PAPEETE, le 26 octobre 2015 - À 26 ans, Raanui Bambridge se lance dans le tourisme. Il a conçu un site Internet qui met en relation les prestataires, hébergeurs et bientôt transporteurs avec les visiteurs potentiels. Son initiative s'adresse aux touristes locaux désireux de découvrir les îles polynésiennes mais aussi aux visiteurs internationaux venus des grands continents européen et américain.
"J'ai connu la grande époque du low cost des années où la Polynésie recevait jusqu'à 220 000 touristes par an! Je crois que maintenant on est plutôt à 160 000 ou 170 000 visiteurs à l'année. Avec mon site je veux aider notre tourisme." Le site en question c'est : www.tahitiholidaypreplan.com, le concepteur : Raanui Bambridge. Il a 26 ans et a mis en ligne son projet en juillet après 9 mois de conception. "L'idée", explique-t-il "c'est de mettre en relation les prestataires d'activités et les clients sans commission ou frais supplémentaires. Les professionnels comme les hôtels, les pensions de famille, les artisans, les tatoueurs, les loueurs de jet ski et de voitures diffusent sur mon site leurs offres et tarifs sans frais. J'ai fait une sorte de book où l'on peut trouver tout ce qui contribue à passer de bonnes vacances en Polynésie." Les visiteurs s'inscrivent de leur côté gratuitement pour avoir accès aux annonces. Le concepteur envisage une rémunération à terme en vendant de l'espace publicitaire aux annonceurs qui souhaiteront une plus grande visibilité.
6 000 visiteurs
Après trois mois de vie, le site enregistre 60 000 visites. "Ce sont les internautes qui passent sur les pages, sans forcément s''arrêter sur les offres", précise Raanui Bambridge. Près de 6 000 visiteurs se sont arrêtés plus d'une demi-heure, prenant connaissances des prestations. "La grande majorité d'entre eux sont Polynésiens, Américains et Français. Pour l'instant les textes sont seulement en français mais je vais bientôt les traduire pour la clientèle anglophone."
"J'avais besoin d'apprendre sur le tas"
Raanui Bambridge a obtenu un baccalauréat économique et social en 2008. Il s'est inscrit l'année suivante au lycée hôtelier de Punnauia pour suivre un BTS hôtellerie et restauration. "Ce cursus me convenait bien car il y avait beaucoup de pratique et j'avais besoin d'apprendre en faisant, sur le tas comme on dit. C'est plus enrichissant." La première année est une mise à niveau car Raanui Bambridge n'a pas le bac pro requis. "Pendant cette année de mise à niveau, j'ai fait quatre mois de stage au Kia Ora de Rangiroa. J'y ai découvert tous les métier de l'hôtellerie, de la lingerie au house keeping en passant par la restauration."
L'année suivante, il saisit une opportunité et part en France pour sa pratique. Au Mas de la Fouque, en Camargue, un hôtel quatre étoiles et un restaurant deux étoiles au Guide Michelin. "Mon objectif était alors de connaître d'autres façon de travailler et d'autres habitudes de consommer. Mais le fenua et ma famille me manquaient." Raanui Bambridge rentre en Polynésie et poursuit son apprentissage au Radisson et au Quai des îles à la marina Taina.
Finalement, les métiers de la restauration et de l'hôtellerie lui ont paru peu compatibles avec une vie de famille. "Je veux voir mon enfant grandir". Raanui Bambridge a donc opéré un léger changement de cap en s'inscrivant en licence professionnelle hôtellerie et tourisme à l'université. "Je voulais une vision plus élargie des métiers du tourisme".
Éviter les escroqueries
Il a travaillé un temps dans une agence de location saisonnière. Sa mission : mettre en place un système de conciergerie, puis, en tant que patenté assurer la place de concierge. Petit à petit il s'est laissé tenter par l'entrepreunariat. "J'ai pris une patente, me suis formé sur Internet à la conception de site et j'ai mis en forme mon idée de site. Pendant neuf mois j'ai planché sur WordPress, soutenu et conseillé par des proches informaticiens de métier." En septembre, Raanui Bambridge a profité du salon du tourisme pour aller à la rencontre des professionnels "qui se sont montrés favorables". Le site diffuse désormais une vingtaine d'offres proposées par une dizaine de prestataires. Toutes les offres sont validées avant mise en ligne. "Je vérifie toujours le numéro Tahiti et m'assure que les activités sont aux normes pour éviter les escroqueries."
