PAPEETE, 2 octobre 2015 - Les représentants polynésiens ont soutenu de manière unanime jeudi la résolution visant à soutenir la procédure d’inscription du marae Taputapuatea sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
La candidature "Taputapuatea" sera proposée au comité du patrimoine mondial de l’Unesco en janvier prochain pour être instruite en juillet 2017. Les représentants de l'assemblée ont voté unanimement, par 57 voix pour, jeudi, une résolution pour soutenir cette procédure.
Un peu plus tôt, dans la matinée, la représentation polynésienne avait adopté par 57 voix pour la loi du Pays instituant un code du patrimoine de la Polynésie française. Le texte propose, afin de protéger les biens culturels du pays, de fixer la réglementation applicable aux monuments historiques, sites et espaces protégés. Cette évolution législative a été portée par plusieurs gouvernements depuis 2006. Cette loi du Pays vise à mettre la réglementation applicable localement en adéquation avec les recommandations de l’Unesco.
"Le code du patrimoine, accompagné des dispositions pénales suffisamment dissuasives, est le nécessaire outil juridique. Cependant, les moyens humains et budgétaires doivent l’accompagner", a rappelé Nicole Bouteau, rapporteur du projet de loi du Pays après avoir souligné qu’en "2015, l'enveloppe consacrée à l'entretien des sites a été de 18 millions Fcfp, ce qui est une enveloppe dérisoire. Force est de constater que le secteur de la culture reste l’enfant pauvre sur le plan budgétaire…"
La candidature "Taputapuatea" sera proposée au comité du patrimoine mondial de l’Unesco en janvier prochain pour être instruite en juillet 2017. Les représentants de l'assemblée ont voté unanimement, par 57 voix pour, jeudi, une résolution pour soutenir cette procédure.
Un peu plus tôt, dans la matinée, la représentation polynésienne avait adopté par 57 voix pour la loi du Pays instituant un code du patrimoine de la Polynésie française. Le texte propose, afin de protéger les biens culturels du pays, de fixer la réglementation applicable aux monuments historiques, sites et espaces protégés. Cette évolution législative a été portée par plusieurs gouvernements depuis 2006. Cette loi du Pays vise à mettre la réglementation applicable localement en adéquation avec les recommandations de l’Unesco.
"Le code du patrimoine, accompagné des dispositions pénales suffisamment dissuasives, est le nécessaire outil juridique. Cependant, les moyens humains et budgétaires doivent l’accompagner", a rappelé Nicole Bouteau, rapporteur du projet de loi du Pays après avoir souligné qu’en "2015, l'enveloppe consacrée à l'entretien des sites a été de 18 millions Fcfp, ce qui est une enveloppe dérisoire. Force est de constater que le secteur de la culture reste l’enfant pauvre sur le plan budgétaire…"