Pour l'instant, le président polynésien ne soutient pas "officiellement" la candidature de M.Juppé, mais reconnait qu'il y a "de fortes probabilités" pour qu'il le fasse. Edouard Fritch a affirmé lundi que "c’est le meilleur" candidat pour la présidentielle de 2017.
PAPEETE, 25 juillet 2016 - Le président Fritch, très présent pour la visite en Polynésie française d’Alain Juppé, a estimé lundi que le candidat aux primaires de la droite et du centre serait "le meilleur" candidat pour les présidentielles de 2017.
Si la position d’Edouard Fritch, président de la Polynésie française et leader du mouvement autonomiste Tapura Huiraatira, était jusqu'alors pour le moins circonspecte vis-à-vis de son soutien à Alain Juppé tout laisse croire aujourd’hui qu’un choix est fait.
Il y a quelques jours encore, le parti pris du Tapura Huiraatira était d’attendre l’issue des primaires ouvertes des 20 et 27 novembre prochains, avant de prendre position officiellement pour un candidat à l’élection présidentielle. La préservation des bonnes relations qu’entretient le Pays avec l'Elysée et le gouvernement socialiste à Paris était jusqu'alors mise en avant.
Samedi soir encore, à l’arrivée du candidat aux primaires de la droite et du centre, le président de la Polynésie française rationalisait sa présence à l’aéroport sous couvert d'une posture institutionnelle : l’accueil par le président de la Polynésie française d’un homme d’Etat, ancien premier ministre.
"Je pense que c’est le meilleur"
Lundi, Edouard Fritch est plus précis : "Je veux bien accueillir des personnes sur lesquelles j’ai beaucoup tapé il y a quelques années", a-t-il dit évoquant visiblement le court séjour officiel de François Hollande, en février dernier. "Pourquoi n’irais-je pas accueillir des personnes qui ont rendu de grands services à notre Pays. Il est important, d’autre part, que nous puissions discuter longuement : ce n’est pas lors d’une séance de deux heures que M. Juppé apprendra les difficultés que nous connaissons aujourd’hui. Il est important que je sois présent lors de cette visite et c’est ce que j’ai choisi de faire".
Dimanche, Edouard Fritch était de toutes les visites sur le terrain, au marché de Papeete, à Teva i Uta. De même, il prend part au déplacement d’Alain Juppé à Huahine et Raiatea, lundi et mardi. Interrogé sur le soutien qu’une telle présence assidue peut laisser paraître, Edouard Fritch a annoncé qu’il s’agissait pour l’heure de "sympathie, beaucoup de sympathie". Il a surtout rappelé que, dans la perspectives des présidentielles de 2017, "le peuple polynésien a toujours voté à droite et bien sûr j’irai dans le sens souhaité par mes électeurs" et précisé que dans ce contexte : "Alain Juppé connait bien la Polynésie française et pour moi c’est un très bon candidat. (…) Je pense que c’est le meilleur".
Pour l'instant, le président polynésien ne soutient pas "officiellement" la candidature de M.Juppé, mais a reconnu dimanche qu'il y a "de fortes probabilités" pour qu'il le fasse.
Si la position d’Edouard Fritch, président de la Polynésie française et leader du mouvement autonomiste Tapura Huiraatira, était jusqu'alors pour le moins circonspecte vis-à-vis de son soutien à Alain Juppé tout laisse croire aujourd’hui qu’un choix est fait.
Il y a quelques jours encore, le parti pris du Tapura Huiraatira était d’attendre l’issue des primaires ouvertes des 20 et 27 novembre prochains, avant de prendre position officiellement pour un candidat à l’élection présidentielle. La préservation des bonnes relations qu’entretient le Pays avec l'Elysée et le gouvernement socialiste à Paris était jusqu'alors mise en avant.
Samedi soir encore, à l’arrivée du candidat aux primaires de la droite et du centre, le président de la Polynésie française rationalisait sa présence à l’aéroport sous couvert d'une posture institutionnelle : l’accueil par le président de la Polynésie française d’un homme d’Etat, ancien premier ministre.
"Je pense que c’est le meilleur"
Lundi, Edouard Fritch est plus précis : "Je veux bien accueillir des personnes sur lesquelles j’ai beaucoup tapé il y a quelques années", a-t-il dit évoquant visiblement le court séjour officiel de François Hollande, en février dernier. "Pourquoi n’irais-je pas accueillir des personnes qui ont rendu de grands services à notre Pays. Il est important, d’autre part, que nous puissions discuter longuement : ce n’est pas lors d’une séance de deux heures que M. Juppé apprendra les difficultés que nous connaissons aujourd’hui. Il est important que je sois présent lors de cette visite et c’est ce que j’ai choisi de faire".
Dimanche, Edouard Fritch était de toutes les visites sur le terrain, au marché de Papeete, à Teva i Uta. De même, il prend part au déplacement d’Alain Juppé à Huahine et Raiatea, lundi et mardi. Interrogé sur le soutien qu’une telle présence assidue peut laisser paraître, Edouard Fritch a annoncé qu’il s’agissait pour l’heure de "sympathie, beaucoup de sympathie". Il a surtout rappelé que, dans la perspectives des présidentielles de 2017, "le peuple polynésien a toujours voté à droite et bien sûr j’irai dans le sens souhaité par mes électeurs" et précisé que dans ce contexte : "Alain Juppé connait bien la Polynésie française et pour moi c’est un très bon candidat. (…) Je pense que c’est le meilleur".
Pour l'instant, le président polynésien ne soutient pas "officiellement" la candidature de M.Juppé, mais a reconnu dimanche qu'il y a "de fortes probabilités" pour qu'il le fasse.
