Les tilapias seraient morts par asphyxie durant la marée basse.
MAHINA, le 25/07/2017 - Pour l'heure, les enquêtes continuent afin de trouver les raisons de ce fort taux de mortalité de tilapias découverts le week-end dernier, au niveau de l'embouchure de la Pointe Vénus. Ce mardi, une équipe de la direction de l'environnement s'est rendue sur place afin d'effectuer des prélèvements dans l'eau. Selon les premiers éléments de l'enquête, la piste criminelle serait écartée. Il semblerait que ces tilapias soient morts d'asphyxie.
Près de 200 tilapias ont été découverts la bouche grande ouverte sur sable noir de la Pointe Vénus au niveau de l'embouchure de la Te Vai Rupe, le week-end dernier. Un spectacle chaotique qui a intrigué les nombreux baigneurs et usagers du site, depuis vendredi.
Alerté par notre rédaction, le service de l'Hygiène va ouvrir une enquête pour déterminer les causes de ce fort taux de mortalité.
De son côté, la direction de l'environnement a envoyé une équipe sur place, ce mardi matin, pour réaliser des prélèvements dans l'eau.
Et selon un habitant de Mahina, ce n'est pas la première fois qu'un tel scénario arrive.
QUI SERAIT L'ORIGINE DE CETTE CATASTROPHE ?
Choqué par ce qui est arrivé, le maire de la commune entend sévir les personnes qui pourraient être à l'origine de cette catastrophe.
"Il semblerait - mais nous n'avons aucune certitude à ce niveau-là, donc, je reste très prudent sur les déclarations – que des produits toxiques et chimiques aient été versés malencontreusement dans la Te Vai Rupe", lâche Damas Teuira, maire de Mahina.
"Il y a pu y avoir un déversement d'un produit chimique dans cette zone. Mais il n'y a pas d'industriels connus vers la Pointe Vénus. Nous sommes en train de mener l'enquête pour connaître l'origine de cette mort", explique Glenda Mélix, directrice du service de l'Hygiène.
"Et si c'est le cas, eh bien, j'en appelle au bon sens des populations, et au respect de l'environnement. Tout va dépendre des analyses, mais c'est sûr que je vais réprimander les pollueurs. Et c'est un sujet sur lequel nous avons longuement débattu avec les élus de Mahina. Après charge à nous de monter tous les mécanismes juridiques et administratifs pour intervenir sans difficultés sur les personnes qui polluent de manière volontaire ou par inadvertance, afin de leur inculquer les valeurs du respect de l'environnement", rajoute le premier magistrat de Mahina.
Finalement, d'après les premiers éléments de l'enquête reçus ce mardi en milieu d'après-midi, il n'y aurait pas eu de contamination volontaire. "Selon l'Hygiène, les poissons ont été confrontés à un manque d'hygiène durant la marée basse. Ils se seraient retrouvés piégés. C'est l'explication plausible que l'on me donne puisque aucune trace de produit dangereux n'ait été retrouvée dans l'eau de la Te Vai Rupe", raconte Damas Teuira.
Rassuré, le maire de Mahina espère que ce scénario ne se répètera pas. "Ça m'a choqué pour plusieurs raisons, ce sont des ressources naturelles qui traversent le long de la Pointe Vénus. Aujourd'hui, la volonté de la commune est de préserver cette relation avec la nature. On a beaucoup parlé de Mahina, ces derniers temps, sur l'adduction en eau et les vallées, et la Te Vai Rupe en fait partie."
Enfin, d'autres poissons morts ont été découverts dans la rivière de la Punaruu. "Ils seraient également morts par asphyxie, et le scénario serait identique à celui de Mahina", précise Damas Teuira.
Près de 200 tilapias ont été découverts la bouche grande ouverte sur sable noir de la Pointe Vénus au niveau de l'embouchure de la Te Vai Rupe, le week-end dernier. Un spectacle chaotique qui a intrigué les nombreux baigneurs et usagers du site, depuis vendredi.
Alerté par notre rédaction, le service de l'Hygiène va ouvrir une enquête pour déterminer les causes de ce fort taux de mortalité.
De son côté, la direction de l'environnement a envoyé une équipe sur place, ce mardi matin, pour réaliser des prélèvements dans l'eau.
Et selon un habitant de Mahina, ce n'est pas la première fois qu'un tel scénario arrive.
QUI SERAIT L'ORIGINE DE CETTE CATASTROPHE ?
Choqué par ce qui est arrivé, le maire de la commune entend sévir les personnes qui pourraient être à l'origine de cette catastrophe.
"Il semblerait - mais nous n'avons aucune certitude à ce niveau-là, donc, je reste très prudent sur les déclarations – que des produits toxiques et chimiques aient été versés malencontreusement dans la Te Vai Rupe", lâche Damas Teuira, maire de Mahina.
"Il y a pu y avoir un déversement d'un produit chimique dans cette zone. Mais il n'y a pas d'industriels connus vers la Pointe Vénus. Nous sommes en train de mener l'enquête pour connaître l'origine de cette mort", explique Glenda Mélix, directrice du service de l'Hygiène.
"Et si c'est le cas, eh bien, j'en appelle au bon sens des populations, et au respect de l'environnement. Tout va dépendre des analyses, mais c'est sûr que je vais réprimander les pollueurs. Et c'est un sujet sur lequel nous avons longuement débattu avec les élus de Mahina. Après charge à nous de monter tous les mécanismes juridiques et administratifs pour intervenir sans difficultés sur les personnes qui polluent de manière volontaire ou par inadvertance, afin de leur inculquer les valeurs du respect de l'environnement", rajoute le premier magistrat de Mahina.
Finalement, d'après les premiers éléments de l'enquête reçus ce mardi en milieu d'après-midi, il n'y aurait pas eu de contamination volontaire. "Selon l'Hygiène, les poissons ont été confrontés à un manque d'hygiène durant la marée basse. Ils se seraient retrouvés piégés. C'est l'explication plausible que l'on me donne puisque aucune trace de produit dangereux n'ait été retrouvée dans l'eau de la Te Vai Rupe", raconte Damas Teuira.
Rassuré, le maire de Mahina espère que ce scénario ne se répètera pas. "Ça m'a choqué pour plusieurs raisons, ce sont des ressources naturelles qui traversent le long de la Pointe Vénus. Aujourd'hui, la volonté de la commune est de préserver cette relation avec la nature. On a beaucoup parlé de Mahina, ces derniers temps, sur l'adduction en eau et les vallées, et la Te Vai Rupe en fait partie."
Enfin, d'autres poissons morts ont été découverts dans la rivière de la Punaruu. "Ils seraient également morts par asphyxie, et le scénario serait identique à celui de Mahina", précise Damas Teuira.