Le 21 février 2013, le Comité spécial sur la décolonisation en travaux au Siège de l'ONU, à New York : le Secrétaire général Ban Ki-moon encourageait le Comité à accélérer les processus de décolonisation (Photo ONU).
NEW YORK, lundi 17 février 2014. Le journal de l’organisation des Nations Unies (ONU) indique dans son édition du samedi 15 février que le Comité spécial chargé d’étudier la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, se réunira pour une première séance de sa session 2014, ce jeudi. Il s’agit pour l’instant d’une séance d’organisation des missions de ce Comité spécial de l’ONU créé en 1961. Au menu des travaux 2014 du Comité spécial, figure notamment le suivi de la situation en Polynésie française, inscrite à la liste des territoires non autonomes à coloniser de l’ONU en mai 2013.
Dans son rapport d’activités 2013 publié en janvier dernier, le Comité spécial de l’ONU explique qu’en 2014 il entend «poursuivre et renforcer son dialogue et sa coopération avec les puissances administrantes afin de promouvoir la décolonisation grâce à l’élaboration de programmes de travail adaptés au cas par cas à chaque territoire, en accord avec les puissances administrantes et avec la participation de représentants des territoires à chaque étape du débat. Les membres du Comité
spécial trouvent particulièrement encourageante l’excellente coopération instaurée entre la France et la Nouvelle-Calédonie». En revanche, le Comité spécial note qu’en 2013, les Etats Unis d’Amérique, la France et le Royaume Uni «n’ont pas participé officiellement aux travaux du Comité». En 2014, le Comité spécial continuera d’organiser des séminaires régionaux «afin d’évaluer, de recevoir et de diffuser des informations sur la situation dans les territoires, et de faciliter ainsi l’accomplissement de son mandat ». Dans ce cadre, il organisera un séminaire dans la région du Pacifique en 2014. Ce qui n’était pas arrivé depuis 2010. Ce séminaire avait été organisé à Nouméa, en Nouvelle Calédonie.
Faute d’avoir la participation des puissances administrantes à ces travaux, le Comité spécial souligne qu’il s’est interrogé au sujet de la participation de représentants des territoires non autonomes à ses travaux. Le Comité a finalement décidé «de continuer de faciliter la participation de ces représentants à ses travaux au Siège, en prenant les dispositions voulues pour que l’ONU rembourse à ces représentants leurs frais de participation aux dites réunions, en application des directives approuvées par l’Assemblée générale à sa quarante-huitième session». En 2013, pour la Polynésie française, l’ancien président du Pays, Oscar Temaru et le sénateur Richard Tuheiava avaient été auditionnés en octobre 2013 par le Comité spécial au sujet d’un référendum d’autodétermination et pour demander une évaluation des effets des essais nucléaires effectués en Polynésie française.
Le Comité spécial se compose des 29 membres suivants : Antigua-et-Barbuda, Bolivie (État plurinational de), Chili, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Dominique, Équateur, Éthiopie, Fédération de Russie, Fidji, Grenade, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d’), Iraq, Mali, Nicaragua, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République arabe syrienne, République-Unie de Tanzanie, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sierra Leone, Timor-Leste, Tunisie et le Vénézuela.
Dans son rapport d’activités 2013 publié en janvier dernier, le Comité spécial de l’ONU explique qu’en 2014 il entend «poursuivre et renforcer son dialogue et sa coopération avec les puissances administrantes afin de promouvoir la décolonisation grâce à l’élaboration de programmes de travail adaptés au cas par cas à chaque territoire, en accord avec les puissances administrantes et avec la participation de représentants des territoires à chaque étape du débat. Les membres du Comité
spécial trouvent particulièrement encourageante l’excellente coopération instaurée entre la France et la Nouvelle-Calédonie». En revanche, le Comité spécial note qu’en 2013, les Etats Unis d’Amérique, la France et le Royaume Uni «n’ont pas participé officiellement aux travaux du Comité». En 2014, le Comité spécial continuera d’organiser des séminaires régionaux «afin d’évaluer, de recevoir et de diffuser des informations sur la situation dans les territoires, et de faciliter ainsi l’accomplissement de son mandat ». Dans ce cadre, il organisera un séminaire dans la région du Pacifique en 2014. Ce qui n’était pas arrivé depuis 2010. Ce séminaire avait été organisé à Nouméa, en Nouvelle Calédonie.
Faute d’avoir la participation des puissances administrantes à ces travaux, le Comité spécial souligne qu’il s’est interrogé au sujet de la participation de représentants des territoires non autonomes à ses travaux. Le Comité a finalement décidé «de continuer de faciliter la participation de ces représentants à ses travaux au Siège, en prenant les dispositions voulues pour que l’ONU rembourse à ces représentants leurs frais de participation aux dites réunions, en application des directives approuvées par l’Assemblée générale à sa quarante-huitième session». En 2013, pour la Polynésie française, l’ancien président du Pays, Oscar Temaru et le sénateur Richard Tuheiava avaient été auditionnés en octobre 2013 par le Comité spécial au sujet d’un référendum d’autodétermination et pour demander une évaluation des effets des essais nucléaires effectués en Polynésie française.
Le Comité spécial se compose des 29 membres suivants : Antigua-et-Barbuda, Bolivie (État plurinational de), Chili, Chine, Congo, Côte d’Ivoire, Cuba, Dominique, Équateur, Éthiopie, Fédération de Russie, Fidji, Grenade, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d’), Iraq, Mali, Nicaragua, Papouasie-Nouvelle-Guinée, République arabe syrienne, République-Unie de Tanzanie, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Sierra Leone, Timor-Leste, Tunisie et le Vénézuela.