Photo d'illustration
« Nous considèrerons ici comme étant une dégradation, chaque casse, cueillette de rameau et cueillette de fleur, et débroussaillage directement autour du pied. Une personne peut donc effectuer plusieurs dégradations (arrachage de plusieurs rameaux par exemple) sur le même plant de Tiare ‘apetahi en une seule fois », tel est le constat trop souvent réalisé par les défenseurs du Tiare Apetahi, plante endémique de l’île de Raiatea et de son mont Te Mehani.
Alors que débute la semaine de la tiare Apetahi à Uturoa, Raiatea, Thierry Laroche et Frédéric Jacq, tentent de sensibiliser la population au problème de la préservation de cette espèce protégée. Rappelons que la conservation du Tiare 'apetahi a été « primée » tout récemment, le 7 février 2012, au niveau national dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB). Et pourtant donc il existe un accroissement des dégradations par l’homme depuis 2010 à l’encontre de cet arbuste protégé depuis 1996.
Ainsi le nombre de dégradations a considérablement augmenté. En 2010, on comptait 10 dégradations ; 33 en 2011 et 15 en l’espace de quatre mois en 2012. En sachant qu’il est impossible de suivre tous les individus chaque jour la cueillette des fleurs est sûrement largement sous-estimée. Les associations qui s’impliquent dans la protection de la plante ont réalisé que la majorité des dégradations a lieu en période de vacances scolaires. Cette observation laisse à penser que les dégradations sont majoritairement causées par des résidents (en famille). En effet, les touristes étrangers montent sur le plateau du Te mehani rahi généralement avec un guide diplômé.
Alors que débute la semaine de la tiare Apetahi à Uturoa, Raiatea, Thierry Laroche et Frédéric Jacq, tentent de sensibiliser la population au problème de la préservation de cette espèce protégée. Rappelons que la conservation du Tiare 'apetahi a été « primée » tout récemment, le 7 février 2012, au niveau national dans le cadre de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB). Et pourtant donc il existe un accroissement des dégradations par l’homme depuis 2010 à l’encontre de cet arbuste protégé depuis 1996.
Ainsi le nombre de dégradations a considérablement augmenté. En 2010, on comptait 10 dégradations ; 33 en 2011 et 15 en l’espace de quatre mois en 2012. En sachant qu’il est impossible de suivre tous les individus chaque jour la cueillette des fleurs est sûrement largement sous-estimée. Les associations qui s’impliquent dans la protection de la plante ont réalisé que la majorité des dégradations a lieu en période de vacances scolaires. Cette observation laisse à penser que les dégradations sont majoritairement causées par des résidents (en famille). En effet, les touristes étrangers montent sur le plateau du Te mehani rahi généralement avec un guide diplômé.
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Mais cette dégradation dans certains cas laisse penser qu’elle est accidentelle. Au total entre janvier 2010 et avril 2012, 64% des rameaux détruits semblent avoir été cassés accidentellement, car abandonnés sur place (34 rameaux sur 53). Ces accidents proviendraient d’une méconnaissance du milieu, et surtout de la plante. En effet, ces arbustes stériles ce confondent aisément avec le reste de la végétation basse montagnarde des plateaux Te mehani. Les individus et les stations dégradés sont généralement toujours les mêmes et sont voués à disparaître si aucun aménagement n’est réaliser rapidement.
Un plan de conservation de l’arbuste Apetahia raiateensis (Tiare ‘apetahi) est en cours avec la Direction de l’Environnement depuis 2009 et sera maintenu au moins jusqu’en 2013 avec l’aide de la Stratégie National pour la Biodiversité (SNB). Ce plan de conservation comprend par exemple la multiplication in situ de l’espèce, une dératisation ponctuels autours des pieds, le suivi mensuel des individus, la mise en place de panneaux d'information, et la restauration écologique du milieu naturel si particulier dans lequel est restreint.
Un portail en métal cadenassé a été installé le jeudi 19 et vendredi 20 avril 2012 sur le sentier montant au Te mehani rahi côte Est (Tepua) par le Service du Développement Rural. Il est prévu la pose de plusieurs autres portails contrôlant à terme tous les accès en voiture au Te mehani rahi avec l’accord des propriétaires privés. Le sujet sera d’ailleurs abordé dès jeudi 26 avril avec les personnes en charge du dossier et les personnes concernées, à Raiatea.
