PAPEETE, le 31 juillet 2017 - Le week-end du 21 au 23 juillet des dégradations autour d'un pied de tiare 'apetahi ont été constatées à Raiatea. Cette plante est en voie de disparition, tout comme les espèces endémiques qui ont été endommagées, les associations dénoncent ces faits.
L'association Tuihana et la Fédération des associations de protection de l'environnement dénoncent dans un communiqué de presse des dégradations autour d'un plant de tiare 'apetahi sur le mon Te Mehani à Raiatea. "Entre le 21 et 23 juillet 2017, plusieurs personnes ont ouvert un sentier de 1,2 m de large sur 10 m de long afin de tenter d’accéder à un pied de tiare ‘apetahi en bord de falaise sur le plateau Te Mehani rahi. Pour ce faire, ils ont coupé de nombreuses plantes endémiques menacées d’extinction et indispensables à la survie de la tiare ‘apetahi et à a sa régénération naturelle", rapporte l'association.
Le guide de randonnée Thierry Laroche a constaté les dégâts le lundi 24 juillet. Il a documenté les dégradations. L'association avec le soutien de la FAPE a décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la République.
Si les associations de protection de l'environnement de Raiatea montent au créneau de la sorte, c'est que la tiare 'apetahi est une espèce en voie d'extinction et extrêmement fragile, tout comme son environnement. Cette plante rare n'existe qu'à Raiatea et sur le mon Te Mehani, elle a été mise en danger par le fait de l'homme. Ainsi, "Face à ces récentes dégradations de la végétation du plateau Te Mehani rahi, l’association Tuihana et la Fédération des Associations de Protection de l’environnement (FAPE - Te Ora Naho), avec le soutien des associations membres, souhaiteraient rappeler les impacts importants et parfois irréversibles de certains comportements dans ce milieu naturel très fragile."
L'association Tuihana et la Fédération des associations de protection de l'environnement dénoncent dans un communiqué de presse des dégradations autour d'un plant de tiare 'apetahi sur le mon Te Mehani à Raiatea. "Entre le 21 et 23 juillet 2017, plusieurs personnes ont ouvert un sentier de 1,2 m de large sur 10 m de long afin de tenter d’accéder à un pied de tiare ‘apetahi en bord de falaise sur le plateau Te Mehani rahi. Pour ce faire, ils ont coupé de nombreuses plantes endémiques menacées d’extinction et indispensables à la survie de la tiare ‘apetahi et à a sa régénération naturelle", rapporte l'association.
Le guide de randonnée Thierry Laroche a constaté les dégâts le lundi 24 juillet. Il a documenté les dégradations. L'association avec le soutien de la FAPE a décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la République.
Si les associations de protection de l'environnement de Raiatea montent au créneau de la sorte, c'est que la tiare 'apetahi est une espèce en voie d'extinction et extrêmement fragile, tout comme son environnement. Cette plante rare n'existe qu'à Raiatea et sur le mon Te Mehani, elle a été mise en danger par le fait de l'homme. Ainsi, "Face à ces récentes dégradations de la végétation du plateau Te Mehani rahi, l’association Tuihana et la Fédération des Associations de Protection de l’environnement (FAPE - Te Ora Naho), avec le soutien des associations membres, souhaiteraient rappeler les impacts importants et parfois irréversibles de certains comportements dans ce milieu naturel très fragile."
Les associations de Raiatea ont mis en place de nombreuses actions de communication afin de sensibiliser la population et les touristes. Une semaine entière est consacrée à la protection du Tiare Apetahi courant avril. Par ailleurs, des panneaux de signalisation et d'information ont été installés sur le Te Mehani rahi.
L'associaiton tient à rappeler que "la destruction de l’habitat sensible d’une espèce protégée de catégorie A, ce qui est le cas ici, est passible d’une amende de 1 million avec 3 mois d’emprisonnement avec sursis."
Enfin, "la Tiare ‘apetahi n’est pas la seule plante endémique des plateaux Te Mehani menacée d’extinction. En effet, sur ces plateaux 33 plantes endémiques sont menacées, telles que le pandanus des Te Mehani – Fara oporo (Pandanus temehaniensis) ou le puarata (Metrosideros collina var. temehaniensis). Toutes ces plantes vivent ensemble, les unes à côté des autres et permettent au tiare ‘apetahi de se régénérer. En détruisant la végétation par coupe ou même par piétinement, vous participez à l’extinction de ces plantes uniques au monde dont la plupart n’existe que sur ces plateaux (320 ha)" rappelle l'association en conclusion.
L'associaiton tient à rappeler que "la destruction de l’habitat sensible d’une espèce protégée de catégorie A, ce qui est le cas ici, est passible d’une amende de 1 million avec 3 mois d’emprisonnement avec sursis."
Enfin, "la Tiare ‘apetahi n’est pas la seule plante endémique des plateaux Te Mehani menacée d’extinction. En effet, sur ces plateaux 33 plantes endémiques sont menacées, telles que le pandanus des Te Mehani – Fara oporo (Pandanus temehaniensis) ou le puarata (Metrosideros collina var. temehaniensis). Toutes ces plantes vivent ensemble, les unes à côté des autres et permettent au tiare ‘apetahi de se régénérer. En détruisant la végétation par coupe ou même par piétinement, vous participez à l’extinction de ces plantes uniques au monde dont la plupart n’existe que sur ces plateaux (320 ha)" rappelle l'association en conclusion.