PAPEETE, le 28 avril 2016 - Un dirigeant d'entreprise et un consultant en ressources humaines polynésiens se rendent au Canada pour parler de l'innovation managériale en Polynésie française lors d'une conférence internationale. Une grande première.
Les 8 et 9 septembre prochains Elodie Lansun, directrice d'Avis Pacificar et Laurent Devémy de MCDC Consulting vont animer une conférence dans le cadre du Congrès international francophone de l'ordre des Conseillers en Ressources Humaines Agréés du Québec, afin de présenter la démarche managériale innovante mise en place chez Avis en Polynésie française.
L'entreprise Pacificar s'est trouvée dans un contexte économique compliqué avec une concurrence agressive et acteur low cost qui fait son entrée sur le marché. L'entreprise doit alors faire des choix stratégique, en effet même si elle propose un service premium, elle doit justifier ses tarifs. Par ailleurs, l'entreprise est aussi confrontée à des salariés démotivés et mécontents. "Il fallait engager les équipes. En tant que manager, nous devons nous adapter. Si nous ne prenons pas le tournant, nous allons droit dans le mur", explique Elodie Lansun. C'est pourquoi, elle fait appel à des consultants qui l'aident à revoir ses techniques managériales.
Les 8 et 9 septembre prochains Elodie Lansun, directrice d'Avis Pacificar et Laurent Devémy de MCDC Consulting vont animer une conférence dans le cadre du Congrès international francophone de l'ordre des Conseillers en Ressources Humaines Agréés du Québec, afin de présenter la démarche managériale innovante mise en place chez Avis en Polynésie française.
L'entreprise Pacificar s'est trouvée dans un contexte économique compliqué avec une concurrence agressive et acteur low cost qui fait son entrée sur le marché. L'entreprise doit alors faire des choix stratégique, en effet même si elle propose un service premium, elle doit justifier ses tarifs. Par ailleurs, l'entreprise est aussi confrontée à des salariés démotivés et mécontents. "Il fallait engager les équipes. En tant que manager, nous devons nous adapter. Si nous ne prenons pas le tournant, nous allons droit dans le mur", explique Elodie Lansun. C'est pourquoi, elle fait appel à des consultants qui l'aident à revoir ses techniques managériales.
"Nous avons replacé l'employé au centre de l'entreprise. Ce sont les éléments les plus importants de l'entreprise. Si je fais confiance à mes collaborateurs et qu'ils se sentent bien dans l'entreprise, ils s'investiront dans l'entreprise."
Ces techniques managériales s'appuient sur la communication, mais également des recherches scientifiques. Ainsi, Elodie a pu replacer le client au cœur de l'attention. Les experts conseillent de moins penser aux chiffres, mais plus à l'humain, pour que les salariés s'investissent. "Les chefs d'entreprise qui sont très axés sur les chiffres, je leur demande combien est-ce qu'ils rémunèrent leur conjointe pour qu'elle reste avec eux, ça les choque. Avec les salariés, c'est le même principe. Si je prends soin de mes employés, ils prendront soin de mes clients et les chiffres suivront", constate Jacques Forest, un professeur canadien, professeur et expert en Ressources Humaines.
Ces techniques managériales s'appuient sur la communication, mais également des recherches scientifiques. Ainsi, Elodie a pu replacer le client au cœur de l'attention. Les experts conseillent de moins penser aux chiffres, mais plus à l'humain, pour que les salariés s'investissent. "Les chefs d'entreprise qui sont très axés sur les chiffres, je leur demande combien est-ce qu'ils rémunèrent leur conjointe pour qu'elle reste avec eux, ça les choque. Avec les salariés, c'est le même principe. Si je prends soin de mes employés, ils prendront soin de mes clients et les chiffres suivront", constate Jacques Forest, un professeur canadien, professeur et expert en Ressources Humaines.
Ces techniques de management sont appliquées chez Pacificar depuis bientôt deux ans, "nous avons commencé la mise en place il y a deux ans, mais cette nouvelle méthode de management est totalement opérationnelle depuis un an. Nous avons constaté une hausse du chiffre d'affaire de 1% pour 2015, et des résultats assez exceptionnels au premier trimestre 2016", indique Elodie Lansun.
"Ce qui est bien, c'est que nous pouvons prouver que nous pouvons avoir des innovations managériale en Polynésie française et que nous pouvons les exporter à l'international", se réjouit Laurent Devémy.
Afin de promouvoir ces nouvelles techniques managériales Laurent Devémy, également président de l'association Tahiti Congrès, lance pour 2017 la deuxième édition du Tahiti congrès des ressources humaines prévue du 31 mai au 02 juin 2017. Le thème de l'édition sera : "transformations et mutations : comment préparer un avenir durable pour les organisations et leurs personnels ?".
Enfin, en attendant le congrès, l'association Tahiti congrès a monté le Club idéo, un club de réflexion pour les entreprises muni d'une plateforme d'digitale qui compte déjà 80 membres en Polynésie. La version canadienne sera lancée au moment du congrès international francophone des ressources humaines les 8 et 9 septembre.
L'adhésion au club est de 95 000 francs l'année, les conférences sont à 25 000 francs pour les membres et 45 000 XPF pour les non-adhérents.
"Ce qui est bien, c'est que nous pouvons prouver que nous pouvons avoir des innovations managériale en Polynésie française et que nous pouvons les exporter à l'international", se réjouit Laurent Devémy.
Afin de promouvoir ces nouvelles techniques managériales Laurent Devémy, également président de l'association Tahiti Congrès, lance pour 2017 la deuxième édition du Tahiti congrès des ressources humaines prévue du 31 mai au 02 juin 2017. Le thème de l'édition sera : "transformations et mutations : comment préparer un avenir durable pour les organisations et leurs personnels ?".
Enfin, en attendant le congrès, l'association Tahiti congrès a monté le Club idéo, un club de réflexion pour les entreprises muni d'une plateforme d'digitale qui compte déjà 80 membres en Polynésie. La version canadienne sera lancée au moment du congrès international francophone des ressources humaines les 8 et 9 septembre.
L'adhésion au club est de 95 000 francs l'année, les conférences sont à 25 000 francs pour les membres et 45 000 XPF pour les non-adhérents.