PAPEETE, le 28 septembre 2016. Le tribunal administratif a de nouveau condamné l'Etat à indemniser des détenus de la maison d'arrêt de Nuutania.
L'Etat devra verser 122 400, 589 200, 282 000 et 469 000 à quatre détenus qui avaient déjà été indemnisés respectivement à hauteur de 647 600, 699 200, 627 200 et 300 000 Fcfp lors d'une audience devant le juge des référés du tribunal administratif.
Avec un taux d’occupation de 327,8% au quartier maison d'arrêt et de 215,3% au quartier centre de détention (au 1er mai 2016), la prison de Faa’a Nuutania est l’établissement pénitentiaire le plus surpeuplé de France. Les détenus s’entassent à trois ou quatre dans des cellules de 9 m² aux murs sales et couverts de moisissure, sans eau potable ni eau chaude. Les toilettes n’y sont pas cloisonnées, ne garantissant aucune intimité.
Devant le tribunal administratif, Me Millet, avocat des quatre détenus, avait expliqué que ceux-ci vivaient dans une cellule qu'ils partagent "avec trois autres détenus". Ils y passent "20 heures par jour en l’absence d’activités et de travail proposés par le centre pénitentiaire ; les repas sont pris dans la cellule, à proximité immédiate des toilettes qui ne sont cloisonnées que depuis quelques mois et n’ont pas de porte ni de système d’aération."
L'Etat devra verser 122 400, 589 200, 282 000 et 469 000 à quatre détenus qui avaient déjà été indemnisés respectivement à hauteur de 647 600, 699 200, 627 200 et 300 000 Fcfp lors d'une audience devant le juge des référés du tribunal administratif.
Avec un taux d’occupation de 327,8% au quartier maison d'arrêt et de 215,3% au quartier centre de détention (au 1er mai 2016), la prison de Faa’a Nuutania est l’établissement pénitentiaire le plus surpeuplé de France. Les détenus s’entassent à trois ou quatre dans des cellules de 9 m² aux murs sales et couverts de moisissure, sans eau potable ni eau chaude. Les toilettes n’y sont pas cloisonnées, ne garantissant aucune intimité.
Devant le tribunal administratif, Me Millet, avocat des quatre détenus, avait expliqué que ceux-ci vivaient dans une cellule qu'ils partagent "avec trois autres détenus". Ils y passent "20 heures par jour en l’absence d’activités et de travail proposés par le centre pénitentiaire ; les repas sont pris dans la cellule, à proximité immédiate des toilettes qui ne sont cloisonnées que depuis quelques mois et n’ont pas de porte ni de système d’aération."