Un plan de conservation de l’arbuste Apetahia raiateensis (Tiare ‘apetahi) est en cours avec la Direction de l’Environnement depuis 2009 et sera maintenu au moins jusqu’en 2013 avec l’aide de la Stratégie National pour la Biodiversité (SNB). Ce plan de conservation comprend par exemple la multiplication in situ de l’espèce, une dératisation ponctuels autours des pieds, le suivi mensuel des individus, la mise en place de panneaux d'information, et la restauration écologique du milieu naturel si particulier dans lequel est restreint.
Un portail en métal cadenassé a été installé le jeudi 19 et vendredi 20 avril 2012 sur le sentier montant au Te mehani rahi côte Est (Tepua) par le Service du Développement Rural. Il est prévu la pose de plusieurs autres portails contrôlant à terme tous les accès en voiture au Te mehani rahi avec l’accord des propriétaires privés. Le sujet sera d’ailleurs abordé dès jeudi 26 avril avec les personnes en charge du dossier et les personnes concernées, à Raiatea.
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Il est également prévu avec l’aide du Lyon’s club, et du Rotary club de Raiatea l’achat par l’association de protection de la nature « Tuihana » de 3 pièges photographiques avec envoi automatique de MMS afin de prendre systématiquement en photos les personnes montant au Te mehani rahi et à l’aire protégée du Te mehani ‘ute’ute.
Il est prévu à court terme la pose de panneaux officiels par la DIREN pour l’aire protégée du Te mehani ‘ute’ute à l’accès du sentier de départ, et sur l’aire elle-même, ainsi que plusieurs panneaux pour le plateau Te mehani rahi rappelant le côté privé du plateau. Ces panneaux préciseront donc les statuts fonciers et règlementaires de chaque plateau ainsi que la législation en vigueur pour le code de l’environnement à l’encontre des aires et des espèces protégées.
Rappelons que le gouvernement a déposé un projet de « loi du pays » portant modification du livre 1er du code de l’environnement de la Polynésie française, quant aux espèces et à la protection de la biodiversité. Le texte visait à renforcer les sanctions afin d’assurer la survie des espèces protégées. Un texte qui a reçu un avis défavorable du CESC lorsqu’il a été étudié le 31 janvier 2012. Et depuis rien de plus n’a été fait.
Il est prévu à court terme la pose de panneaux officiels par la DIREN pour l’aire protégée du Te mehani ‘ute’ute à l’accès du sentier de départ, et sur l’aire elle-même, ainsi que plusieurs panneaux pour le plateau Te mehani rahi rappelant le côté privé du plateau. Ces panneaux préciseront donc les statuts fonciers et règlementaires de chaque plateau ainsi que la législation en vigueur pour le code de l’environnement à l’encontre des aires et des espèces protégées.
Rappelons que le gouvernement a déposé un projet de « loi du pays » portant modification du livre 1er du code de l’environnement de la Polynésie française, quant aux espèces et à la protection de la biodiversité. Le texte visait à renforcer les sanctions afin d’assurer la survie des espèces protégées. Un texte qui a reçu un avis défavorable du CESC lorsqu’il a été étudié le 31 janvier 2012. Et depuis rien de plus n’a été fait.
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Pourtant la pause de barrières en bois autour des pieds pourrait réduire la destruction accidentelle, tout comme une campagne de communication qui expliquerait l’importance de ne pas toucher aux branches très cassantes. Il est important de souligner que les rameaux cassés ne repousseront jamais plus et que la multiplication végétative ne fonctionne pas.
Le rapport sur ces dégâts causés à cette plante si fragile a été transmis au ministre de l’Environnement qui doit rencontrer les auteurs courant du mois de juillet. Lors de cette réunion, il devrait être question de demande d’autorisation de prélèvement génétique, afin de voir s’il n’y aurait pas un problème de consanguinité. En effet, les plants ne grandissent que d’1 centimètre par an. Cette étude permettrait ainsi trouver les plants les plus vigoureux, donc de mieux développer et protéger cette espèce endémique.
Le rapport sur ces dégâts causés à cette plante si fragile a été transmis au ministre de l’Environnement qui doit rencontrer les auteurs courant du mois de juillet. Lors de cette réunion, il devrait être question de demande d’autorisation de prélèvement génétique, afin de voir s’il n’y aurait pas un problème de consanguinité. En effet, les plants ne grandissent que d’1 centimètre par an. Cette étude permettrait ainsi trouver les plants les plus vigoureux, donc de mieux développer et protéger cette espèce endémique.