Le Tahoeraa Huiraatira a réagi, lundi, au projet de loi organique proposé par Marie-Luce Penchard. Pour le parti de Gaston Flosse, le projet Penchard est un « grand bond en arrière pour l’autonomie, et annihile tous les efforts et le chemin parcouru depuis 1984 », et n’arrange en rien les « ambiguïtés apparues depuis la loi Estrosi, ni même ne revoit l’article 156.1 (relatif au dépôt d'une motion de renvoi ndlr) qui paralyse la Polynésie aujourd’hui ».
Réunis samedi matin autour du président du parti, Gaston Flosse, et de son vice-président Edouard Fritch, les membres du parti orange ont étudié le projet de loi avec l’aide de deux techniciens, les juristes Alain Moyrand et Sylvestre Bodin, indique le Tahoeraa dans un communiqué.
Ils ont relevé plusieurs points qu’ils estiment problématiques : la réduction du nombre de ministres à 7 par gouvernement ce qui rend « impossible de gérer sereinement et efficacement toutes les activités qui seraient jugées opportunes pour le développement du pays. » Mais aussi les nouvelles règles applicables à la motion de défiance qui perd sa vocation de « contrôle de l'exécutif » selon le parti orange. Le projet de loi prévoit en effet d’augmenter à 34, contre 29 aujourd’hui, le nombre de représentants signataires pour le dépôt d’une motion de défiance.
Le Tahoeraa se dit prêt à « faire des propositions afin d’améliorer le projet Penchard et faire en sorte que la réforme électorale ne se résume pas à des propositions opportunistes, faites pour l’occasion, mais s’inscrive au contraire dans une démarche d’avenir pour la Polynésie. »
L'UPLD devrait prochainement faire connaître sa position sur le projet de loi de Marie-Luce Penchard. Le groupe était réuni aujourd'hui à l'assemblée de Polynésie. Quant au groupe To tatou ai'a, il doit s'exprimer sur ce thème mardi matin.
Réunis samedi matin autour du président du parti, Gaston Flosse, et de son vice-président Edouard Fritch, les membres du parti orange ont étudié le projet de loi avec l’aide de deux techniciens, les juristes Alain Moyrand et Sylvestre Bodin, indique le Tahoeraa dans un communiqué.
Ils ont relevé plusieurs points qu’ils estiment problématiques : la réduction du nombre de ministres à 7 par gouvernement ce qui rend « impossible de gérer sereinement et efficacement toutes les activités qui seraient jugées opportunes pour le développement du pays. » Mais aussi les nouvelles règles applicables à la motion de défiance qui perd sa vocation de « contrôle de l'exécutif » selon le parti orange. Le projet de loi prévoit en effet d’augmenter à 34, contre 29 aujourd’hui, le nombre de représentants signataires pour le dépôt d’une motion de défiance.
Le Tahoeraa se dit prêt à « faire des propositions afin d’améliorer le projet Penchard et faire en sorte que la réforme électorale ne se résume pas à des propositions opportunistes, faites pour l’occasion, mais s’inscrive au contraire dans une démarche d’avenir pour la Polynésie. »
L'UPLD devrait prochainement faire connaître sa position sur le projet de loi de Marie-Luce Penchard. Le groupe était réuni aujourd'hui à l'assemblée de Polynésie. Quant au groupe To tatou ai'a, il doit s'exprimer sur ce thème mardi matin.
