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Programme électoral 2017 pour la Polynésie française du Te Nati - Front national polynésien


Le Te Nati - FNP communique les propositions pour la Polynésie française du Front national et de sa candidate, Marine Le Pen, dans le cadre de l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai 2017 :





Autonomie de la Polynésie française :

Elle doit être renforcée et étendue, pour autant que l’État conserve ses attributions fondamentales (ordre public, défense, justice) ; dans ces conditions, la notion de « pays associé » au sein de la France, avec un statut qui serait adopté conjointement par les Polynésiens et l’État, n’est pas un tabou. Dans la mesure où un tel statut pourrait être celui de la Nouvelle-Calédonie après que ses électeurs auront décidé de demeurer français, la Polynésie française pourrait sans difficulté le revendiquer.

De manière générale, la Polynésie française doit pouvoir contribuer elle-même et sans entraves à son développement économique : les investissements étrangers, y compris chinois, y sont donc les bienvenus.
Cette évolution statutaire donnerait notamment à la collectivité la compétence pour délivrer des visas touristiques et économiques spécifiques.

Grand ministère de l’outre-mer :

Le programme comprend la restauration d’un « vrai » ministère de l’outre-mer doté d’attributions effectives et de moyens correspondants, bien placé dans la hiérarchie gouvernementale, chargé en outre de la politique de la mer dans son champ géographique.

Faire de ce Grand ministère que l’outre-mer redevienne le vecteur de la politique culturelle et économique de la France dans leurs zones géographiques (ainsi, que la Polynésie française redevienne le centre de la politique culturelle et économique de la France dans le Pacifique Sud, et que la Nouvelle-Calédonie le redevienne en Mélanésie).

Réparation des conséquences des essais nucléaires :

Il est scandaleux que l’État n’assume pas ses responsabilités civiles afin de réparer les conséquences de toute nature des essais (santé, environnement), alors même que les Polynésiens loyalistes ont toujours demandé cette réparation avec modération et sans critiquer la France.

Il faut donc en revenir au strict respect des engagements pris par Jacques CHIRAC : ces engagements doivent être sanctuarisés dans la loi organique avec le rétablissement de la Dotation globale pour le développement économique et sanctuarisée à 18 milliards Fcfp et gérée par les autorités de la Polynésie française.

L’arbitrage de la nouvelle structure d’indemnisation sera transféré du ministère de la Défense vers le Grand Ministère de l’outre-mer.

Système de santé :

Il est scandaleux que les Polynésiens reçoivent de la France, par personne, une contribution à leur santé inférieure à celle des étrangers en situation irrégulière ! L’inscription de la préférence nationale dans la Constitution devrait permettre de réorienter des sommes retirées de la contribution à la santé des étrangers vers celle des Polynésiens.

L’État reprendra sa place dans le financement du régime de solidarité territorial, auquel il contribuait à hauteur de 3,5 milliards Fcfp afin de contribuer à l’équilibre du système local de santé dans des conditions décentes et évidemment avec les contrôles nécessaires.

Électricité :

La Polynésie française, par les avancées qu’elle a permises en matière de recherche sur le nucléaire, pourra bénéficier, elle aussi, des fruits de cette recherche, et donc d’une électricité à un prix abordable. En plus de la mise en place d’une Contribution au service public de l’électricité (CSPE), la Polynésie française devra bénéficier des avantages des dernières technologies en énergies renouvelables, et de ce fait, favoriser par de la défiscalisation, l’implantation en Polynésie française de sociétés françaises en recherche et développement.

Éducation :

Aux côtés de la Polynésie, l’État doit reprendre sa place dans le financement de la construction des établissements scolaires. Pour ce faire, rétablir la dotation à 1,8 milliard Fcfp par an afin que la jeunesse de Polynésie française puisse pouvoir étudier dans des conditions matérielles similaires à celles des autres Français du territoire national.

Vu la particularité insulaire de la Polynésie française, l’installation en Polynésie française d’une Université Internationale de la Mer.

Agriculture :

Considérée pendant longtemps comme un comptoir d’importations, la Polynésie française n’a d’autres choix aujourd’hui que de développer ses ressources propres. L’agriculture polynésienne ne couvre actuellement plus que 34 % des besoins alimentaires de la population, le reste des produits de la terre provenant des importations. Inverser cette tendance est essentiel, et le Grand ministère de l’outre-mer accompagnera cette politique locale, particulièrement en la construction de desserte de terrains à vocation agricole.

Fonctionnement de la justice :

Dans le cadre d’une remise en ordre générale de l’institution judiciaire, qui se traduira par sa dépolitisation et le renforcement de l’exigence d’impartialité pesant sur les magistrats, la justice polynésienne sera invitée à traiter convenablement et également tous les justiciables. L’acharnement sur tel ou tel pour des motifs politiques et médiatiques doit cesser ; les droits de la défense seront renforcés.

Défense de nos zones maritimes — Moyens de l’armée

Dans le cadre d’une politique fondée sur la défense, la promotion et la valorisation des zones maritimes françaises, la Polynésie française occupe évidemment une place essentielle.
Dans le cadre d’une redéfinition de nos moyens de défense, il faudra remettre en cause le désengagement de l’armée en Polynésie française poursuivi depuis déjà plusieurs années.

Outre la défense et la surveillance du territoire maritime, faire que les attributions de l’armée française soient à dimension humanitaire, tel que le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles et/ou pour des actions humanitaires locales.

Rédigé par Communiqué le Lundi 13 Février 2017 à 14:31 | Lu 989 fois