François Fillon lors de son allocution devant les ultramarins de l'Hexagone, mercredi à son siège de campagne parisien. (Photo : Outremers 360°)
PAPEETE, 31 mars 2017 - Lors d’une rencontre avec les ultramarins de l’Hexagone, François Fillon a affirmé mercredi à Paris vouloir refonder les relations entre l’Etat et la Polynésie française dans un "pacte de stabilité et de développement".
Ce pacte réaffirmerait l’autonomie de la Polynésie française dans la République, garantirait sa libre gouvernance et accompagnerait l’insertion de la collectivité dans son environnement régional. Il rappelle le fameux "Accord de Papeete" devenu "Accord pour le développement de la Polynésie", comme le souligne nos confrères du site d’information outremers 360° dans un article publié ce jeudi.
Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle de 2017, est soutenu au plan local par le parti autonomiste Tapura Huiraatira d’Edouard Fritch. Le 17 mars dernier, le président de la Polynésie française a signé à Paris, avec le président de la République, une "convergence de vue" sur la rédaction de l’accord de Papeete : l’accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française.
Ce projet d’accord Etat-Pays doit, pour respecter la procédure institutionnelle locale, encore être présenté dans les semaines à venir au CESC pour avis et doit être validé par les représentants de l’Assemblée de la Polynésie française. Aussi, bien que négocié avec l’exécutif Hollande, il ne pourra être conclu qu’avec le prochain président de la République, compte tenu de l’échéance du quinquennat.
La déclaration faite mercredi à Paris par le candidat François Fillon devant les ultramarins de l’Hexagone au sujet d’un "pacte de stabilité et de développement" entre l’Etat et la Polynésie française semble s’inscrire dans ce contexte.
Le candidat Les Républicains a également étrillé mercredi le rapprochement entre le Tahoera’a Huiraatira et l’extrême droite française, pour faire suite aux engagements pris par Marine Le Pen dans un courrier adressé à Gaston Flosse dans lequel Marine Le Pen prend des engagements quant à l’accession de la Polynésie française au statut de Pays associé . François Fillon balaye la possibilité d’une telle évolution statutaire. Il a déclaré au sujet des relations Etat-Pays : "je me refuse à l’idée que ce lien soit distendu dans le statut de Pays associé que Monsieur Flosse, reniant ses valeurs, et Madame Le Pen, par opportunisme électoral, nous concoctent".
Ce pacte réaffirmerait l’autonomie de la Polynésie française dans la République, garantirait sa libre gouvernance et accompagnerait l’insertion de la collectivité dans son environnement régional. Il rappelle le fameux "Accord de Papeete" devenu "Accord pour le développement de la Polynésie", comme le souligne nos confrères du site d’information outremers 360° dans un article publié ce jeudi.
Le candidat Les Républicains à l’élection présidentielle de 2017, est soutenu au plan local par le parti autonomiste Tapura Huiraatira d’Edouard Fritch. Le 17 mars dernier, le président de la Polynésie française a signé à Paris, avec le président de la République, une "convergence de vue" sur la rédaction de l’accord de Papeete : l’accord de l’Elysée pour le développement de la Polynésie française.
Ce projet d’accord Etat-Pays doit, pour respecter la procédure institutionnelle locale, encore être présenté dans les semaines à venir au CESC pour avis et doit être validé par les représentants de l’Assemblée de la Polynésie française. Aussi, bien que négocié avec l’exécutif Hollande, il ne pourra être conclu qu’avec le prochain président de la République, compte tenu de l’échéance du quinquennat.
La déclaration faite mercredi à Paris par le candidat François Fillon devant les ultramarins de l’Hexagone au sujet d’un "pacte de stabilité et de développement" entre l’Etat et la Polynésie française semble s’inscrire dans ce contexte.
Le candidat Les Républicains a également étrillé mercredi le rapprochement entre le Tahoera’a Huiraatira et l’extrême droite française, pour faire suite aux engagements pris par Marine Le Pen dans un courrier adressé à Gaston Flosse dans lequel Marine Le Pen prend des engagements quant à l’accession de la Polynésie française au statut de Pays associé . François Fillon balaye la possibilité d’une telle évolution statutaire. Il a déclaré au sujet des relations Etat-Pays : "je me refuse à l’idée que ce lien soit distendu dans le statut de Pays associé que Monsieur Flosse, reniant ses valeurs, et Madame Le Pen, par opportunisme électoral, nous concoctent".