Un cocktail a été offert par le Haut-commissaire de la République à l’occasion du départ de M. Philippe LACOMBE, Directeur de l’Institut de recherche
pour le développement en Polynésie française, promu Recteur de l’académie de Guyane
Le Haut-Commissaire de la République, M. Lionel BEFFRE a convié, ce vendredi soir, autour du verre de l’amitié, des représentants de la communauté scientifique de Polynésie française, en présence de M. Tea FROGIER, Directrice de la recherche du Pays et Présidente de l’IFRECOR , pour féliciter M. Philippe LACOMBE pour sa promotion comme Recteur de l’académie de Guyane. Département d’Outre-mer qu’il connait déjà puisque M. Lacombe a été affecté en 2009, à Cayenne, en qualité de Délégué à la Recherche et à la Technologie.
Directeur de l’institut de recherche pour le développement en Polynésie française depuis deux ans, Philippe LACOMBE est professeur des universités, ancien professeur d’EPS, docteur en sociologie depuis 1993. Auparavant, il a enseigné à l’université de Rennes-II, de 1989 à 1996, puis à l’université de Bretagne occidentale, dont il a été le vice-président de 1997 à 2001. Doyen de l’UFR Sport et éducation physique de cette université en 2001, il a ensuite été directeur de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) entre 2004 et 2008. Il a aussi été directeur de l’Observatoire national de l’enfance en danger en 2010-2011.
pour le développement en Polynésie française, promu Recteur de l’académie de Guyane
Le Haut-Commissaire de la République, M. Lionel BEFFRE a convié, ce vendredi soir, autour du verre de l’amitié, des représentants de la communauté scientifique de Polynésie française, en présence de M. Tea FROGIER, Directrice de la recherche du Pays et Présidente de l’IFRECOR , pour féliciter M. Philippe LACOMBE pour sa promotion comme Recteur de l’académie de Guyane. Département d’Outre-mer qu’il connait déjà puisque M. Lacombe a été affecté en 2009, à Cayenne, en qualité de Délégué à la Recherche et à la Technologie.
Directeur de l’institut de recherche pour le développement en Polynésie française depuis deux ans, Philippe LACOMBE est professeur des universités, ancien professeur d’EPS, docteur en sociologie depuis 1993. Auparavant, il a enseigné à l’université de Rennes-II, de 1989 à 1996, puis à l’université de Bretagne occidentale, dont il a été le vice-président de 1997 à 2001. Doyen de l’UFR Sport et éducation physique de cette université en 2001, il a ensuite été directeur de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) entre 2004 et 2008. Il a aussi été directeur de l’Observatoire national de l’enfance en danger en 2010-2011.
Présentation de l’IRD
Historique
• 1964 : création du centre ORSTOM à Papeete.
• 1982 : construction du nouveau centre ORSTOM à Arue.
Présentation
L'institut de Recherche pour le Développement a joué un rôle important dans le développement de la recherche en Polynésie française. Il connaît une relance de ses activités avec la création du Centre Polynésien de Recherche et de valorisation de la Biodiversité Insulaire (CPRBI) sur le Site IRD d’Arue, officiellement inauguré en septembre 2010.
Ce campus fédère les activités de recherche de trois institutions : l’Université de Polynésie française, l’Institut Louis Malardé et l’IRD autour des grands enjeux liés à la biodiversité et à l’utilisation durable des ressources naturelles.
Le Centre Polynésien de Recherche sur la Biodiversité Insulaire (CPRBI)
Il rassemble depuis 2009 sur le site de l’IRD d’Arue plus de 30 chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants des trois institutions partenaires de ce projet : l’université de Polynésie française, l’Institut Louis Malardé et l’IRD. Les équipes spécialisées dans les domaines de la chimie, de la biologie moléculaire et marine, et de la microbiologie sont réunies dans un programme de recherches portant sur « la biodiversité terrestre et marine : valorisation des ressources naturelles et gestion des risques ».
Principaux programmes ou thèmes de recherches
- Programme financé par le FED et piloté par le service polynésien de la Perliculture de professionnalisation et pérennisation de la perliculture. De nombreux partenaires (UPF, IFREMER, IRD…) y participent. Deux voies de recherche sont explorées par les équipes de l’IRD : l’une étudie les variations spatio-temporelles du milieu pour modéliser l’hydrodynamisme lagunaire, l’autre les variations spatio-temporelles des sources de nourriture de l’huître perlière.
- Programme ANR Aristocya : analyse de risques toxiques liés au développement de cyanobactéries benthiques marines en zone tropicale. Ce programme mobilise sept équipes appartenant à différentes institutions (l’Institut Louis Malardé de Polynésie française, l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie, l’ARVAM (Agence pour la recherche et la valorisation marine) de La Réunion, l’Institut Pasteur de Paris, l’Ifremer de Nantes et l’Institut de Neurobiologie Alfred Fessard du CNRS
- Programme Adaptation et chimiodiversité en milieu insulaire : exploration de la chimiodiversité qu’elle soit d’origine végétale ou marine est menée par les équipes de l’UMR 7138 (IRD-MNHN-Paris-VI), en partenariat avec l’UPF en intégrant dans une même approche la taxonomie, la systématique moléculaire, la phylogénie, et la chimie des métabolites secondaires. Autres programmes régionaux et internationaux ANR GAIUS : Gouvernance des aires marines protégées pour la gestion durable de la biodiversité et des usages côtiers. CRISP : Initiatives Corail pour le Pacifique.
