PAPEETE, 24 avril 2017 - Le parti autonomiste Tapura Huiraatira a décidé sans surprise d’appeler officiellement au vote Emmanuel Macron, en Polynésie française pour le second tour de l’élection présidentielle le 6 mai prochain.
Le Tapura Huiraatira a réuni ses cadres en conseil politique, lundi après-midi au siège de sa permanence de Papeete. A l’ordre du jour : arrêter la position du parti pour le second tour de l’élection présidentielle, dans 13 jours ; mais aussi analyser, bureau de vote par bureau de vote, les résultats du scrutin de samedi dernier.
En ce qui concerne la consigne de vote, ce sera Macron. "Je l’ai toujours dit dans mes réunions publiques", a insisté Edouard Fritch lundi en marge du conseil politique de son parti : "s’il y a un deuxième tour avec Marine Le Pen, ce sera tous contre Le Pen. Voilà ! Moi je ne peux pas. Il est évident que nous ne pouvons pas voter pour Le Pen. Et comme je ne veux pas qu’il y ait plus d’abstention... Vous voyez ce qu’il nous reste à faire", a-t-il justifié.
Après avoir défendu la candidature d’Alain Juppé, durant la campagne pour la primaire de la droite et du centre, le Tapura Huiraatira a soutenu la candidature pour l’alternance de François Fillon lors de la campagne pour la présidentielle. Le camp d’Edouard Fritch est d'ailleurs engagé depuis février par une convention avec le parti Les Républicain. Il présentera ses candidats aux législatives avec l’investiture LR, en juin prochain. Mais après la disqualification de François Fillon, dès le premier tour de l’élection présidentielle dimanche au plan national, le parti autonomiste a décidé de soutenir le centriste de gauche Emmanuel Macron, dans son duel face à la candidate d’extrême droite.
"Emmanuel Macron (...) a répondu en partie à nos préoccupations", a plaidé lundi le leader du Tapura. "Je pense en particulier au problème de l’indexation. Il est important que les fonctionnaires d’Etat polynésiens conservent leur niveau de revenu. La division de tous les salaires par deux poserait un sérieux problème. J’ai eu l’entourage d’Emmanuel Macron, ce matin. Il s’est engagé par rapport à l’accord de l’Elysée que nous avons signé avec François Hollande. Cet accord contient toutes les préoccupations que nous avons en matière d’emploi, de développement, d’égalité réelle, de conséquence des essais nucléaires.
De toute façon, travailler avec le président de la République n’est pas une difficulté insurmontable. Nous avons très bien travaillé avec François Hollande. Ce qui m’importe le plus, c’est ce qu’il se passera après l’élection présidentielle. Nous allons redoubler d’efforts pour faire élire nos candidats aux législatives : ils seront notre bras armé à Paris".
Le Tapura Huiraatira a réuni ses cadres en conseil politique, lundi après-midi au siège de sa permanence de Papeete. A l’ordre du jour : arrêter la position du parti pour le second tour de l’élection présidentielle, dans 13 jours ; mais aussi analyser, bureau de vote par bureau de vote, les résultats du scrutin de samedi dernier.
En ce qui concerne la consigne de vote, ce sera Macron. "Je l’ai toujours dit dans mes réunions publiques", a insisté Edouard Fritch lundi en marge du conseil politique de son parti : "s’il y a un deuxième tour avec Marine Le Pen, ce sera tous contre Le Pen. Voilà ! Moi je ne peux pas. Il est évident que nous ne pouvons pas voter pour Le Pen. Et comme je ne veux pas qu’il y ait plus d’abstention... Vous voyez ce qu’il nous reste à faire", a-t-il justifié.
Après avoir défendu la candidature d’Alain Juppé, durant la campagne pour la primaire de la droite et du centre, le Tapura Huiraatira a soutenu la candidature pour l’alternance de François Fillon lors de la campagne pour la présidentielle. Le camp d’Edouard Fritch est d'ailleurs engagé depuis février par une convention avec le parti Les Républicain. Il présentera ses candidats aux législatives avec l’investiture LR, en juin prochain. Mais après la disqualification de François Fillon, dès le premier tour de l’élection présidentielle dimanche au plan national, le parti autonomiste a décidé de soutenir le centriste de gauche Emmanuel Macron, dans son duel face à la candidate d’extrême droite.
"Emmanuel Macron (...) a répondu en partie à nos préoccupations", a plaidé lundi le leader du Tapura. "Je pense en particulier au problème de l’indexation. Il est important que les fonctionnaires d’Etat polynésiens conservent leur niveau de revenu. La division de tous les salaires par deux poserait un sérieux problème. J’ai eu l’entourage d’Emmanuel Macron, ce matin. Il s’est engagé par rapport à l’accord de l’Elysée que nous avons signé avec François Hollande. Cet accord contient toutes les préoccupations que nous avons en matière d’emploi, de développement, d’égalité réelle, de conséquence des essais nucléaires.
De toute façon, travailler avec le président de la République n’est pas une difficulté insurmontable. Nous avons très bien travaillé avec François Hollande. Ce qui m’importe le plus, c’est ce qu’il se passera après l’élection présidentielle. Nous allons redoubler d’efforts pour faire élire nos candidats aux législatives : ils seront notre bras armé à Paris".