Geoffrey Van der Maessen du collectif Nana sac plastique participera au meeting de Green Polynesian le 2 juin.
PAPEETE, le 26 mai 2017 - L'association Green Polynesian organise une soirée de discussion sur le thème du plastique. Avec le collectif Nana sac plastique et le mouvement Colibris Tahiti, elle invite le grand public à penser des solutions pour réduire voire éliminer le plastique dans notre quotidien. Ce premier rendez-vous lance un cycle d'événements baptisé Green talks.
L'événement "Green talks – Stop plastiques" est à l'initiative de l'association Green polynesian. Il consiste à réunir le grand public autour du thème du plastique, encourageant chacun à faire connaître ses idées pour lutter contre ce qui est devenu un fléau pour l'environnement. Il se tiendra le vendredi 2 juin à la Casa Bianca à Punaauia. "En fait", précise Jonathan Kaizer Aroita Green polynesian, "nous prenons le relais des green drinks organisés un temps par le mouvement Colibris. Le 1er thème retenu de ce nouveau rendez-vous est le plastique."
La "supercherie" du plastique biodégradable
L'association a invité, en plus du grand public, des représentants du mouvement Colibris Tahiti et du collectif Nana sac plastique. "Il faut trouver des solutions concrètes sur le territoire car il n'y a pas de plastique biodégradable", indique Geoffrey Van der Maessen du collectif Nana sac plastique. Lequel postait un article le 31 mars sur sa page Facebook intitulé : La supercherie des plastiques dits biodégradables.
Dans cet article, le collectif assure que "Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes (bactéries ou champignons) dans l'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et certains biomatériaux. Mais Attention ! Le plastique biodégradable n'est pas forcément produit à partir de biomasse (comme les plantes). Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire."
Il ajoute : "Si ces sacs plastiques "dégradables" se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible."
Premières actions
Dans ce contexte, Nana sac plastique est d'ores et déjà passé à l'action. "Nous avons présenté une charte des commerçants au ministère de l'environnement il y a à peine un mois", rapporte Geoffrey Van der Maessen. Cette charte encourage les commerçants à ne plus utiliser de sac plastique. "Nous avons par ailleurs réalisé des stickers que nous voudrions coller sur la devanture de magasins signataires de la charte."
Les commerçants sollicités sont favorables à la démarche mais hésite encore à signer la charte car "les Polynésiens n'ont pas changé leur façon de consommer", constate Geoffrey Van der Maessen qui espère que les initiatives comme le meeting de Green Polynesian participeront au changement de mentalité.
L'événement "Green talks – Stop plastiques" est à l'initiative de l'association Green polynesian. Il consiste à réunir le grand public autour du thème du plastique, encourageant chacun à faire connaître ses idées pour lutter contre ce qui est devenu un fléau pour l'environnement. Il se tiendra le vendredi 2 juin à la Casa Bianca à Punaauia. "En fait", précise Jonathan Kaizer Aroita Green polynesian, "nous prenons le relais des green drinks organisés un temps par le mouvement Colibris. Le 1er thème retenu de ce nouveau rendez-vous est le plastique."
La "supercherie" du plastique biodégradable
L'association a invité, en plus du grand public, des représentants du mouvement Colibris Tahiti et du collectif Nana sac plastique. "Il faut trouver des solutions concrètes sur le territoire car il n'y a pas de plastique biodégradable", indique Geoffrey Van der Maessen du collectif Nana sac plastique. Lequel postait un article le 31 mars sur sa page Facebook intitulé : La supercherie des plastiques dits biodégradables.
Dans cet article, le collectif assure que "Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes (bactéries ou champignons) dans l'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et certains biomatériaux. Mais Attention ! Le plastique biodégradable n'est pas forcément produit à partir de biomasse (comme les plantes). Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire."
Il ajoute : "Si ces sacs plastiques "dégradables" se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible."
Premières actions
Dans ce contexte, Nana sac plastique est d'ores et déjà passé à l'action. "Nous avons présenté une charte des commerçants au ministère de l'environnement il y a à peine un mois", rapporte Geoffrey Van der Maessen. Cette charte encourage les commerçants à ne plus utiliser de sac plastique. "Nous avons par ailleurs réalisé des stickers que nous voudrions coller sur la devanture de magasins signataires de la charte."
Les commerçants sollicités sont favorables à la démarche mais hésite encore à signer la charte car "les Polynésiens n'ont pas changé leur façon de consommer", constate Geoffrey Van der Maessen qui espère que les initiatives comme le meeting de Green Polynesian participeront au changement de mentalité.