Quelques dossiers phares récents de l’IRD :
- Ouvrage des 50 ans de recherche en Polynésie :
Édité par l’IRD avec le soutien des ministères de la Recherche polynésien et métropolitain, cet ouvrage constitue un outil de restitution à la société civile des résultats de grands programmes de recherche conduits localement depuis 50 ans, dans les domaines de l’environnement, de la santé et des sociétés. Ayant mobilisé de nombreux chercheurs, cet ouvrage richement illustré met l’accent sur l’impact de la recherche sur le développement en Polynésie française. Tous les résumés sont traduits en tahitien.
- Programme Marquesas - Patrimoine biologique des Marquises
Le programme Marquesas a pour principal objectif de caractériser certains éléments du patrimoine biologique, espèces et/ou habitat, végétaux et marins, de l’Archipel des Marquises.
Durant les années 2009 et 2011, ce programme, soutenu par l’Etat et la Polynésie a mobilisé les chercheurs de plusieurs disciplines : botanistes, ethnobotanistes, chimistes, ethno-pharmacologues, anthropologues… afin de prendre en compte les multiples composantes de la notion de patrimoine, du point de vue des scientifiques mais aussi des populations concernées. Plusieurs séminaires ont réuni des scientifiques et des membres de l’Académie des Marquises, permettant de prendre en compte les avis et propositions des spécialistes de la culture marquisienne.
• 1964 : création du centre ORSTOM à Papeete.
• 1982 : construction du nouveau centre ORSTOM à Arue.
Présentation
L'institut de Recherche pour le Développement a joué un rôle important dans le développement de la recherche en Polynésie française. Il connaît une relance de ses activités avec la création du Centre Polynésien de Recherche et de valorisation de la Biodiversité Insulaire (CPRBI) sur le Site IRD d’Arue, officiellement inauguré en septembre 2010.
Ce campus fédère les activités de recherche de trois institutions : l’Université de Polynésie française, l’Institut Louis Malardé et l’IRD autour des grands enjeux liés à la biodiversité et à l’utilisation durable des ressources naturelles.
Le Centre Polynésien de Recherche sur la Biodiversité Insulaire (CPRBI)
Il rassemble depuis 2009 sur le site de l’IRD d’Arue plus de 30 chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants des trois institutions partenaires de ce projet : l’université de Polynésie française, l’Institut Louis Malardé et l’IRD. Les équipes spécialisées dans les domaines de la chimie, de la biologie moléculaire et marine, et de la microbiologie sont réunies dans un programme de recherches portant sur « la biodiversité terrestre et marine : valorisation des ressources naturelles et gestion des risques ».
Principaux programmes ou thèmes de recherches
- Programme financé par le FED et piloté par le service polynésien de la Perliculture de professionnalisation et pérennisation de la perliculture. De nombreux partenaires (UPF, IFREMER, IRD…) y participent. Deux voies de recherche sont explorées par les équipes de l’IRD : l’une étudie les variations spatio-temporelles du milieu pour modéliser l’hydrodynamisme lagunaire, l’autre les variations spatio-temporelles des sources de nourriture de l’huître perlière.
- Programme ANR Aristocya : analyse de risques toxiques liés au développement de cyanobactéries benthiques marines en zone tropicale. Ce programme mobilise sept équipes appartenant à différentes institutions (l’Institut Louis Malardé de Polynésie française, l’Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie, l’ARVAM (Agence pour la recherche et la valorisation marine) de La Réunion, l’Institut Pasteur de Paris, l’Ifremer de Nantes et l’Institut de Neurobiologie Alfred Fessard du CNRS
- Programme Adaptation et chimiodiversité en milieu insulaire : exploration de la chimiodiversité qu’elle soit d’origine végétale ou marine est menée par les équipes de l’UMR 7138 (IRD-MNHN-Paris-VI), en partenariat avec l’UPF en intégrant dans une même approche la taxonomie, la systématique moléculaire, la phylogénie, et la chimie des métabolites secondaires. Autres programmes régionaux et internationaux ANR GAIUS : Gouvernance des aires marines protégées pour la gestion durable de la biodiversité et des usages côtiers. CRISP : Initiatives Corail pour le Pacifique.
Quelques dossiers phares récents de l’IRD :
- Ouvrage des 50 ans de recherche en Polynésie :
Édité par l’IRD avec le soutien des ministères de la Recherche polynésien et métropolitain, cet ouvrage constitue un outil de restitution à la société civile des résultats de grands programmes de recherche conduits localement depuis 50 ans, dans les domaines de l’environnement, de la santé et des sociétés. Ayant mobilisé de nombreux chercheurs, cet ouvrage richement illustré met l’accent sur l’impact de la recherche sur le développement en Polynésie française. Tous les résumés sont traduits en tahitien.
- Programme Marquesas - Patrimoine biologique des Marquises
Le programme Marquesas a pour principal objectif de caractériser certains éléments du patrimoine biologique, espèces et/ou habitat, végétaux et marins, de l’Archipel des Marquises.
Durant les années 2009 et 2011, ce programme, soutenu par l’Etat et la Polynésie a mobilisé les chercheurs de plusieurs disciplines : botanistes, ethnobotanistes, chimistes, ethno-pharmacologues, anthropologues… afin de prendre en compte les multiples composantes de la notion de patrimoine, du point de vue des scientifiques mais aussi des populations concernées. Plusieurs séminaires ont réuni des scientifiques et des membres de l’Académie des Marquises, permettant de prendre en compte les avis et propositions des spécialistes de la culture marquisienne.