PEKIN, le 1er juin 2015. Le Président Edouard Fritch, accompagné du ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, et du ministre de l’Equipement, Albert Solia, a entamé, lundi, sa visite officielle en Chine par des rencontres avec d’importants médias chinois dans le but de faire mieux connaître et d’assurer la promotion de Tahiti. Il a ainsi répondu, à Pékin, à deux interviews du Quotidien du peuple, le grand journal de ce pays, celles-ci devant notamment être diffusées en texte et video sur les supports numériques de ce média ; puis à Radio Chine international, au cours desquelles il a présenté la Polynésie, retracé les liens établis avec la Chine, notamment depuis la visite à Tahiti du président Jiang Zemin en 2001, et évoqué les perspectives de développement.
Une rencontre avec Hu Haibang, président du conseil d’administration de la Banque chinoise de développement (CDB) a suivi. Cet organisme officiel, aux actifs très importants (plus de 1000 milliards de dollars US), se propose d’aider au financement de projets d’envergure en Polynésie avec des entités chinoises. Le Président Fritch, qui effectue ces jours-ci sa première visite officielle en Chine, a pu mesurer l’intérêt de ses interlocuteurs pour des projets structurants en Polynésie, le dialogue entamé depuis plusieurs mois étant appelé à se concrétiser prochainement.
La délégation de Polynésie française s’est ensuite rendue à l’ambassade de France. L’ambassadeur, Maurice Gourbault-Montagne, connaît la Polynésie. Il a notamment accompagné le Président Jacques Chirac lorsque celui-ci était venu à Tahiti en juillet 2003. Après l’évocation, par la délégation polynésienne, des dossiers dans lequel des investisseurs chinois interviennent déjà ou pourraient intervenir (aquaculture à Hao, intérêt du groupe Hainan pour la Polynésie, projet de câble sous-marin entre Tahiti et l’Amérique du Sud), l’ambassadeur a salué la « volonté d’avancer » du gouvernement polynésien et souligné l’importance du projet aquacole de Tian Rui, à Hao, celui-ci pouvant avoir un effet d’entraînement incitant d’autres entreprises chinoises à investir très rapidement en Polynésie.
Engouement touristique pour la Polynésie. La position « stratégique » de la Polynésie, dans le Pacifique, entre l’Asie et l’Amérique du Sud, est un « atout », a-t-il souligné. Le point d’étape présenté par le président Fritch est à la fois « encourageant et extrêmement positif », a ajouté l’ambassadeur, en évoquant également le projet de loi pour les visas long séjour, pour les Chinois, qui doit passer bientôt au Parlement, à Paris. Une telle avancée serait importante, dans le cadre par exemple, de la création d’unités de type « time share » en Polynésie. L’ambassade a, par ailleurs, rappelé qu’un touriste chinois venant en Polynésie pour moins de 15 jours n’a désormais plus besoin de visa. « Vous avez une vraie marque, porteuse uniquement de connotations positives. Il vous faut capitaliser sur çà », a-t-il été indiqué.
Cet engouement est palpable : il y a ainsi eu 50% de touristes chinois en plus, en Polynésie, entre 2013 et 2014. Les voyages de noce, les férus de golf ou encore des Chinois désireux de fêter leur Nouvel An à l’étranger (voyages intérieurs devenus coûteux à cette période de l’année) sont autant de marchés à développer. L’intérêt de Hainan airlines pour la Polynésie est également un point très positif, celle-ci étant la quatrième compagnie aérienne la plus importante, de par sa taille, en Chine. Les statistiques des deux premiers mois de l’année confirment la croissance du nombre de visiteurs chinois, le total obtenu sur cette période correspondant déjà à la moitié du total de 2014, a précisé le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, la promotion de la destination passant par la participation, pour la première fois, à un important salon dans la région de Shanghai d’ici quelques semaines.
