Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 16/09/2016 - La France a fortement accru la surface de ses aires marines protégées ces deux dernières années, qui représentent désormais 21% du total, a indiqué vendredi à Washington la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, estimant que l'océan devait être reconnu comme patrimoine commun de l'humanité.
C'est l'une des principales annonces que la présidente de la COP21 a faite dans le cadre de la conférence "Our Ocean", qui se tient depuis jeudi à Washington sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Il y a deux ans, seulement 4% des étendues marines de la France, deuxième plus grande nation maritime au monde derrière les Etats-Unis, étaient protégées, a rappelé la ministre également en charge du ministère de la Mer, dans un entretien avec l'AFP.
Après les sanctuaires marins du Cap Corse, de la Mer des Pertuis et bientôt de la Martinique, la France vient de créer une zone protégée dans les douze milles nautiques autour de l'atoll de Clipperton, dans le nord du Pacifique, et a étendu sa réserve marine des terres australes et antarctiques, a-t-elle précisé.
Mme Royal a également lancé à Washington une coalition avec le Maroc et Monaco pour l'interdiction généralisée des sacs plastiques jetables qui créent une pollution importante et dévastatrice pour les écosystèmes marins dans le monde.
La ministre a aussi annoncé avec son homologue marocain la création d'un partenariat pour la Méditerranée avec onze des 21 pays riverains représentés à la conférence de Washington dans le cadre de son "Plan Méditerranée" lancé fin juin.
Il s'agit de réduire les pollutions (eaux usées, déchets industriels...), d'assainir, d'encourager le développement de l'énergie renouvelable dans les petites îles et de créer des aires protégées dans l'ensemble du bassin méditerranéen, une mer aux écosystèmes d'une très grande richesse mais aussi l'un des espaces marins les plus fragiles avec l'accroissement des populations vivant sur les zones côtières.
La France envisage la tenue d'un conférence avec les chefs d'Etat et de gouvernement des 21 pays du pourtour méditerranéen en janvier 2017 pour faire avancer ce projet qui vise à fédérer et à intensifier les initiatives et efforts d'assainissement et de protection de la Méditerranée, plus grand espace touristique mondial, a expliqué Mme Royal.
La ministre a relevé que les océans étaient absents des conférences sur le climat qui se tiennent depuis vingt ans alors qu'ils couvrent 70 % de la planète et que 80 % de la population mondiale vit à moins de 100 km d'un littoral.
La COP 21 à Paris en décembre dernier a été la première conférence des Nations unies sur les changements climatiques où les océans ont été inscrits au programme, a-t-elle noté.
Mme Royal a enfin jugé "possible" que l'accord de Paris sur le climat entre en vigueur d'ici la fin de l'année.
"Je pense que c'est en bonne voie vu que les Etats-Unis et la Chine (les deux plus grands émetteurs de CO2, ndlr) l'ont ratifié. Mais il y a encore du travail", a déclaré la ministre.
C'est l'une des principales annonces que la présidente de la COP21 a faite dans le cadre de la conférence "Our Ocean", qui se tient depuis jeudi à Washington sous l'égide du secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Il y a deux ans, seulement 4% des étendues marines de la France, deuxième plus grande nation maritime au monde derrière les Etats-Unis, étaient protégées, a rappelé la ministre également en charge du ministère de la Mer, dans un entretien avec l'AFP.
Après les sanctuaires marins du Cap Corse, de la Mer des Pertuis et bientôt de la Martinique, la France vient de créer une zone protégée dans les douze milles nautiques autour de l'atoll de Clipperton, dans le nord du Pacifique, et a étendu sa réserve marine des terres australes et antarctiques, a-t-elle précisé.
Mme Royal a également lancé à Washington une coalition avec le Maroc et Monaco pour l'interdiction généralisée des sacs plastiques jetables qui créent une pollution importante et dévastatrice pour les écosystèmes marins dans le monde.
La ministre a aussi annoncé avec son homologue marocain la création d'un partenariat pour la Méditerranée avec onze des 21 pays riverains représentés à la conférence de Washington dans le cadre de son "Plan Méditerranée" lancé fin juin.
Il s'agit de réduire les pollutions (eaux usées, déchets industriels...), d'assainir, d'encourager le développement de l'énergie renouvelable dans les petites îles et de créer des aires protégées dans l'ensemble du bassin méditerranéen, une mer aux écosystèmes d'une très grande richesse mais aussi l'un des espaces marins les plus fragiles avec l'accroissement des populations vivant sur les zones côtières.
La France envisage la tenue d'un conférence avec les chefs d'Etat et de gouvernement des 21 pays du pourtour méditerranéen en janvier 2017 pour faire avancer ce projet qui vise à fédérer et à intensifier les initiatives et efforts d'assainissement et de protection de la Méditerranée, plus grand espace touristique mondial, a expliqué Mme Royal.
La ministre a relevé que les océans étaient absents des conférences sur le climat qui se tiennent depuis vingt ans alors qu'ils couvrent 70 % de la planète et que 80 % de la population mondiale vit à moins de 100 km d'un littoral.
La COP 21 à Paris en décembre dernier a été la première conférence des Nations unies sur les changements climatiques où les océans ont été inscrits au programme, a-t-elle noté.
Mme Royal a enfin jugé "possible" que l'accord de Paris sur le climat entre en vigueur d'ici la fin de l'année.
"Je pense que c'est en bonne voie vu que les Etats-Unis et la Chine (les deux plus grands émetteurs de CO2, ndlr) l'ont ratifié. Mais il y a encore du travail", a déclaré la ministre.