Régis Chang, directeur de la CPS, a présenté vendredi aux membres du syndicat O Oe to oe rima la situation actuelle de la protection sociale généralisée et les pistes de réforme.
PAPEETE, le 29 avril 2016. Après avoir claqué la porte des rencontres bihebdomadaires sur la réforme de la protection sociale généralisée, CSTP-FO, O Oe to oe rima, Otahi et CSIP ont décidé de déposer des préavis de grève « tous azimuts » pour dénoncer les mesures annoncées. Tunia Terevaura de O Oe to oe rima annonce « plus de 11 000 préavis » en préparation.
Vendredi matin, le directeur de la CPS Régis Chang a présenté aux membres du syndicat O Oe to oe rima la situation actuelle de la protection sociale généralisée et les pistes de réforme. Pour bien mettre en évidence la nécessité d'une refonte du système, il a comparé notre situation à ceux de la Nouvelle-Calédonie et de la métropole.
Mais le syndicat a déjà pris sa décision, il ne veut pas de la réforme qui semble se dessiner à l'issue des ateliers. Le 21 avril dernier, aux côtés de la CSTP-FO, Otahi et CSIP, il a claqué la porte des rencontres bihebdomadaires sur la réforme de la protection sociale généralisée. Depuis, les quatre syndicats préparent des préavis de grève tous azimuts. « Plus de 11 000 préavis seront déposés », assure Tunia Terevaura de O Oe to oe rima. « J'appelle toute la population à nous suivre car ils ont l'intention d'aller aussi dans les poches des petits commerçants, des petits pêcheurs... Le syndicat travaille pour la population pas seulement pour ses adhérents . »
Le syndicaliste reproche au gouvernement de se précipiter dans cette réforme. « Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités », souligne-t-il. « S’il le faisait, on pourrait travailler sur les préconisations et prendre une décision d'ici deux à trois ans et non pas activer les choses comme ça on n'est pas d'accord ».
Les préavis déposés la semaine prochaine
Les préavis de grève devraient être déposés la semaine prochaine. Si aucun accord n'est effectif d'ici là, les grèves pourraient effectives dès la semaine suivante.
Dimanche, 1er mai, « les syndicats des salariés seront reçus à la présidence à l’occasion de la Fête du Travail », annonce le service communication de la présidence sans préciser quel(s) ministre(s) les recevra. Pour Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO, rencontrer la ministre du Travail et des Solidarités Tea Frogier n'est pas suffisant. « On ne négocie plus avec elle », souligne-t-il. Il souhaite discuter du sujet avec le président du Pays dorénavant. Or, celui-ci après son voyage aux Samoa sera sur la route pour rejoindre le Premier ministre Manuel Valls en Nouvelle-Zélande.
Dans un interview mercredi à Radio 1, Edouard Fritch avait renvoyé les syndicats à « leurs responsabilités ». « Le texte qu'on leur soumet est issu des ateliers de travail. Tout le monde y était invité et tout le monde n'est pas venu », a-t-il souligné. « Dès le départ, certains ne voulaient pas participer à la décision. Je continue à compter sur eux : il faut que chacun de nous prenne ses responsabilités. C'est la raison pour laquelle je vais y aller. Ils me taperont dessus, voudront me couler, et bien je coulerai mais je ne veux pas faire comme les autres fuir mes responsabilités. »
Jeudi, Tea Frogier, est revenu sur le calendrier de la réforme de la PSG. "Forts des avis des uns et des autres (après les dernières réunions d'information), nous pourrons procéder aux arbitrages nécessaires à la pérennisation de notre PSG et entamer le lourd processus d'élaboration des textes qui sera poursuivi au second semestre pour une présentation idéale lors de la prochaine session budgétaire", a-t-elle annoncé. L'objectif étant de mettre en place la réforme dès l'an prochain.
