Nouméa, France | AFP | lundi 11/09/2016 - Le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a présenté lundi un plan d'urgence pour le maintien de l'emploi, en raison du repli de l'économie de l'archipel dû à la fin de grands chantiers et à la dégringolade des prix du nickel.
"La bulle des grands travaux (publics et miniers, ndlr) s'est arrêtée en 2011 puis en 2015 s'est greffée la crise du nickel sans précédent que nous connaissons", a déclaré à la presse Philippe Germain (centre-droit), président du gouvernement.
"Depuis deux à trois ans, on n'arrive plus à créer d'emploi, il faut faire en sorte de maintenir l'existant pour que la situation ne se dégrade pas plus", a-t-il ajouté.
"En Nouvelle‐Calédonie, il n’existe pas d’enquête emploi, contrairement à la métropole", affirme sur son site internet l'Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie (Isee), qui précise néanmoins que le taux de chômage s'établissait à 14,7 % au dernier recensement de la population en 2014, soit un niveau légèrement supérieur à 2009.
Baptisé Plan d'urgence local de soutien à l'emploi (Pulse), ce train de mesures, mis en oeuvre avec les provinces de Nouvelle-Calédonie, a été chiffré à 3,3 milliards CFP (27,5 millions euros) et couvre l'exercice 2016-2017.
La création de guichets uniques destinés à apporter assistance aux entreprises en difficulté ou aux personnes en recherche d'emploi et la création de primes à l'emploi sont notamment prévues.
La prise en charge du chômage partiel va être étendue de 900 à 1.800 heures par an et par salarié et sera augmentée de 66% à 100% du salaire minimum, tandis qu'une avance de 25% sera systématiquement faite aux entreprises qui ont décroché un marché public de moins de 100 millions CFP.
En outre, 1,7 milliard (14 millions euros) d'investissement inscrit au budget 2016 mais non engagés vont être réaffectés à des travaux routiers et des infrastructures scolaires.
Le plan comprend également une relance du dispositif du prêt à taux zéro ainsi qu'une prise en charge dans la province sud, qui concentre l'activité économique, des cotisations patronales et des salaires des sous-traitants de l'industrie métallurgique et de certaines entreprises du BTP en difficulté.
Philippe Germain a estimé qu'il s'agissait d'un plan "de transition", dans l'espoir que les nombreux chantiers publics et privés en projet - bus urbain, aménagement du centre-ville, réhabilitation de quartiers, construction d'une marina, d'hypermarchés et d'un hôtel cinq étoiles... -, relancent la machine économique dans les années à venir.
"La bulle des grands travaux (publics et miniers, ndlr) s'est arrêtée en 2011 puis en 2015 s'est greffée la crise du nickel sans précédent que nous connaissons", a déclaré à la presse Philippe Germain (centre-droit), président du gouvernement.
"Depuis deux à trois ans, on n'arrive plus à créer d'emploi, il faut faire en sorte de maintenir l'existant pour que la situation ne se dégrade pas plus", a-t-il ajouté.
"En Nouvelle‐Calédonie, il n’existe pas d’enquête emploi, contrairement à la métropole", affirme sur son site internet l'Institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie (Isee), qui précise néanmoins que le taux de chômage s'établissait à 14,7 % au dernier recensement de la population en 2014, soit un niveau légèrement supérieur à 2009.
Baptisé Plan d'urgence local de soutien à l'emploi (Pulse), ce train de mesures, mis en oeuvre avec les provinces de Nouvelle-Calédonie, a été chiffré à 3,3 milliards CFP (27,5 millions euros) et couvre l'exercice 2016-2017.
La création de guichets uniques destinés à apporter assistance aux entreprises en difficulté ou aux personnes en recherche d'emploi et la création de primes à l'emploi sont notamment prévues.
La prise en charge du chômage partiel va être étendue de 900 à 1.800 heures par an et par salarié et sera augmentée de 66% à 100% du salaire minimum, tandis qu'une avance de 25% sera systématiquement faite aux entreprises qui ont décroché un marché public de moins de 100 millions CFP.
En outre, 1,7 milliard (14 millions euros) d'investissement inscrit au budget 2016 mais non engagés vont être réaffectés à des travaux routiers et des infrastructures scolaires.
Le plan comprend également une relance du dispositif du prêt à taux zéro ainsi qu'une prise en charge dans la province sud, qui concentre l'activité économique, des cotisations patronales et des salaires des sous-traitants de l'industrie métallurgique et de certaines entreprises du BTP en difficulté.
Philippe Germain a estimé qu'il s'agissait d'un plan "de transition", dans l'espoir que les nombreux chantiers publics et privés en projet - bus urbain, aménagement du centre-ville, réhabilitation de quartiers, construction d'une marina, d'hypermarchés et d'un hôtel cinq étoiles... -, relancent la machine économique dans les années à venir.