Parmi les encombrants retrouvés par les services de la mairie dans la vallée : ce fauteuil roulant.
PAPEETE, le 30 août 2017 - 60 personnes se sont réunies ce mercredi matin dans ce quartier de Papeete. Râteaux, pelles et sacs poubelle à la main, elles n'avaient qu'un seul mot d'ordre : redonner un brin de dignité à leur quartier.
8h30, ce mercredi matin, à Titioro. Vêtus d'un gilet vert, des hommes et femmes s'affairent dans les rues de ce quartier, à l'est de Papeete. Elles ramassent les déchets verts, les déchets ménagers et les encombrants qui jonchent le rues du quartier.
Avant leur passage, des déchets de toutes les sortes et de tous les calibres régnaient en maître dans ce quartier qui mène jusqu'à la vallée de la Fataua, havre de paix pour les randonneurs.
"Papeete propre : c'est avec vous!, lance fièrement le maire de Papeete, Michel Buillard, lors de la conférence de presse au fond de la vallée de Titioro. Aujourd'hui, nous organisons une opération de sensibilisation et d'information sur la propreté à Papeete."
Le premier quartier à l'inaugurer est donc Titioro. La mairie entend étendre son action ensuite aux autre endroits de la ville. Le deuxième quartier dans la ligne de mire est Tipaerui.
8h30, ce mercredi matin, à Titioro. Vêtus d'un gilet vert, des hommes et femmes s'affairent dans les rues de ce quartier, à l'est de Papeete. Elles ramassent les déchets verts, les déchets ménagers et les encombrants qui jonchent le rues du quartier.
Avant leur passage, des déchets de toutes les sortes et de tous les calibres régnaient en maître dans ce quartier qui mène jusqu'à la vallée de la Fataua, havre de paix pour les randonneurs.
"Papeete propre : c'est avec vous!, lance fièrement le maire de Papeete, Michel Buillard, lors de la conférence de presse au fond de la vallée de Titioro. Aujourd'hui, nous organisons une opération de sensibilisation et d'information sur la propreté à Papeete."
Le premier quartier à l'inaugurer est donc Titioro. La mairie entend étendre son action ensuite aux autre endroits de la ville. Le deuxième quartier dans la ligne de mire est Tipaerui.
UNE MINI-DÉCHETTERIE
Les déchets étaient nombreux, ce mercredi, dans la vallée de Titioro.
En ce mercredi, les agents communaux aidés de CAE, de muto'i et des associations de quartiers se sont donc employés à nettoyer le quartier. Les déchets, une fois réunis dans des bacs ou des sacs poubelles, sont regroupés dans des camions-bennes et déposés au fond de la vallée.
Sur le terrain vague, des conteneurs ont été installés. Des pancartes indiquent quels types de déchets peuvent y être entreposés. Il y a aussi un point d'apport volontaire à côté d'un espace prévu pour les batteries.
Pour l'heure, l'organisation reste sommaire mais dans les semaines qui viennent, cet endroit devrait être réaménagé. "Il y avait beaucoup de dépôts sauvages à Titioro, remarque le tāvana. C'est pour cette raison que nous avons décidé d'aménager une mini-déchetterie", avant que Rémy Brillant, le directeur général des services de la mairie, n'ajoute: "Bientôt, nous allons installer une clôture et mettre un garde pour cette déchetterie. "
Cette opération de sensibilisation passe aussi par l'information de la population. Les services de la mairie ont distribué un calendrier de dépôt et collecte des déchets aux habitants. "Parfois, la population n'a pas forcément les bons gestes et les bons réflexes", commente l'édile. Objectif de la mairie: cibler les mauvais comportements des administrés mais aussi de ceux qui ne sont pas forcément résidents à Papeete et qui se servent des rues de la ville pour déposer leur déchet.
Après l'information et la sensibilisation, les services communaux passeront à un autre volet de leur opération : la sanction. Un arrêté est en préparation pour fixer les heures de dépôt des déchets verts et des encombrants. Il devrait être mis en application avant la fin de l'année. Les réfractaires s'exposeront à des amendes. Pour l'heure, elles s'échelonnent entre 8000 et 90 000 francs.
Sur le terrain vague, des conteneurs ont été installés. Des pancartes indiquent quels types de déchets peuvent y être entreposés. Il y a aussi un point d'apport volontaire à côté d'un espace prévu pour les batteries.
Pour l'heure, l'organisation reste sommaire mais dans les semaines qui viennent, cet endroit devrait être réaménagé. "Il y avait beaucoup de dépôts sauvages à Titioro, remarque le tāvana. C'est pour cette raison que nous avons décidé d'aménager une mini-déchetterie", avant que Rémy Brillant, le directeur général des services de la mairie, n'ajoute: "Bientôt, nous allons installer une clôture et mettre un garde pour cette déchetterie. "
Cette opération de sensibilisation passe aussi par l'information de la population. Les services de la mairie ont distribué un calendrier de dépôt et collecte des déchets aux habitants. "Parfois, la population n'a pas forcément les bons gestes et les bons réflexes", commente l'édile. Objectif de la mairie: cibler les mauvais comportements des administrés mais aussi de ceux qui ne sont pas forcément résidents à Papeete et qui se servent des rues de la ville pour déposer leur déchet.
Après l'information et la sensibilisation, les services communaux passeront à un autre volet de leur opération : la sanction. Un arrêté est en préparation pour fixer les heures de dépôt des déchets verts et des encombrants. Il devrait être mis en application avant la fin de l'année. Les réfractaires s'exposeront à des amendes. Pour l'heure, elles s'échelonnent entre 8000 et 90 000 francs.
En quelques chiffres...
- 3500 : le nombre d'habitants à Titioro (source : ISPF);
- 2,5 millions : en francs, le coût des travaux de déblais et évacuation de 1 500 m3, aménagement du point de regroupement avec mis en place de graviers compactés;
- 7 500 : en francs, le coût du traitement des déchets sélectifs (bacs verts) par tonne ;
- 20 000 : en francs, le coût du traitement des déchets ménagers (bacs gris) par tonne.
- 2,5 millions : en francs, le coût des travaux de déblais et évacuation de 1 500 m3, aménagement du point de regroupement avec mis en place de graviers compactés;
- 7 500 : en francs, le coût du traitement des déchets sélectifs (bacs verts) par tonne ;
- 20 000 : en francs, le coût du traitement des déchets ménagers (bacs gris) par tonne.