Vendredi matin, le directeur de la CPS Régis Chang a présenté aux membres du syndicat O Oe to oe rima la situation actuelle de la protection sociale généralisée et les pistes de réforme. Pour bien mettre en évidence la nécessité d'une refonte du système, il a comparé notre situation à ceux de la Nouvelle-Calédonie et de la métropole.
Mais le syndicat a déjà pris sa décision, il ne veut pas de la réforme qui semble se dessiner à l'issue des ateliers. Le 21 avril dernier, aux côtés de la CSTP-FO, Otahi et CSIP, il a claqué la porte des rencontres bihebdomadaires sur la réforme de la protection sociale généralisée. Depuis, les quatre syndicats préparent des préavis de grève tous azimuts. « Plus de 11 000 préavis seront déposés », assure Tunia Terevaura de O Oe to oe rima. « J'appelle toute la population à nous suivre car ils ont l'intention d'aller aussi dans les poches des petits commerçants, des petits pêcheurs... Le syndicat travaille pour la population pas seulement pour ses adhérents . »
Le syndicaliste reproche au gouvernement de se précipiter dans cette réforme. « Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités », souligne-t-il. « S’il le faisait, on pourrait travailler sur les préconisations et prendre une décision d'ici deux à trois ans et non pas activer les choses comme ça on n'est pas d'accord ».
Les préavis déposés la semaine prochaine
Les préavis de grève devraient être déposés la semaine prochaine. Si aucun accord n'est effectif d'ici là, les grèves pourraient effectives dès la semaine suivante.
Dimanche, 1er mai, « les syndicats des salariés seront reçus à la présidence à l’occasion de la Fête du Travail », annonce le service communication de la présidence sans préciser quel(s) ministre(s) les recevra. Pour Patrick Galenon, secrétaire général de la CSTP-FO, rencontrer la ministre du Travail et des Solidarités Tea Frogier n'est pas suffisant. « On ne négocie plus avec elle », souligne-t-il. Il souhaite discuter du sujet avec le président du Pays dorénavant. Or, celui-ci après son voyage aux Samoa sera sur la route pour rejoindre le Premier ministre Manuel Valls en Nouvelle-Zélande.
Dans un interview mercredi à Radio 1, Edouard Fritch avait renvoyé les syndicats à « leurs responsabilités ». « Le texte qu'on leur soumet est issu des ateliers de travail. Tout le monde y était invité et tout le monde n'est pas venu », a-t-il souligné. « Dès le départ, certains ne voulaient pas participer à la décision. Je continue à compter sur eux : il faut que chacun de nous prenne ses responsabilités. C'est la raison pour laquelle je vais y aller. Ils me taperont dessus, voudront me couler, et bien je coulerai mais je ne veux pas faire comme les autres fuir mes responsabilités. »
Jeudi, Tea Frogier, est revenu sur le calendrier de la réforme de la PSG. "Forts des avis des uns et des autres (après les dernières réunions d'information), nous pourrons procéder aux arbitrages nécessaires à la pérennisation de notre PSG et entamer le lourd processus d'élaboration des textes qui sera poursuivi au second semestre pour une présentation idéale lors de la prochaine session budgétaire", a-t-elle annoncé. L'objectif étant de mettre en place la réforme dès l'an prochain.
A Ti'a i Mua continue les négociations
A Ti'a i Mua s'est une nouvelle fois clairement démarqué des quatre autre syndicats jeudi lors d'une conférence de presse. "L'appel à la grève doit être faite sur la base d'une étude sérieuse", met en avant Dimitri Pitoeff, l'un des deux membres de A Ti'a Mua qui participe aux réunions sur la réforme de la PSG. "Il faut réformer la PSG : on ne peut pas continuer comme ça. Ils ne sont pas là depuis février 2015 pour discuter et avoir des éléments. Ils ne reconnaissent pas la situation difficile dans laquelle se trouve le régime maladie de retraite et la nécessité de réformer le régime de solidarité. Il faut que tout ça devienne transparent et qu'on trouve les moyens de réformer. Ce n'est pas en quittant la table des négociations qu'on arrive à faire une réforme la PSG."