L'ensemble des représentants syndicaux communaux était présent ce lundi en fin de journée, devant la stèle de Pouvanaa a Oopa, à Tarahoi. C'était le moment pour les leaders de la Confédération des Syndicats des Agents Communaux (COSAC) de faire un point sur les différentes revendications portées dans le préavis de grève qui a été déposé dimanche, dans l'ensemble des communes de Polynésie.
PAPEETE, le 29/05/2017 - Une première rencontre qui se tiendra à partir de 10h30, au Haut-commissariat. Les représentants de la Confédération des Syndicats des Agents Communaux (COSAC) ont bien l'intention de faire entendre leur voix, sans quoi la grève sera effective dans plusieurs communes samedi à 0 heures. Parmi les sept points de revendication, le syndicat met en avant le point d'indice qui devrait être réévalué en fonction du coût de la vie au fenua. Autre point, la non-reconnaissance des acquis pour les Agents non-fonctionnaire de l'administration (ANFA).
L'ensemble des représentants syndicaux communaux était présent ce lundi en fin de journée, devant la stèle de Pouvanaa a Oopa, à Tarahoi.
C'était le moment pour les leaders de la Confédération des Syndicats des Agents Communaux (COSAC) de faire un point sur les différentes revendications portées dans le préavis de grève qui a été déposé dimanche, dans l'ensemble des communes de Polynésie.
Sept points sont ainsi mis en avant par l'organisation syndicale. On retrouve d'ailleurs, le point d'indice "qui va découler sur un calendrier de travail pour que les conditions d'augmentation de ce point d'indice soient en fonction de l'évolution du coût de la vie", précise Vatea Heller, vice-président de la COSAC. Mais il y a aussi la non-reconnaissance des acquis, en cas d'intégration au sein de la fonction publique communale. "L'ANFA est plus avantageux pour nous, et on nous force à intégrer la fonction publique communale. Donc, s'ils nous forcent à l'intégrer, il faut que le statut soit avantageux par rapport à l'ANFA".
"En trois ans, nous avons eu la modification de l'article 75 qui inscrit le statut particulier des ANFA dans le marbre de la fonction publique communale. Le décret d'application de cette modification vient nous bloquer puisqu'un agent non-fonctionnaire ne pourra pas gagner plus qu'un fonctionnaire qui fait le même travail, sous la grille des fonctionnaires publics."
Pour Vatea Heller, le statut de la fonction publique communale est avantageux pour les "cadres A". Autre souci, la représentativité syndicale dans les communes qui n'est pas respectée. "Les représentants syndicaux ne sont pas représentés comme des délégués syndicaux. Ce sont de simples agents qui ouvrent plus leurs bouches que d'autres. Et quand ils l'ouvrent trop, eh bien on les vire."
Autant de points que la COSAC veut faire évoluer. Le rendez-vous de ce mardi matin, sera décisif. "Suivant les discussions qui vont se mettre en place, on verra s'il y a une ouverture ou si c'est complètement fermé."
Si aucune issue favorable n'est trouvée d'ici là, la grève sera effective samedi à 0 heures, ce qui compliquerait le déroulement du premier des législatives.
En Polynésie, la COSAC représente 52 % des agents communaux, dont 80 % sont des agents en catégorie C et D.
L'ensemble des représentants syndicaux communaux était présent ce lundi en fin de journée, devant la stèle de Pouvanaa a Oopa, à Tarahoi.
C'était le moment pour les leaders de la Confédération des Syndicats des Agents Communaux (COSAC) de faire un point sur les différentes revendications portées dans le préavis de grève qui a été déposé dimanche, dans l'ensemble des communes de Polynésie.
Sept points sont ainsi mis en avant par l'organisation syndicale. On retrouve d'ailleurs, le point d'indice "qui va découler sur un calendrier de travail pour que les conditions d'augmentation de ce point d'indice soient en fonction de l'évolution du coût de la vie", précise Vatea Heller, vice-président de la COSAC. Mais il y a aussi la non-reconnaissance des acquis, en cas d'intégration au sein de la fonction publique communale. "L'ANFA est plus avantageux pour nous, et on nous force à intégrer la fonction publique communale. Donc, s'ils nous forcent à l'intégrer, il faut que le statut soit avantageux par rapport à l'ANFA".
"En trois ans, nous avons eu la modification de l'article 75 qui inscrit le statut particulier des ANFA dans le marbre de la fonction publique communale. Le décret d'application de cette modification vient nous bloquer puisqu'un agent non-fonctionnaire ne pourra pas gagner plus qu'un fonctionnaire qui fait le même travail, sous la grille des fonctionnaires publics."
Pour Vatea Heller, le statut de la fonction publique communale est avantageux pour les "cadres A". Autre souci, la représentativité syndicale dans les communes qui n'est pas respectée. "Les représentants syndicaux ne sont pas représentés comme des délégués syndicaux. Ce sont de simples agents qui ouvrent plus leurs bouches que d'autres. Et quand ils l'ouvrent trop, eh bien on les vire."
Autant de points que la COSAC veut faire évoluer. Le rendez-vous de ce mardi matin, sera décisif. "Suivant les discussions qui vont se mettre en place, on verra s'il y a une ouverture ou si c'est complètement fermé."
Si aucune issue favorable n'est trouvée d'ici là, la grève sera effective samedi à 0 heures, ce qui compliquerait le déroulement du premier des législatives.
En Polynésie, la COSAC représente 52 % des agents communaux, dont 80 % sont des agents en catégorie C et D.