"J'ai connu la grande époque du low cost des années où la Polynésie recevait jusqu'à 220 000 touristes par an! Je crois que maintenant on est plutôt à 160 000 ou 170 000 visiteurs à l'année. Avec mon site je veux aider notre tourisme." Le site en question c'est : www.tahitiholidaypreplan.com, le concepteur : Raanui Bambridge. Il a 26 ans et a mis en ligne son projet en juillet après 9 mois de conception. "L'idée", explique-t-il "c'est de mettre en relation les prestataires d'activités et les clients sans commission ou frais supplémentaires. Les professionnels comme les hôtels, les pensions de famille, les artisans, les tatoueurs, les loueurs de jet ski et de voitures diffusent sur mon site leurs offres et tarifs sans frais. J'ai fait une sorte de book où l'on peut trouver tout ce qui contribue à passer de bonnes vacances en Polynésie." Les visiteurs s'inscrivent de leur côté gratuitement pour avoir accès aux annonces. Le concepteur envisage une rémunération à terme en vendant de l'espace publicitaire aux annonceurs qui souhaiteront une plus grande visibilité.
6 000 visiteurs
Après trois mois de vie, le site enregistre 60 000 visites. "Ce sont les internautes qui passent sur les pages, sans forcément s''arrêter sur les offres", précise Raanui Bambridge. Près de 6 000 visiteurs se sont arrêtés plus d'une demi-heure, prenant connaissances des prestations. "La grande majorité d'entre eux sont Polynésiens, Américains et Français. Pour l'instant les textes sont seulement en français mais je vais bientôt les traduire pour la clientèle anglophone."
"J'avais besoin d'apprendre sur le tas"
Raanui Bambridge a obtenu un baccalauréat économique et social en 2008. Il s'est inscrit l'année suivante au lycée hôtelier de Punnauia pour suivre un BTS hôtellerie et restauration. "Ce cursus me convenait bien car il y avait beaucoup de pratique et j'avais besoin d'apprendre en faisant, sur le tas comme on dit. C'est plus enrichissant." La première année est une mise à niveau car Raanui Bambridge n'a pas le bac pro requis. "Pendant cette année de mise à niveau, j'ai fait quatre mois de stage au Kia Ora de Rangiroa. J'y ai découvert tous les métier de l'hôtellerie, de la lingerie au house keeping en passant par la restauration."
L'année suivante, il saisit une opportunité et part en France pour sa pratique. Au Mas de la Fouque, en Camargue, un hôtel quatre étoiles et un restaurant deux étoiles au Guide Michelin. "Mon objectif était alors de connaître d'autres façon de travailler et d'autres habitudes de consommer. Mais le fenua et ma famille me manquaient." Raanui Bambridge rentre en Polynésie et poursuit son apprentissage au Radisson et au Quai des îles à la marina Taina.
Finalement, les métiers de la restauration et de l'hôtellerie lui ont paru peu compatibles avec une vie de famille. "Je veux voir mon enfant grandir". Raanui Bambridge a donc opéré un léger changement de cap en s'inscrivant en licence professionnelle hôtellerie et tourisme à l'université. "Je voulais une vision plus élargie des métiers du tourisme".
Éviter les escroqueries
Il a travaillé un temps dans une agence de location saisonnière. Sa mission : mettre en place un système de conciergerie, puis, en tant que patenté assurer la place de concierge. Petit à petit il s'est laissé tenter par l'entrepreunariat. "J'ai pris une patente, me suis formé sur Internet à la conception de site et j'ai mis en forme mon idée de site. Pendant neuf mois j'ai planché sur WordPress, soutenu et conseillé par des proches informaticiens de métier." En septembre, Raanui Bambridge a profité du salon du tourisme pour aller à la rencontre des professionnels "qui se sont montrés favorables". Le site diffuse désormais une vingtaine d'offres proposées par une dizaine de prestataires. Toutes les offres sont validées avant mise en ligne. "Je vérifie toujours le numéro Tahiti et m'assure que les activités sont aux normes pour éviter les escroqueries."