PAPEETE, le 23 mai 2014- (COMMUNIQUE) Le Ministre du Tourisme et de la Culture, Geffry SALMON a inauguré, vendredi matin, la nouvelle signalétique du site archéologique de ‘Opunohu, à Moorea, et s’est également rendu sur le site de Temae afin de constater l’avancement des travaux de réhabilitation des lignes de mouillage.
Restauration et valorisation du site archéologique de ‘Opunohu
La mise en place de la nouvelle signalétique s’inscrit dans la continuité des travaux de restauration et de valorisation des grands marae Ti’irua et Ahu o Mahine, de la plateforme de conseil ainsi que de deux petits marae élémentaires, entrepris depuis 2012 par le service de la culture et du patrimoine, en partenariat avec le service du développement rural, actuel gestionnaire du domaine de ‘Opunohu.
Cette nouvelle signalétique vient ainsi remplacer les anciens panneaux d’information à l’aspect défraîchi et proposer un contenu informatif culturel plus fourni et en lien avec l’histoire des marae et des lieux considérés.
Le site archéologique de ‘Opunohu avait été étudié par l’archéologue Roger Curtis GREEN au début des années 1960. Restauré pour la première fois en 1969, ses monuments sont exceptionnels à plus d’un titre. Il représente l’apogée de l’art architectural des chefs ari’i au XVIIè et XVIIè siècles. Leur état général était fortement dégradé : c’est pourquoi une restauration du site était nécessaire. La main d’œuvre nécessaire au chantier, avec la collaboration du SEFI, a permis le recrutement de 9 stagiaires, la moitié originaire de Moorea, issus d’associations culturelles locales et qui souhaitaient prendre activement part à la revalorisation du patrimoine, sous la responsabilité de l’archéologue Mark EDDOWES. La nouvelle signalétique a été financée par le Pays à hauteur de 2 607 000 Fcfp et l’ensemble des travaux de remise en valeur du site archéologique de ‘Opunohu, entrepris depuis 2012, a représenté un coût global de 14 811 216 Fcfp.
Sa restauration et sa mise en œuvre a été l’occasion de tirer parti d’une réactualisation des informations culturelles se rapportant au site. De plus, des illustrations et photographies viennent à présent agrémenter la lecture des textes liés à l’histoire de la vallée et des monuments, à la toponymie des montagnes et à la signification symbolique des plantes. 6 panneaux et pupitres d’informations, en langue tahitienne, française et anglaise, ont été disposés le long du parcours de randonnée pédestre reliant les différents monuments de façon à se fondre dans l’environnement.
Ce contenu informatif, que tout visiteur pourra désormais lire sur divers panneaux et pupitres installés tout au long du parcours de découverte des sites culturels, a été décliné en langues tahitienne, française et anglaise.
La 3G étant accessible sur site, le visiteur muni d’un smartphone ou d’une tablette numérique aura aussi la possibilité, via un code QR (Quick Response) apposé sur les panneaux principaux, de bénéficier de renseignements supplémentaires relatifs aux marae, déclinés également en différentes langues.
Restauration et valorisation du site archéologique de ‘Opunohu
La mise en place de la nouvelle signalétique s’inscrit dans la continuité des travaux de restauration et de valorisation des grands marae Ti’irua et Ahu o Mahine, de la plateforme de conseil ainsi que de deux petits marae élémentaires, entrepris depuis 2012 par le service de la culture et du patrimoine, en partenariat avec le service du développement rural, actuel gestionnaire du domaine de ‘Opunohu.
Cette nouvelle signalétique vient ainsi remplacer les anciens panneaux d’information à l’aspect défraîchi et proposer un contenu informatif culturel plus fourni et en lien avec l’histoire des marae et des lieux considérés.
Le site archéologique de ‘Opunohu avait été étudié par l’archéologue Roger Curtis GREEN au début des années 1960. Restauré pour la première fois en 1969, ses monuments sont exceptionnels à plus d’un titre. Il représente l’apogée de l’art architectural des chefs ari’i au XVIIè et XVIIè siècles. Leur état général était fortement dégradé : c’est pourquoi une restauration du site était nécessaire. La main d’œuvre nécessaire au chantier, avec la collaboration du SEFI, a permis le recrutement de 9 stagiaires, la moitié originaire de Moorea, issus d’associations culturelles locales et qui souhaitaient prendre activement part à la revalorisation du patrimoine, sous la responsabilité de l’archéologue Mark EDDOWES. La nouvelle signalétique a été financée par le Pays à hauteur de 2 607 000 Fcfp et l’ensemble des travaux de remise en valeur du site archéologique de ‘Opunohu, entrepris depuis 2012, a représenté un coût global de 14 811 216 Fcfp.
Sa restauration et sa mise en œuvre a été l’occasion de tirer parti d’une réactualisation des informations culturelles se rapportant au site. De plus, des illustrations et photographies viennent à présent agrémenter la lecture des textes liés à l’histoire de la vallée et des monuments, à la toponymie des montagnes et à la signification symbolique des plantes. 6 panneaux et pupitres d’informations, en langue tahitienne, française et anglaise, ont été disposés le long du parcours de randonnée pédestre reliant les différents monuments de façon à se fondre dans l’environnement.
Ce contenu informatif, que tout visiteur pourra désormais lire sur divers panneaux et pupitres installés tout au long du parcours de découverte des sites culturels, a été décliné en langues tahitienne, française et anglaise.
La 3G étant accessible sur site, le visiteur muni d’un smartphone ou d’une tablette numérique aura aussi la possibilité, via un code QR (Quick Response) apposé sur les panneaux principaux, de bénéficier de renseignements supplémentaires relatifs aux marae, déclinés également en différentes langues.
Pose de 40 lignes d’ancrages écologiques pour le tourisme nautique de Moorea
Avec les nouvelles techniques d’ingénierie maritime, dans un souci d’une meilleure protection des écosystèmes coralliens, 69 ancrages écologiques ont été posés dans le lagon de Moorea entre 2008 et 2010 permettant aux bateaux de s’amarrer sans jeter leur ancre.
Une opération de pose et de réhabilitation des lignes de mouillage est actuellement menée pour un coût s’élevant à 1,8 millions Fcfp. Ce sont donc 40 nouveaux dispositifs qui seront bientôt à la disposition des clubs de plongée, prestataires touristiques lagonaires et pêcheurs, pour éviter les jets d’ancres intempestifs sur les coraux du lagon. Des tests d’arrachement permettant de garantir la fiabilité des installations et une cartographie incluant la position GPS des ancrages seront réalisés.
Dans un futur très proche, des opérations de pose d’ancrages écologiques sont également prévues dans les lagons de Fakarava, Rangiroa et Mangareva.
Avec les nouvelles techniques d’ingénierie maritime, dans un souci d’une meilleure protection des écosystèmes coralliens, 69 ancrages écologiques ont été posés dans le lagon de Moorea entre 2008 et 2010 permettant aux bateaux de s’amarrer sans jeter leur ancre.
Une opération de pose et de réhabilitation des lignes de mouillage est actuellement menée pour un coût s’élevant à 1,8 millions Fcfp. Ce sont donc 40 nouveaux dispositifs qui seront bientôt à la disposition des clubs de plongée, prestataires touristiques lagonaires et pêcheurs, pour éviter les jets d’ancres intempestifs sur les coraux du lagon. Des tests d’arrachement permettant de garantir la fiabilité des installations et une cartographie incluant la position GPS des ancrages seront réalisés.
Dans un futur très proche, des opérations de pose d’ancrages écologiques sont également prévues dans les lagons de Fakarava, Rangiroa et Mangareva.
