PARIS, le 24 novembre 2016. Le député René Dosière s'est attaqué ce jeudi à "l'importance des dépenses de personnel" des communes en Polynésie française. Celle-ci est liée selon lui "à la sur-rémunération des fonctionnaire locaux."
René Dosière, député PS et fin connaisseur de la Polynésie français, a pris la parole dans le cadre de l’examen de la proposition de loi de Lana Tetuanui. Répondant indirectement aux interrogations posées par la sénatrice au Sénat en début de semaine sur les engagements du président de la République, il a souligné : "il convient de relever que, conformément à l’engagement pris à Papeete par le président de la République, lors de son déplacement en février dernier, auquel il avait bien voulu m’associer, la dotation globale d’autonomie est revenue à son montant initial de 90,6 millions, en augmentation de 12,5 % par rapport à 2016. Cette dotation étant libre d’emploi, elle permettra à la Polynésie de soutenir l’investissement public". Il a ensuite ajouté : "La dotation territoriale pour l’investissement des communes atteindra, elle, 9,1 millions en 2017, ce qui permettra d’augmenter les ressources du Fonds intercommunal de péréquation."
Il constate : "Fortes de ces ressources supplémentaires, les communes de Polynésie, en particulier les plus importantes, pourront intensifier leurs dépenses d’investissement, encore trop modestes. Je n’ignore pas qu’elles disposent de ressources financières faibles mais, comme le rappelle régulièrement la Cour des comptes, leur capacité d’investissement est handicapée par l’importance des dépenses de personnel, qui est elle-même liée, d’ailleurs, à la sur-rémunération des fonctionnaires locaux. Je rappelle que cette sur-rémunération résulte d’une décision autonome de la seule Polynésie".
Il insiste alors : "Elle ne se justifie pas, comme pour les fonctionnaires d’État par le dépaysement, les inconvénients liés au changement de résidence. On ne manquera pas, naturellement, de m’opposer – puisque je parle des fonctionnaires locaux – le coût élevé de la vie, mais on s’aperçoit que la majoration des traitements est trois fois supérieure à la majoration du coût de la vie. Il serait peut-être souhaitable de ramener le niveau de la sur-rémunération, à tout le moins, à celui de la majoration du coût de la vie, ce qui permettrait aux communes de disposer de ressources supplémentaires pour investir."
René Dosière, député PS et fin connaisseur de la Polynésie français, a pris la parole dans le cadre de l’examen de la proposition de loi de Lana Tetuanui. Répondant indirectement aux interrogations posées par la sénatrice au Sénat en début de semaine sur les engagements du président de la République, il a souligné : "il convient de relever que, conformément à l’engagement pris à Papeete par le président de la République, lors de son déplacement en février dernier, auquel il avait bien voulu m’associer, la dotation globale d’autonomie est revenue à son montant initial de 90,6 millions, en augmentation de 12,5 % par rapport à 2016. Cette dotation étant libre d’emploi, elle permettra à la Polynésie de soutenir l’investissement public". Il a ensuite ajouté : "La dotation territoriale pour l’investissement des communes atteindra, elle, 9,1 millions en 2017, ce qui permettra d’augmenter les ressources du Fonds intercommunal de péréquation."
Il constate : "Fortes de ces ressources supplémentaires, les communes de Polynésie, en particulier les plus importantes, pourront intensifier leurs dépenses d’investissement, encore trop modestes. Je n’ignore pas qu’elles disposent de ressources financières faibles mais, comme le rappelle régulièrement la Cour des comptes, leur capacité d’investissement est handicapée par l’importance des dépenses de personnel, qui est elle-même liée, d’ailleurs, à la sur-rémunération des fonctionnaires locaux. Je rappelle que cette sur-rémunération résulte d’une décision autonome de la seule Polynésie".
Il insiste alors : "Elle ne se justifie pas, comme pour les fonctionnaires d’État par le dépaysement, les inconvénients liés au changement de résidence. On ne manquera pas, naturellement, de m’opposer – puisque je parle des fonctionnaires locaux – le coût élevé de la vie, mais on s’aperçoit que la majoration des traitements est trois fois supérieure à la majoration du coût de la vie. Il serait peut-être souhaitable de ramener le niveau de la sur-rémunération, à tout le moins, à celui de la majoration du coût de la vie, ce qui permettrait aux communes de disposer de ressources supplémentaires pour investir."