Nouméa, France | AFP | jeudi 30/06/2016 -Thierry Santa (LR) a été réélu jeudi à la présidence du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, confirmant l'apaisement des tensions à droite à la veille d'échéances cruciales pour l'archipel, a constaté l'AFP.
M. Santa, 49 ans, a été élu au premier tour de scrutin avec une majorité absolue de 29 voix sur 54. Le candidat indépendantiste, Roch Wamytan, a réuni 25 suffrages, se félicitant d'avoir fait "le plein des voix" des deux groupes nationalistes.
Thierry Santa a bénéficié des 10 suffrages des Républicains, des 16 voix de Calédonie Ensemble (CE, centre droit) et de celles des trois membres de l'Union pour la Calédonie dans la France (UCF).
Après plusieurs années de déchirements et de réconciliations avortées, la droite non indépendantiste s'est assagie depuis un an, en raison notamment de l'approche du référendum d'autodétermination, qui aura lieu d'ici 2018, et du repli de l'économie dû à la chute des cours du nickel.
"La prise de conscience qui avait déjà permis mon élection l'an dernier a persisté. Nous avons la nécessité de travailler ensemble sur les sujets fondamentaux", a déclaré Thierry Santa.
Interrogé sur le risque que les rendez-vous électoraux de 2017 (législatives, sénatoriales et présidentielle) contrarient cette accalmie, il a plaidé "pour un débat démocratique", qui "ne remette pas en cause fondamentalement ce travail en commun ».
Dans son discours, Thierry Santa a réaffirmé ses convictions en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, tout en prônant le consensus avec les indépendantistes kanak.
"Je suis partisan d'une Calédonie française, l'Etat régalien est le seul garant du vivre ensemble (...). Toutefois, je me dois de respecter l'opinion de ceux qui pensent que nous sommes aujourd'hui suffisamment émancipés pour y arriver seuls", a-t-il déclaré.
Des discussions sont en cours entre les acteurs calédoniens, avec l'appui d'experts de Métropole, sur leurs convergences en terme de projets institutionnels, de valeurs et plus largement d'échelle de souveraineté.
Titulaire d'une maîtrise de sciences économiques et d'un DESS d'administration des entreprises, Thierry Santa, proche du sénateur Pierre Frogier, est secrétaire général du parti Les Républicains de Nouvelle-Calédonie.
cw/dar
M. Santa, 49 ans, a été élu au premier tour de scrutin avec une majorité absolue de 29 voix sur 54. Le candidat indépendantiste, Roch Wamytan, a réuni 25 suffrages, se félicitant d'avoir fait "le plein des voix" des deux groupes nationalistes.
Thierry Santa a bénéficié des 10 suffrages des Républicains, des 16 voix de Calédonie Ensemble (CE, centre droit) et de celles des trois membres de l'Union pour la Calédonie dans la France (UCF).
Après plusieurs années de déchirements et de réconciliations avortées, la droite non indépendantiste s'est assagie depuis un an, en raison notamment de l'approche du référendum d'autodétermination, qui aura lieu d'ici 2018, et du repli de l'économie dû à la chute des cours du nickel.
"La prise de conscience qui avait déjà permis mon élection l'an dernier a persisté. Nous avons la nécessité de travailler ensemble sur les sujets fondamentaux", a déclaré Thierry Santa.
Interrogé sur le risque que les rendez-vous électoraux de 2017 (législatives, sénatoriales et présidentielle) contrarient cette accalmie, il a plaidé "pour un débat démocratique", qui "ne remette pas en cause fondamentalement ce travail en commun ».
Dans son discours, Thierry Santa a réaffirmé ses convictions en faveur du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, tout en prônant le consensus avec les indépendantistes kanak.
"Je suis partisan d'une Calédonie française, l'Etat régalien est le seul garant du vivre ensemble (...). Toutefois, je me dois de respecter l'opinion de ceux qui pensent que nous sommes aujourd'hui suffisamment émancipés pour y arriver seuls", a-t-il déclaré.
Des discussions sont en cours entre les acteurs calédoniens, avec l'appui d'experts de Métropole, sur leurs convergences en terme de projets institutionnels, de valeurs et plus largement d'échelle de souveraineté.
Titulaire d'une maîtrise de sciences économiques et d'un DESS d'administration des entreprises, Thierry Santa, proche du sénateur Pierre Frogier, est secrétaire général du parti Les Républicains de Nouvelle-Calédonie.
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