LE CAIRE, 24 mars 2014 (AFP) - Le journaliste australien d'Al-Jazeera Peter Greste a affirmé lundi être détenu depuis 3 mois en Egypte sur la base d'accusations "infondées", lors de la troisième audience d'un procès au Caire pour diffusion de fausses nouvelles et aide aux Frères musulmans.
"Nous n'avons vu aucune preuve devant le tribunal susceptible de justifier les charges qui pèsent contre nous ou notre emprisonnement. Nous avons passé trois mois en prison sur la base d'accusations infondées", a déclaré le journaliste de la chaîne qatarie, détenu depuis décembre avec ses confrères égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy et égyptien Baher Mohamed.
Les trois hommes, vêtus de la tenue blanche des prisonniers, ont assisté dans un box pour accusés grillagé et encadré par les forces de sécurité à la troisième audience de leur procès.
"Nous voulons être libres, nous n'avons rien fait de mal", a insisté M. Fahmy.
L'audience de lundi devait être consacrée à l'audition de cinq témoins, dont trois officiers de sécurité, et la prochaine audience a été fixée au 31 mars.
Au total, 20 personnes présentées par le parquet comme des journalistes d'Al-Jazeera sont jugées alors qu'Al-Jazeera assure que seules neuf d'entre elles travaillent pour elle.
Les 16 Egyptiens sont accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et les quatre étrangers de leur avoir fourni "argent, équipements et informations" pour "diffuser de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile dans le pays".
Depuis début juillet et la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les autorités ont lancé une féroce campagne de répression, tuant près de 1.400 manifestants pro-Morsi selon Amnesty International. Des milliers de personnes, en majorité des islamistes, ont été emprisonnées.
Le président intérimaire égyptien Adly Mansour a récemment promis, dans deux lettres envoyées aux familles de MM. Greste et Fahmy, d'aider à régler rapidement ce procès controversé.
"Les lettres du président sont très importantes. Elles garantissent que le procès sera équitable et assurent que la justice est indépendante", a réagi M. Fahmy.
Avant de rejoindre Al-Jazeera, M. Greste avait travaillé pour la BBC, et obtenu le prestigieux prix Peabody en 2011 pour un documentaire sur la Somalie.
"Nous n'avons vu aucune preuve devant le tribunal susceptible de justifier les charges qui pèsent contre nous ou notre emprisonnement. Nous avons passé trois mois en prison sur la base d'accusations infondées", a déclaré le journaliste de la chaîne qatarie, détenu depuis décembre avec ses confrères égypto-canadien Mohamed Fadel Fahmy et égyptien Baher Mohamed.
Les trois hommes, vêtus de la tenue blanche des prisonniers, ont assisté dans un box pour accusés grillagé et encadré par les forces de sécurité à la troisième audience de leur procès.
"Nous voulons être libres, nous n'avons rien fait de mal", a insisté M. Fahmy.
L'audience de lundi devait être consacrée à l'audition de cinq témoins, dont trois officiers de sécurité, et la prochaine audience a été fixée au 31 mars.
Au total, 20 personnes présentées par le parquet comme des journalistes d'Al-Jazeera sont jugées alors qu'Al-Jazeera assure que seules neuf d'entre elles travaillent pour elle.
Les 16 Egyptiens sont accusés d'appartenance à une "organisation terroriste" et les quatre étrangers de leur avoir fourni "argent, équipements et informations" pour "diffuser de fausses nouvelles" faisant croire à une "guerre civile dans le pays".
Depuis début juillet et la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les autorités ont lancé une féroce campagne de répression, tuant près de 1.400 manifestants pro-Morsi selon Amnesty International. Des milliers de personnes, en majorité des islamistes, ont été emprisonnées.
Le président intérimaire égyptien Adly Mansour a récemment promis, dans deux lettres envoyées aux familles de MM. Greste et Fahmy, d'aider à régler rapidement ce procès controversé.
"Les lettres du président sont très importantes. Elles garantissent que le procès sera équitable et assurent que la justice est indépendante", a réagi M. Fahmy.
Avant de rejoindre Al-Jazeera, M. Greste avait travaillé pour la BBC, et obtenu le prestigieux prix Peabody en 2011 pour un documentaire sur la Somalie.