Cette première journée de rencontres a pris fin par un entretien avec Wu Wanliang, le président du conseil d’administration de l’imposant groupe CCECC, créé dans les années 70, qui a rapidement pris une place capitale dans son secteur d’activité, en Chine et même sur la scène internationale. Travaillant sur de nombreux concepts de ports, aéroports et routes à travers le monde, dont des pays du Pacifique et l’outre-mer français, ce groupe pourrait également être mobilisé et apporter son expertise en Polynésie.
Une rencontre avec Hu Haibang, président du conseil d’administration de la Banque chinoise de développement (CDB) a suivi. Cet organisme officiel, aux actifs très importants (plus de 1000 milliards de dollars US), se propose d’aider au financement de projets d’envergure en Polynésie avec des entités chinoises. Le Président Fritch, qui effectue ces jours-ci sa première visite officielle en Chine, a pu mesurer l’intérêt de ses interlocuteurs pour des projets structurants en Polynésie, le dialogue entamé depuis plusieurs mois étant appelé à se concrétiser prochainement.
La délégation de Polynésie française s’est ensuite rendue à l’ambassade de France. L’ambassadeur, Maurice Gourbault-Montagne, connaît la Polynésie. Il a notamment accompagné le Président Jacques Chirac lorsque celui-ci était venu à Tahiti en juillet 2003. Après l’évocation, par la délégation polynésienne, des dossiers dans lequel des investisseurs chinois interviennent déjà ou pourraient intervenir (aquaculture à Hao, intérêt du groupe Hainan pour la Polynésie, projet de câble sous-marin entre Tahiti et l’Amérique du Sud), l’ambassadeur a salué la « volonté d’avancer » du gouvernement polynésien et souligné l’importance du projet aquacole de Tian Rui, à Hao, celui-ci pouvant avoir un effet d’entraînement incitant d’autres entreprises chinoises à investir très rapidement en Polynésie.
Engouement touristique pour la Polynésie. La position « stratégique » de la Polynésie, dans le Pacifique, entre l’Asie et l’Amérique du Sud, est un « atout », a-t-il souligné. Le point d’étape présenté par le président Fritch est à la fois « encourageant et extrêmement positif », a ajouté l’ambassadeur, en évoquant également le projet de loi pour les visas long séjour, pour les Chinois, qui doit passer bientôt au Parlement, à Paris. Une telle avancée serait importante, dans le cadre par exemple, de la création d’unités de type « time share » en Polynésie. L’ambassade a, par ailleurs, rappelé qu’un touriste chinois venant en Polynésie pour moins de 15 jours n’a désormais plus besoin de visa. « Vous avez une vraie marque, porteuse uniquement de connotations positives. Il vous faut capitaliser sur çà », a-t-il été indiqué.
Cet engouement est palpable : il y a ainsi eu 50% de touristes chinois en plus, en Polynésie, entre 2013 et 2014. Les voyages de noce, les férus de golf ou encore des Chinois désireux de fêter leur Nouvel An à l’étranger (voyages intérieurs devenus coûteux à cette période de l’année) sont autant de marchés à développer. L’intérêt de Hainan airlines pour la Polynésie est également un point très positif, celle-ci étant la quatrième compagnie aérienne la plus importante, de par sa taille, en Chine. Les statistiques des deux premiers mois de l’année confirment la croissance du nombre de visiteurs chinois, le total obtenu sur cette période correspondant déjà à la moitié du total de 2014, a précisé le ministre du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, la promotion de la destination passant par la participation, pour la première fois, à un important salon dans la région de Shanghai d’ici quelques semaines.
Cette première journée de rencontres a pris fin par un entretien avec Wu Wanliang, le président du conseil d’administration de l’imposant groupe CCECC, créé dans les années 70, qui a rapidement pris une place capitale dans son secteur d’activité, en Chine et même sur la scène internationale. Travaillant sur de nombreux concepts de ports, aéroports et routes à travers le monde, dont des pays du Pacifique et l’outre-mer français, ce groupe pourrait également être mobilisé et apporter son expertise en Polynésie.