PARIS, 26 février 2014 (AFP) - Les outre-mer, épargnés par les baisses de budget dans les deux dernières lois de finances, n'auront pas "d'enveloppe supplémentaire" cette année, a annoncé mercredi Victorin Lurel, appelant les entreprises à "faire mieux avec les mêmes sommes".
Aux entrepreneurs de la Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom) qui lui demandaient du "grain à moudre" pour 2014, le ministre a fait valoir que "la grange étant ce qu'elle est et la moisson aussi (...) il n'y aura pas d'enveloppe en plus".
"Il faut faire mieux avec les mêmes sommes", qu'elles proviennent de la défiscalisation ou des allègements de charges, a dit M. Lurel, parlant de "bonne mutualisation" et de "faire dans la simplification".
"Faites vos propositions!", a lancé aux entrepreneurs le ministre qui doit imaginer comment décliner la mise à plat de la fiscalité et le Pacte de responsabilité dans ces territoires où le chômage est le double de la moyenne nationale et où les contraintes sont spécifiques (marchés restreints, éloignement, concurrence régionale de pays en voie de développement, etc.).
"Le ministre ne nous a pas annoncé grand chose si ce n'est que nous aurions à veiller ensemble au +dépenser mieux+. C'est déjà un exercice compliqué mais à somme nulle...", a déclaré à l'AFP le président de la Fedom Jean-Pierre Philibert.
De plus, le nouveau calendrier gouvernemental a fait disparaître le projet d'une loi compétitivité pour les outre-mer, selon M. Philibert.
Le calendrier de travail comporte donc désormais deux échéances: "avant l'été" pour la loi sur l'octroi de mer qui "va comprendre toutes les dispositions de simplification et autres mesures", tandis que "toutes les dispositions fiscales seront dans la loi de finances donc en fin d'année", a résumé M. Philibert.
"On fait un travail de hiérarchisation de nos propositions avec nos adhérents, notre boîte à idées a déjà tourné", a-t-il assuré, citant à titre d'exemple l'idée de zones franches totales qui pourraient relancer l'économie ou, au moins, celle de ne pas oublier de stopper "la dégressivité des zones franches mises en place avec la Lodeom en 2009 et qui doit commencer à partir de 2015".
Aux entrepreneurs de la Fédération des entreprises d'outre-mer (Fedom) qui lui demandaient du "grain à moudre" pour 2014, le ministre a fait valoir que "la grange étant ce qu'elle est et la moisson aussi (...) il n'y aura pas d'enveloppe en plus".
"Il faut faire mieux avec les mêmes sommes", qu'elles proviennent de la défiscalisation ou des allègements de charges, a dit M. Lurel, parlant de "bonne mutualisation" et de "faire dans la simplification".
"Faites vos propositions!", a lancé aux entrepreneurs le ministre qui doit imaginer comment décliner la mise à plat de la fiscalité et le Pacte de responsabilité dans ces territoires où le chômage est le double de la moyenne nationale et où les contraintes sont spécifiques (marchés restreints, éloignement, concurrence régionale de pays en voie de développement, etc.).
"Le ministre ne nous a pas annoncé grand chose si ce n'est que nous aurions à veiller ensemble au +dépenser mieux+. C'est déjà un exercice compliqué mais à somme nulle...", a déclaré à l'AFP le président de la Fedom Jean-Pierre Philibert.
De plus, le nouveau calendrier gouvernemental a fait disparaître le projet d'une loi compétitivité pour les outre-mer, selon M. Philibert.
Le calendrier de travail comporte donc désormais deux échéances: "avant l'été" pour la loi sur l'octroi de mer qui "va comprendre toutes les dispositions de simplification et autres mesures", tandis que "toutes les dispositions fiscales seront dans la loi de finances donc en fin d'année", a résumé M. Philibert.
"On fait un travail de hiérarchisation de nos propositions avec nos adhérents, notre boîte à idées a déjà tourné", a-t-il assuré, citant à titre d'exemple l'idée de zones franches totales qui pourraient relancer l'économie ou, au moins, celle de ne pas oublier de stopper "la dégressivité des zones franches mises en place avec la Lodeom en 2009 et qui doit commencer à partir de 2015".