L'agence de notation financière Standard and Poor's (SP) a dégradé mardi d'un cran la note souveraine de la Polynésie française, qui passe de BBB- à BB+, estimant que l'instabilité politique du pays contrarie la mise en oeuvre de réformes structurelles essentielles.
Ce faisant, l'agence classe le pays parmi les émetteurs dits "spéculatifs", c'est-à-dire ceux qui peuvent faire défaut sur leur dette.
L'accès de ce pays d'outre-mer à des financements extérieurs restera "sévèrement limité" tant que "l'instabilité politique et l'incertitude perdureront", relève l'agence, qui juge "très négative" la gestion des finances du pays.
Toutefois, la perspective attachée à la note est stable, car l'agence tient compte du fait que l'Etat français "surveille de près" la situation financière et institutionnelle de la Polynésie française et est en mesure de lui apporter son concours financier à court et long terme.
L'agence escompte aussi une plus grande stabilité politique à compter de 2012, après la mise en oeuvre d'une réforme institutionnelle et électorale.
L'institut d'émission d'outre-mer a dressé mardi un bilan négatif de la situation économique en Polynésie, touchée par "au moins quatre années de dégradation économique".
La consommation des ménages y "reste à un niveau faible" et les chefs d'entreprises déplorent un manque de visibilité du fait notamment des changements fréquents de gouvernement à Papeete, ce qui les conduit à différer ou à réduire leurs investissements.
Ce faisant, l'agence classe le pays parmi les émetteurs dits "spéculatifs", c'est-à-dire ceux qui peuvent faire défaut sur leur dette.
L'accès de ce pays d'outre-mer à des financements extérieurs restera "sévèrement limité" tant que "l'instabilité politique et l'incertitude perdureront", relève l'agence, qui juge "très négative" la gestion des finances du pays.
Toutefois, la perspective attachée à la note est stable, car l'agence tient compte du fait que l'Etat français "surveille de près" la situation financière et institutionnelle de la Polynésie française et est en mesure de lui apporter son concours financier à court et long terme.
L'agence escompte aussi une plus grande stabilité politique à compter de 2012, après la mise en oeuvre d'une réforme institutionnelle et électorale.
L'institut d'émission d'outre-mer a dressé mardi un bilan négatif de la situation économique en Polynésie, touchée par "au moins quatre années de dégradation économique".
La consommation des ménages y "reste à un niveau faible" et les chefs d'entreprises déplorent un manque de visibilité du fait notamment des changements fréquents de gouvernement à Papeete, ce qui les conduit à différer ou à réduire leurs investissements.