PAPEETE, le 13 mai 2015. Le député Jean-Paul Tuaiva a demandé mercredi "des moyens financiers" à l'Etat pour faire face aux enjeux environnementaux. "La solution est la montée en puissance des énergies renouvelables", lui a répondu Ségolène Royal.
Lors de la séance de questions au gouvernement mercredi, le député Jean-Paul Tuaiva a interpellé la ministre de l'Energie. « A l’occasion du sommet Caraïbes climat 2015, le président de la République a pris des engagements forts pour le peuple caribéen », a mis en avant l'élu parlementaire. « Avec l’organisation de la COP 21, l’année 2015 est certainement l’occasion pour notre pays de s’inscrire dans l’histoire – une histoire qui ne saurait être complète sans la venue du chef de l’État dans nos îles du Pacifique Sud, si violemment touchées par les dérèglements climatiques. »
Jean-Paul Tuaiva a ajouté que pour faire face aux enjeux environnementaux, il manque à la Polynésie « les moyens financiers ». « Le président Hollande a appelé les pays riches à être plus solidaires des pays pauvres. Nous lui demandons désormais d’appeler la France à être plus solidaire de ses territoires d’outre-mer », poursuit-il avant d'interpeller l'ancienne compagne de François Hollande : « Quels moyens financiers comptez-vous mobiliser, madame la ministre, pour aider nos collectivités ultramarines, qui ne pourront certainement pas bénéficier d’une telle aide ? »
Royal : "Vous avez tout pour y arriver"
« Nous accompagnons la transition énergétique et, pour répondre au coût élevé du prix de l’électricité, la solution est la montée en puissance des énergies renouvelables », lui a répondu Ségolène Royal. « Vous avez tout pour y parvenir : le soleil, le vent, l’énergie marine. » Puis, la ministre a énuméré les projets soutenus par l’État : la climatisation par eau profonde de l’hôpital, « entièrement financé par deux prêts à taux bonifié de l’Agence française de développement – l’AFD – et de la Banque européenne d’investissement – la BEI –, une subvention de 2 millions d’euros (239 millions de Fcfp), accordée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) », « l’aménagement hydroélectrique de la rivière Vai'iha avec un prêt de 10 millions d’euros (1,193 milliard de Fcfp) et une subvention très importante de l’Ademe, (…) Enfin, dans le projet de développement sur la période 2015-2017, figure un point très important sur la montée en puissance des énergies renouvelables, avec un montant total de 20 millions d’euros (2,4 milliards de Fcfp), financés à parts égales entre l’État et la Polynésie. »
Lors de la séance de questions au gouvernement mercredi, le député Jean-Paul Tuaiva a interpellé la ministre de l'Energie. « A l’occasion du sommet Caraïbes climat 2015, le président de la République a pris des engagements forts pour le peuple caribéen », a mis en avant l'élu parlementaire. « Avec l’organisation de la COP 21, l’année 2015 est certainement l’occasion pour notre pays de s’inscrire dans l’histoire – une histoire qui ne saurait être complète sans la venue du chef de l’État dans nos îles du Pacifique Sud, si violemment touchées par les dérèglements climatiques. »
Jean-Paul Tuaiva a ajouté que pour faire face aux enjeux environnementaux, il manque à la Polynésie « les moyens financiers ». « Le président Hollande a appelé les pays riches à être plus solidaires des pays pauvres. Nous lui demandons désormais d’appeler la France à être plus solidaire de ses territoires d’outre-mer », poursuit-il avant d'interpeller l'ancienne compagne de François Hollande : « Quels moyens financiers comptez-vous mobiliser, madame la ministre, pour aider nos collectivités ultramarines, qui ne pourront certainement pas bénéficier d’une telle aide ? »
Royal : "Vous avez tout pour y arriver"
« Nous accompagnons la transition énergétique et, pour répondre au coût élevé du prix de l’électricité, la solution est la montée en puissance des énergies renouvelables », lui a répondu Ségolène Royal. « Vous avez tout pour y parvenir : le soleil, le vent, l’énergie marine. » Puis, la ministre a énuméré les projets soutenus par l’État : la climatisation par eau profonde de l’hôpital, « entièrement financé par deux prêts à taux bonifié de l’Agence française de développement – l’AFD – et de la Banque européenne d’investissement – la BEI –, une subvention de 2 millions d’euros (239 millions de Fcfp), accordée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) », « l’aménagement hydroélectrique de la rivière Vai'iha avec un prêt de 10 millions d’euros (1,193 milliard de Fcfp) et une subvention très importante de l’Ademe, (…) Enfin, dans le projet de développement sur la période 2015-2017, figure un point très important sur la montée en puissance des énergies renouvelables, avec un montant total de 20 millions d’euros (2,4 milliards de Fcfp), financés à parts égales entre l’État et la Polynésie. »