CANBERRA, vendredi 7 janvier 2011 (Flash d'Océanie) – Le gouvernement australien a salué vendredi la conclusion d’un accord qualifié d’important en matière de lutte contre la pêche illicite et non signalée, signé avec le gouvernement français et qui prévoit désormais une plus grande coopération et interopérabilité entre bâtiments chargés de! surveiller les eaux territoriales.
Dans un communiqué conjoint, trois membres du gouvernement australien Brendan O'Connor (intérieur), Martin Ferguson (affaires étrangères par intérim) et Mike Kelly (secrétaire d’État à l’agriculture, aux pêches et aux forêts) précisent que cet accord couvre essentiellement les mers australes proches de l’Antarctique, au Sud de l’Océan indien (territoires australiens de l’île Heard, de l’île McDonald, et territoires français des îles Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam).
Cet accord s’appuie sur le principe de patrouilles dites « coopératives », en fait des missions de surveillance incluant systématiquement sur un bateau d’une des parties, des représentants de l’autre partie.
Ce principe de réciprocité, basé aussi sur le principe de proximité et d’ « intérêts partagés » des territoires australiens et français dans cette zone, « permet aux patrouilles conjointe australiennes et françaises de faire appliquer leurs lois en matière de pêche dans leurs zones économiques exclusives (ZEE) respectives et dans les mers territoriales de l’Océan Austral ».
Ces échanges de protocoles s’appliquent notamment dans des situations d’abordage, de poursuite, d’arraisonnement, d’inspection, de fouilles et de saisie d’éventuelles cargaisons de poissons.
« Cet accord d’avant-garde et innovant renforce les relations de forte coopération entre l’Australie et la France et enverra un important message aux pêcheurs illicites », a estimé le ministre des affaires étrangères par intérim, Martin Ferguson, qui parle d’effet dissuasif et ajoute qu’une partie des ressources techniques utilisées lors de ces missions de police des pêches vient aussi de la détection à distance.
Les premières missions conjointes franco-australiennes ont débuté dans ces régions maritimes en 2005.
Dans la pratique, « pour que des vaisseaux australiens puissent faire appliquer la loi française dans les eaux françaises, un agent français doit être à bord, et vice-versa, lorsque des vaisseaux français se trouvent dans les eaux australiennes », explique le gouvernement.
Dans le Pacifique, la France et l’Australie assurent aussi des missions de surveillance et de police des pêches dans leurs eaux, mais aussi dans les eaux de pays bénéficiant de quotas annuels d’heure de telles missions mises à disposition de pays comme mélanésiens, polynésiens ou micronésiens.
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, s’appuyant sur l’accord « FRANZ » (signé en décembre 1992 et qui prévoit une coordination des moyens civilo-militaires dans des situations d’aide à des pays océaniens frappés par des catastrophes naturelles) avaient envisagé au cours des cinq dernières années d’étendre le principe de cet accord à celui de patrouilles conjointes mises à dispositions des pays riverains avec pour principale vocation la lutte contre la pêche illicite et non signalées, considérée comme en pleine recrudescence dans le Pacifique.
Ce concept tripartite « FRANZ-pêches » n’a toutefois pas encore abouti.
Dans un communiqué conjoint, trois membres du gouvernement australien Brendan O'Connor (intérieur), Martin Ferguson (affaires étrangères par intérim) et Mike Kelly (secrétaire d’État à l’agriculture, aux pêches et aux forêts) précisent que cet accord couvre essentiellement les mers australes proches de l’Antarctique, au Sud de l’Océan indien (territoires australiens de l’île Heard, de l’île McDonald, et territoires français des îles Kerguelen, Crozet, Saint-Paul et Amsterdam).
Cet accord s’appuie sur le principe de patrouilles dites « coopératives », en fait des missions de surveillance incluant systématiquement sur un bateau d’une des parties, des représentants de l’autre partie.
Ce principe de réciprocité, basé aussi sur le principe de proximité et d’ « intérêts partagés » des territoires australiens et français dans cette zone, « permet aux patrouilles conjointe australiennes et françaises de faire appliquer leurs lois en matière de pêche dans leurs zones économiques exclusives (ZEE) respectives et dans les mers territoriales de l’Océan Austral ».
Ces échanges de protocoles s’appliquent notamment dans des situations d’abordage, de poursuite, d’arraisonnement, d’inspection, de fouilles et de saisie d’éventuelles cargaisons de poissons.
« Cet accord d’avant-garde et innovant renforce les relations de forte coopération entre l’Australie et la France et enverra un important message aux pêcheurs illicites », a estimé le ministre des affaires étrangères par intérim, Martin Ferguson, qui parle d’effet dissuasif et ajoute qu’une partie des ressources techniques utilisées lors de ces missions de police des pêches vient aussi de la détection à distance.
Les premières missions conjointes franco-australiennes ont débuté dans ces régions maritimes en 2005.
Dans la pratique, « pour que des vaisseaux australiens puissent faire appliquer la loi française dans les eaux françaises, un agent français doit être à bord, et vice-versa, lorsque des vaisseaux français se trouvent dans les eaux australiennes », explique le gouvernement.
Dans le Pacifique, la France et l’Australie assurent aussi des missions de surveillance et de police des pêches dans leurs eaux, mais aussi dans les eaux de pays bénéficiant de quotas annuels d’heure de telles missions mises à disposition de pays comme mélanésiens, polynésiens ou micronésiens.
La France, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, s’appuyant sur l’accord « FRANZ » (signé en décembre 1992 et qui prévoit une coordination des moyens civilo-militaires dans des situations d’aide à des pays océaniens frappés par des catastrophes naturelles) avaient envisagé au cours des cinq dernières années d’étendre le principe de cet accord à celui de patrouilles conjointes mises à dispositions des pays riverains avec pour principale vocation la lutte contre la pêche illicite et non signalées, considérée comme en pleine recrudescence dans le Pacifique.
Ce concept tripartite « FRANZ-pêches » n’a toutefois pas encore abouti.