueillir les voiliers qui mouillent régulièrement dans cette magnifique baie. Des chiffres parlent d’une centaine de bateaux par an, bien que la mairie pense qu’il y en a beaucoup plus. L’idée étant évidemment de développer le tourisme nautique, mais la question qui a été posée est la suivante : « figurera-t’il dans le prochain contrat de projets Etat-Pays ? ». La réponse est venue de Jean-Christophe Bouissou, : « Pour le tourisme, et au titre du contrat de projet, nous allons avoir un budget confortable de 10 milliards étalés sur 5 ans, sans compter une autre enveloppe du Fonds Européen de Développement de 3,6 milliards ce qui veut dire que nous allons pouvoir réaliser un grand nombre de projets. (…) Pour la baie de Phaéton, l’installation de pontons c’est bien, mais je crois qu’i faudra aller au-delà en essayant de créer un véritable pôle d’activités économique et bien sûr que nous vous accompagnerons. »
En matière d’équipement, là encore la commune a demandé le transfert de plusieurs voiries communales principalement situées au centre de la ville de Taravao ainsi qu’à Tautira. L’accent a également été mis sur la réfection d’un ensemble de routes comme la fameuse dorsale, nommée RT 33, reliant le plateau de Taravao à la commune déléguée de Pueu. D’ailleurs, la route même du plateau a un besoin impérieux d’une réfection totale à certains endroits, notamment du PK 4 jusqu’au Belvédère. De l’autre côté, l’usure du temps et les dernières grandes pluies n’ont pas épargné le tronçon de route Taravao-Tautira. Là, les travaux de réfection toucheront particulièrement la fin du lotissement Auehi jusqu’au pont de la Vaitepiha, à l’entrée de Tautira. La route menant à Taiarapu-ouest n’a pas été oubliée.
Antony Jamet a poursuivi en évoquant la sécurisation des abords du lycée Taiarapu nui, plus particulièrement pour l’installation d’un abri bus qui solliciterait un réaménagement de l’aire de circulation menant au collège. Le sujet avait fait l’objet d’un début le 3 décembre dernier à la mairie de Taravao. Les représentants du transporteur scolaire et des services de l’éducation étaient présents.
Pour la plupart des demandes, la délégation a pu se rendre compte de la réalité sur le terrain en effectuant une visite des différents sites. Voici quelques-unes des demandes effectuées par les conseils municipaux de Taiarapu-est. La liste n’est pas exhaustive mais reflète, comme l’a souligné le président de la Polynésie française quelques minutes avant de partir en visite : « une réelle volonté de développer votre commune et c’est avec une grande joie que je vous accompagnerai monsieur le maire, soyez assurés de mon total soutien. » mais a précisé « qu’il y aura forcément des projets qui ne seront pas réalisés cette année. Quoiqu’il en soit, nous allons revoir tout ça et étudier comment nous pourrons opérer et palier au plus urgent. » Et de l’urgence, il y en a à Taravao, Pueu, Tautira et Fa’aone. La visite allait le démontrer comme nous le verrons dans l'article qui suit.
TP