Papeete, le 6 juillet 2015 - Le microcrédit permet aux petits entreprises de se lancer. L'association de microcrédit, Adie, soutient ces entrepreneurs avec l'aide de l'agence française de développement (AFD) qui vient d'ajouter 4 millions d'euros à la cagnotte des microcrédits d'Outre-Mer.
Un prêt de 4 millions d'euros a été octroyé par l'agence française de développement (AFD) à l'association de microcrédit, Adie. L'objectif est de "refinancer, dans les Outre-Mer, des microcrédits de plus de 6 000 euros permettant à des personnes n'ayant pas accès au crédit bancaire classique de créer leur petite entreprise et ainsi, leur emploi ", indique un communiqué commun de l'AFD et l'ADIE du 6 juillet.
Déjà 1,3 M€ de microcrédits ont été octroyés à des petits entrepreneurs en Polynésie par l'association pour le droit à l'initiative économique (Adie) entre 2009 et 2015, finançant ainsi la création ou le développement de 260 entreprises. Par exemple, une vendeuse de glace de Punaauia a pu en bénéficier, tout comme un habitant de Moorea qui a monté son entreprise de vente alimentaire ambulante ou encore un pêcheur lagonaire qui a pu acheter son bateau. Les profils sont divers et variés mais l'objectif reste le même : pouvoir monter une petite entreprise durable grâce à un micro-crédit. L'argent prêté à ces micro-entrepreneurs s'élève entre 12 000 Fcfp et 1 M Fcfp.
Selon une étude conduite en 2013 sur l’impact de l’action de l’Adie, il apparaît que le microcrédit est "un outil efficace d’insertion socio-professionnelle" en Outre-mer. Le taux d’insertion - qui mesure la part des personnes en situation d’emploi - est de 80% (84% en métropole). Avec un taux de pérennité à 2 ans de 74% et à 3 ans de 60%, les entreprises soutenues s’avèrent aussi viables qu’en métropole (respectivement 70% et 58%). Aujourd'hui, près de 35% de l’activité de l’Adie est consacrée aux départements et collectivités d'Outre-Mer.
PARTENARIAT
L'agence française de développement vient donc soutenir l'Adi en octroyant des fonds : depuis 2005, l’AFD a contribué au refinancement de 28% des prêts octroyés par l’Adie dans les Outre-mer, pour un montant de près de 21 M€. "La mise en place des financements de l’AFD a grandement contribué à la constitution du socle du financement des microcrédits dans les Outre-mer. Ils ont permis d’accompagner la croissance de l’activité de l’Adie dans ces géographies, tout en ayant un effet de levier sur les établissements bancaires locaux et nationaux", est-il indiqué dans le communiqué.
Un prêt de 4 millions d'euros a été octroyé par l'agence française de développement (AFD) à l'association de microcrédit, Adie. L'objectif est de "refinancer, dans les Outre-Mer, des microcrédits de plus de 6 000 euros permettant à des personnes n'ayant pas accès au crédit bancaire classique de créer leur petite entreprise et ainsi, leur emploi ", indique un communiqué commun de l'AFD et l'ADIE du 6 juillet.
Déjà 1,3 M€ de microcrédits ont été octroyés à des petits entrepreneurs en Polynésie par l'association pour le droit à l'initiative économique (Adie) entre 2009 et 2015, finançant ainsi la création ou le développement de 260 entreprises. Par exemple, une vendeuse de glace de Punaauia a pu en bénéficier, tout comme un habitant de Moorea qui a monté son entreprise de vente alimentaire ambulante ou encore un pêcheur lagonaire qui a pu acheter son bateau. Les profils sont divers et variés mais l'objectif reste le même : pouvoir monter une petite entreprise durable grâce à un micro-crédit. L'argent prêté à ces micro-entrepreneurs s'élève entre 12 000 Fcfp et 1 M Fcfp.
Selon une étude conduite en 2013 sur l’impact de l’action de l’Adie, il apparaît que le microcrédit est "un outil efficace d’insertion socio-professionnelle" en Outre-mer. Le taux d’insertion - qui mesure la part des personnes en situation d’emploi - est de 80% (84% en métropole). Avec un taux de pérennité à 2 ans de 74% et à 3 ans de 60%, les entreprises soutenues s’avèrent aussi viables qu’en métropole (respectivement 70% et 58%). Aujourd'hui, près de 35% de l’activité de l’Adie est consacrée aux départements et collectivités d'Outre-Mer.
PARTENARIAT
L'agence française de développement vient donc soutenir l'Adi en octroyant des fonds : depuis 2005, l’AFD a contribué au refinancement de 28% des prêts octroyés par l’Adie dans les Outre-mer, pour un montant de près de 21 M€. "La mise en place des financements de l’AFD a grandement contribué à la constitution du socle du financement des microcrédits dans les Outre-mer. Ils ont permis d’accompagner la croissance de l’activité de l’Adie dans ces géographies, tout en ayant un effet de levier sur les établissements bancaires locaux et nationaux", est-il indiqué dans le communiqué.
Qu'est-ce que l'ADIE ?
L'association pour le droit à l'initiative économique (Adie) est une association qui aide les personnes exclues du marché du travail et qui n’ont pas accès au crédit bancaire classique à créer leur entreprise, et donc leur emploi, grâce au microcrédit.
L'association pour le droit à l'initiative économique (Adie) est une association qui aide les personnes exclues du marché du travail et qui n’ont pas accès au crédit bancaire classique à créer leur entreprise, et donc leur emploi, grâce au microcrédit.