Sébastien Bouzard est le nouveau président de la CGPME. Fin 2015, la confédération comptait 699 adhérents employant 9096 salariés.
PUNAAUIA, le 6 octobre 2016. Sébastien Bouzard a été élu président de la CGPME ce jeudi matin. Il succède ainsi à Christophe Plée, qui devient vice-président. Sébastien Bouzard est gérant de la société Tahiti Logiciel.
Christophe Plée a passé les rênes de la CGPME à Sébastien Bouzard ce jeudi matin. L'ancien secrétaire général d'Alfred Montaron a fait le point sur ses trois mandats de trois ans. Arrivé à la tête de la CGPME, alors que la crise était installée en Polynésie, il constate : "Pour le moment, ne nous sommes pas encore sortis de cette crise. Comme l'a dit le ministre de la Relance économique, on fait du soutien à l'économie." "On n'a pas encore les projets d'envergure pour donner de l'emploi à nos jeunes", regrette-t-il. "On est dans le soutien par des mesures d'aides mais pas dans un développement d'actions qui va nous permettre de sortir de cette crise. Il faut se mettre dans une dynamique de reconstruire et de remettre en marche des pôles de développement dont le premier est le tourisme. On n'a pas reconstruit de chambre d'hôtels alors qu'on en a perdus. Il n'y a pas 36 solutions c'est d'abord le tourisme, après on verra."
Christophe Plée est loin de tourner la page de la CGPME. Désormais vice-président, il sera en charge des relations régionales et nationales. Le mois prochain, il devrait également prendre la tête de la Représentation patronale du Pacifique Sud (RPPS), qui est aujourd'hui assurée par Chérifa Linossier de Nouvelle-Calédonie.
Après neuf ans à la tête de la CGPME, la "grande déception" de Christophe Plée est la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) : "Cela fait neuf ans que je fais des réunions sur la PSG, on n'a pas avancé beaucoup puisqu'elle n'est toujours pas faite".
UN SEUL CANDIDAT
C'est Sébastien Bouzard, élu jeudi matin président de la CGPME, qui prend la suite des dossiers en cours. Il était le seul candidat à la relève de Christophe Plée. Arrivé en Polynésie française en 1994 et chef d'entreprise depuis 1999, Sébastien Bouzard est dans le bureau de la CGPME depuis 12 ans. Marié et père de deux enfants, il travaille dans le secteur du numérique et de l'informatique à travers la société Tahiti Logiciel.
Sébastien Bouzard a présenté trois axes pour ses objectifs : "la défense et la représentation des entreprises, la participation à la relance économique et le respect du chef d'entreprise". Sur ce dernier point, le nouveau président de la CGPME a souligné : "il ne faut pas considérer le chef d'entreprise comme un mouton qu'on peut tondre à chaque fois et le faire passer toujours pour le méchant. Le chef d'entreprise est créateur d'emplois". "On est là pour faire avancer le pays", insiste-t-il.
Le ministre de la Relance économique est aussi intervenu lors de l'assemblée générale.
Il a rappelé l’importance du réseau des petites entreprises dans le bon fonctionnement de l’économie du Pays et notamment la sauvegarde et la création d’emplois.
Teva Rohfritsch en a profité pour inviter le nouveau bureau à la conférence économique et au forum économique de la Polynésie française qui se tiendront à Punaauia les 10, 11 et 12 octobre. "Les objectifs de ces rencontres visent à échanger sur les sujets d’actualité économique, mais également envisager ensemble les perspectives d’avenir qui pourraient être retenues dans le cadre de la refondation de l’économie polynésienne", indique le gouvernement.
Christophe Plée a passé les rênes de la CGPME à Sébastien Bouzard ce jeudi matin. L'ancien secrétaire général d'Alfred Montaron a fait le point sur ses trois mandats de trois ans. Arrivé à la tête de la CGPME, alors que la crise était installée en Polynésie, il constate : "Pour le moment, ne nous sommes pas encore sortis de cette crise. Comme l'a dit le ministre de la Relance économique, on fait du soutien à l'économie." "On n'a pas encore les projets d'envergure pour donner de l'emploi à nos jeunes", regrette-t-il. "On est dans le soutien par des mesures d'aides mais pas dans un développement d'actions qui va nous permettre de sortir de cette crise. Il faut se mettre dans une dynamique de reconstruire et de remettre en marche des pôles de développement dont le premier est le tourisme. On n'a pas reconstruit de chambre d'hôtels alors qu'on en a perdus. Il n'y a pas 36 solutions c'est d'abord le tourisme, après on verra."
Christophe Plée est loin de tourner la page de la CGPME. Désormais vice-président, il sera en charge des relations régionales et nationales. Le mois prochain, il devrait également prendre la tête de la Représentation patronale du Pacifique Sud (RPPS), qui est aujourd'hui assurée par Chérifa Linossier de Nouvelle-Calédonie.
Après neuf ans à la tête de la CGPME, la "grande déception" de Christophe Plée est la réforme de la Protection sociale généralisée (PSG) : "Cela fait neuf ans que je fais des réunions sur la PSG, on n'a pas avancé beaucoup puisqu'elle n'est toujours pas faite".
UN SEUL CANDIDAT
C'est Sébastien Bouzard, élu jeudi matin président de la CGPME, qui prend la suite des dossiers en cours. Il était le seul candidat à la relève de Christophe Plée. Arrivé en Polynésie française en 1994 et chef d'entreprise depuis 1999, Sébastien Bouzard est dans le bureau de la CGPME depuis 12 ans. Marié et père de deux enfants, il travaille dans le secteur du numérique et de l'informatique à travers la société Tahiti Logiciel.
Sébastien Bouzard a présenté trois axes pour ses objectifs : "la défense et la représentation des entreprises, la participation à la relance économique et le respect du chef d'entreprise". Sur ce dernier point, le nouveau président de la CGPME a souligné : "il ne faut pas considérer le chef d'entreprise comme un mouton qu'on peut tondre à chaque fois et le faire passer toujours pour le méchant. Le chef d'entreprise est créateur d'emplois". "On est là pour faire avancer le pays", insiste-t-il.
Le ministre de la Relance économique est aussi intervenu lors de l'assemblée générale.
Il a rappelé l’importance du réseau des petites entreprises dans le bon fonctionnement de l’économie du Pays et notamment la sauvegarde et la création d’emplois.
Teva Rohfritsch en a profité pour inviter le nouveau bureau à la conférence économique et au forum économique de la Polynésie française qui se tiendront à Punaauia les 10, 11 et 12 octobre. "Les objectifs de ces rencontres visent à échanger sur les sujets d’actualité économique, mais également envisager ensemble les perspectives d’avenir qui pourraient être retenues dans le cadre de la refondation de l’économie polynésienne", indique le gouvernement.