Le trafic s’était étalé sur près d’un mois, entre le 10 et le 29 septembre 2014, et portait sur environ 5 grammes d’ice. Le détenu était à la manœuvre depuis sa cellule avec un vini introduit illégalement.
Le tribunal correctionnel a prononcé des peines de 2 ans et 12 mois de prison ferme, hier, contre un détenu et son complice qui, de l’extérieur, se débrouillait pour lui faire passer de l’ice en parachutant des colis par-dessus le mur d’enceinte. Un troisième larron qui lui avait fourni des puces téléphoniques afin de maintenir le contact et vendu la drogue pour son compte écope de 8 mois avec sursis.
"Ce n’est pas un scoop qu’il y a du trafic de stupéfiants qui s’organise depuis la prison", fait remarquer le procureur de la République, d’emblée, dans ses réquisitions. "Ce n’est pas un trafic international comme on l’a vu récemment dans un précédent dossier, mais les prémices d’un trafic local autour de la ville de Papeete". Un trafic auquel le tribunal a mis fin, hier, en condamnant à 2 ans de prison ferme le principal commanditaire de l’affaire.
Déjà détenu dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, le prévenu est retourné en cellule. Son complice extérieur, qui jouait le rôle de facteur en parachutant des colis par-dessus le mur d’enceinte, l’a rejoint derrière les barreaux, condamné pour sa part à 12 mois de prison ferme avec maintien en détention.
Il téléphone depuis sa cellule
L’enquête avait débuté après la découverte par le personnel pénitentiaire, sur le chemin de ronde, d’un paquet contenant un vini et une petite quantité d’ice emballés dans du film alimentaire. Renseignements pris auprès de détenus plus bavards, l’étau allait se resserrer autour du principal suspect. Une perquisition dans sa cellule allait permettre la découverte d’un téléphone portable et l’analyse poussée des communications conduire les enquêteurs jusqu’au fameux complice qui faisait vivre le trafic depuis l’extérieur.
Pendant près d’un mois, entre le 10 et le 29 septembre 2014, environ 5 grammes d’ice ont ainsi été écoulés sur instruction du détenu depuis sa cellule. En tout, trois complices, dont un mineur, ont à des degrés divers croqué dans le fruit défendu. Chargés de revendre une partie de la drogue pour le compte d’un proche du détenu, le reste de la marchandise était expédié en prison par voie aérienne pour leur boss. Il était aussitôt prévenu par téléphone de la livraison du colis pour s’assurer de le récupérer. Jusqu’à ce que les gardiens de prison devancent l’appel.
Un troisième larron, qui a lui aussi revendu une petite quantité d’ice mais, surtout, introduit des cartes à puce pour le téléphone de son "patron", a écopé d’une peine de 8 mois de prison avec sursis. Il n’avait jamais été condamné auparavant et se destinait à une carrière dans la police.
"Ce n’est pas un scoop qu’il y a du trafic de stupéfiants qui s’organise depuis la prison", fait remarquer le procureur de la République, d’emblée, dans ses réquisitions. "Ce n’est pas un trafic international comme on l’a vu récemment dans un précédent dossier, mais les prémices d’un trafic local autour de la ville de Papeete". Un trafic auquel le tribunal a mis fin, hier, en condamnant à 2 ans de prison ferme le principal commanditaire de l’affaire.
Déjà détenu dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, le prévenu est retourné en cellule. Son complice extérieur, qui jouait le rôle de facteur en parachutant des colis par-dessus le mur d’enceinte, l’a rejoint derrière les barreaux, condamné pour sa part à 12 mois de prison ferme avec maintien en détention.
Il téléphone depuis sa cellule
L’enquête avait débuté après la découverte par le personnel pénitentiaire, sur le chemin de ronde, d’un paquet contenant un vini et une petite quantité d’ice emballés dans du film alimentaire. Renseignements pris auprès de détenus plus bavards, l’étau allait se resserrer autour du principal suspect. Une perquisition dans sa cellule allait permettre la découverte d’un téléphone portable et l’analyse poussée des communications conduire les enquêteurs jusqu’au fameux complice qui faisait vivre le trafic depuis l’extérieur.
Pendant près d’un mois, entre le 10 et le 29 septembre 2014, environ 5 grammes d’ice ont ainsi été écoulés sur instruction du détenu depuis sa cellule. En tout, trois complices, dont un mineur, ont à des degrés divers croqué dans le fruit défendu. Chargés de revendre une partie de la drogue pour le compte d’un proche du détenu, le reste de la marchandise était expédié en prison par voie aérienne pour leur boss. Il était aussitôt prévenu par téléphone de la livraison du colis pour s’assurer de le récupérer. Jusqu’à ce que les gardiens de prison devancent l’appel.
Un troisième larron, qui a lui aussi revendu une petite quantité d’ice mais, surtout, introduit des cartes à puce pour le téléphone de son "patron", a écopé d’une peine de 8 mois de prison avec sursis. Il n’avait jamais été condamné auparavant et se destinait à une carrière dans la police.