Apia, Samoa | AFP | lundi 03/09/2017 -La Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie participeront, pour la première fois en tant que membres à part entière, au Forum des Iles du Pacifique, le principal rendez-vous politique d’Océanie, qui débutera mardi à Apia, la capitale des Iles Samoa.
Ces deux collectivités françaises d’outre-mer étaient jusqu’à l’an dernier membres associées du Forum, implicitement réservé aux pays indépendants. Polynésie et Calédonie ont démontré qu’elles disposaient de suffisamment d’autonomie au sein de la République française, pour participer à la stratégie politique océanienne.
Le Forum accueille désormais dix-huit pays, dont l'Australie et la Nouvelle Zélande. Les autres sont surtout de petites îles, mais qui disposent d'une vaste surface maritime.
"Je me sens moins isolé dans mon Pacifique" a déclaré à l’AFP le Président de la Polynésie française Edouard Fritch. Il souhaite agir notamment contre "le réchauffement planétaire", mais aussi sur "la sécurité, le trafic de drogue dans la zone" avec le soutien de l’Etat français.
Cette année, il devrait également être question de la lutte contre le réchauffement climatique, de la surveillance des zones de pêche, et des maladies non-transmissibles, de l’obésité qui cause des ravages sanitaires dans la plupart de ces îles.
Les chefs d’Etat se pencheront enfin sur les menaces de la Corée du Nord envers Guam, une île du Pacifique qui abrite une base américaine.
"On espère que les grandes puissances vont s’impliquer, que la raison l’emportera, et qu’on se rappellera qu’il y a des gens qui vivent dans le vaste océan Pacifique" a déclaré à l’AFP Baron Waqa, Président de la République de Nauru et Président des Small Islands States, un regroupement de petites îles réunies lundi à Apia, à la veille du Forum des Iles du Pacifique.
Ces deux collectivités françaises d’outre-mer étaient jusqu’à l’an dernier membres associées du Forum, implicitement réservé aux pays indépendants. Polynésie et Calédonie ont démontré qu’elles disposaient de suffisamment d’autonomie au sein de la République française, pour participer à la stratégie politique océanienne.
Le Forum accueille désormais dix-huit pays, dont l'Australie et la Nouvelle Zélande. Les autres sont surtout de petites îles, mais qui disposent d'une vaste surface maritime.
"Je me sens moins isolé dans mon Pacifique" a déclaré à l’AFP le Président de la Polynésie française Edouard Fritch. Il souhaite agir notamment contre "le réchauffement planétaire", mais aussi sur "la sécurité, le trafic de drogue dans la zone" avec le soutien de l’Etat français.
Cette année, il devrait également être question de la lutte contre le réchauffement climatique, de la surveillance des zones de pêche, et des maladies non-transmissibles, de l’obésité qui cause des ravages sanitaires dans la plupart de ces îles.
Les chefs d’Etat se pencheront enfin sur les menaces de la Corée du Nord envers Guam, une île du Pacifique qui abrite une base américaine.
"On espère que les grandes puissances vont s’impliquer, que la raison l’emportera, et qu’on se rappellera qu’il y a des gens qui vivent dans le vaste océan Pacifique" a déclaré à l’AFP Baron Waqa, Président de la République de Nauru et Président des Small Islands States, un regroupement de petites îles réunies lundi à Apia, à la veille du Forum des Iles du Pacifique.