PAPEETE, le 24 mars 2014 - La vague orange ne s’est pas produite, lors du premier tour des municipales, ce dimanche, même si les listes Tahoera’a Huira’atira sortent globalement en tête du scrutin.
Edouard Fritch, le "fils spirituel" de Gaston Flosse, a été élu dès le premier tour à Pirae, l'ancien bastion de son mentor. Avec 61% des voix, il lamine la maire sortante, qui l'avait battu de peu en 2008, Béatrice Vernaudon (23,2%). Déjà président de l'Assemblée de la Polynésie française, le président délégué du parti orange a confirmé qu'il abandonnerait son mandat de député.
L'ancien député (UMP) Michel Buillard, maire sortant de Papeete à la tête d’une liste Tahoera’a, a été tout proche de l'élection dès le premier tour (47,4%). Il devrait l'emporter sans difficulté dans la triangulaire du second tour.
En revanche, le leader indépendantiste Oscar Temaru, a conservé haut la main la commune la plus peuplée de Polynésie, Faa'a : il l'emporte avec 65,7% des voix.
La suprématie du Tahoera’a sur la vie politique locale a été contestée dans plusieurs des principales communes, comme Papara, Punaauia, Arue et Mahina : des candidats de petits partis, ou sans étiquette, y sont bien placés pour l'emporter au second tour.
Le Tahoeraa de Gaston Flosse a aussi été mal inspiré en tentant d'écarter à Paea le plus ancien maire de Polynésie, Jacquie Graffe, au profit d'un de ses jeunes ministres, Marcel Tuihani. Le ministre est qualifié pour le second tour, mais en troisième position. Jacquie Graffe, maire depuis 1975, est bien placé pour obtenir un nouveau mandat sans le soutien de son parti.
Le parti orange pourra se consoler avec le score-fleuve de Narii Tuanainai dans l'île habitée la plus isolée de la République: à Rapa, le candidat de Gaston Flosse a obtenu 84% des voix, un score proche de ses trois élections précédentes.
Le premier tour des Municipales 2014 s’est déroulée en Polynésie française dans une ambiance toujours aussi festive où les militants, aux couleurs de leur parti, agitent des drapeaux et chantent devant les salles de vote.
Edouard Fritch, le "fils spirituel" de Gaston Flosse, a été élu dès le premier tour à Pirae, l'ancien bastion de son mentor. Avec 61% des voix, il lamine la maire sortante, qui l'avait battu de peu en 2008, Béatrice Vernaudon (23,2%). Déjà président de l'Assemblée de la Polynésie française, le président délégué du parti orange a confirmé qu'il abandonnerait son mandat de député.
L'ancien député (UMP) Michel Buillard, maire sortant de Papeete à la tête d’une liste Tahoera’a, a été tout proche de l'élection dès le premier tour (47,4%). Il devrait l'emporter sans difficulté dans la triangulaire du second tour.
En revanche, le leader indépendantiste Oscar Temaru, a conservé haut la main la commune la plus peuplée de Polynésie, Faa'a : il l'emporte avec 65,7% des voix.
La suprématie du Tahoera’a sur la vie politique locale a été contestée dans plusieurs des principales communes, comme Papara, Punaauia, Arue et Mahina : des candidats de petits partis, ou sans étiquette, y sont bien placés pour l'emporter au second tour.
Le Tahoeraa de Gaston Flosse a aussi été mal inspiré en tentant d'écarter à Paea le plus ancien maire de Polynésie, Jacquie Graffe, au profit d'un de ses jeunes ministres, Marcel Tuihani. Le ministre est qualifié pour le second tour, mais en troisième position. Jacquie Graffe, maire depuis 1975, est bien placé pour obtenir un nouveau mandat sans le soutien de son parti.
Le parti orange pourra se consoler avec le score-fleuve de Narii Tuanainai dans l'île habitée la plus isolée de la République: à Rapa, le candidat de Gaston Flosse a obtenu 84% des voix, un score proche de ses trois élections précédentes.
Le premier tour des Municipales 2014 s’est déroulée en Polynésie française dans une ambiance toujours aussi festive où les militants, aux couleurs de leur parti, agitent des drapeaux et chantent devant les salles de vote.