Wellington, Nouvelle-Zélande | AFP | jeudi 25/10/2017 - La travailliste Jacinda Ardern a été investie jeudi au poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande, après après avoir obtenu le soutien d'un franc-tireur populiste placé par des législatives indécises en position d'arbitre.
A 37 ans, Mme Ardern devient la plus jeune dirigeante de l'archipel du Pacifique sud depuis 1856 ainsi que sa troisième Première ministre. Elle met fin à neuf ans de règne du centre-droit.
Le centre-gauche était arrivé deuxième des législatives du 23 septembre derrière le Parti national du Premier ministre sortant Bill English.
Mais Mme Ardern est parvenue à forger une coalition gouvernementale après des semaines de négociations grâce au soutien des Verts, ses alliés traditionnels, et du parti New Zealand First (NZF) du dirigeant populiste Winston Peters.
Habitué à jouer le rôle d'arbitre entre la droite et la gauche, ce dernier a été investi au poste de vice-Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères.
"Nous promettons que ce gouvernement sera celui de tous les Néo-Zélandais, quel que soit le candidat pour lequel vous avez voté", a lancé la nouvelle Première ministre aux personnes massées à l'extérieur du Parlement.
Mais elle n'a donné aucune précision sur son agenda immédiat, en indiquant que des annonces seraient faites la semaine prochaine.
M. Peters, 72 ans, d'origine maorie et écossaise, a multiplié les exigences durant la campagne. Il est connu pour ses prises de position contre l'immigration asiatique et pour son protectionnisme.
Il avait en 1996 aidé les conservateurs à prendre le pouvoir contre un poste de vice-Premier ministre. En 2005, il avait rejoint une coalition travailliste en échange des Affaires étrangères.
Mme Ardern avait révélé mardi qu'une des mesures urgentes de son gouvernement serait une interdiction de l'achat de biens immobiliers en Nouvelle Zélande par des investisseurs étrangers.
Fruit des négociations avec NZF, cette décision vise à enrayer la flambée de l'immobilier, qui fut un des sujets centraux de la campagne.
Propulsée le 1er août à la tête d'une opposition néo-zélandaise aux abois, Jacinda Ardern a permis aux travaillistes d'effectuer une incroyable remontée dans les sondages.
Le parti de centre-gauche était promis à une quatrième défaite électorale de rang quand il a fait le pari de la jeunesse face au Premier ministre sortant.
Portée par une impressionnante vague de sympathie appelée "Jacinda-mania" par les médias, la trentenaire a même été comparée au Français Emmanuel Macron et au Canadien Justin Trudeau.
A 37 ans, Mme Ardern devient la plus jeune dirigeante de l'archipel du Pacifique sud depuis 1856 ainsi que sa troisième Première ministre. Elle met fin à neuf ans de règne du centre-droit.
Le centre-gauche était arrivé deuxième des législatives du 23 septembre derrière le Parti national du Premier ministre sortant Bill English.
Mais Mme Ardern est parvenue à forger une coalition gouvernementale après des semaines de négociations grâce au soutien des Verts, ses alliés traditionnels, et du parti New Zealand First (NZF) du dirigeant populiste Winston Peters.
Habitué à jouer le rôle d'arbitre entre la droite et la gauche, ce dernier a été investi au poste de vice-Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères.
"Nous promettons que ce gouvernement sera celui de tous les Néo-Zélandais, quel que soit le candidat pour lequel vous avez voté", a lancé la nouvelle Première ministre aux personnes massées à l'extérieur du Parlement.
Mais elle n'a donné aucune précision sur son agenda immédiat, en indiquant que des annonces seraient faites la semaine prochaine.
M. Peters, 72 ans, d'origine maorie et écossaise, a multiplié les exigences durant la campagne. Il est connu pour ses prises de position contre l'immigration asiatique et pour son protectionnisme.
Il avait en 1996 aidé les conservateurs à prendre le pouvoir contre un poste de vice-Premier ministre. En 2005, il avait rejoint une coalition travailliste en échange des Affaires étrangères.
Mme Ardern avait révélé mardi qu'une des mesures urgentes de son gouvernement serait une interdiction de l'achat de biens immobiliers en Nouvelle Zélande par des investisseurs étrangers.
Fruit des négociations avec NZF, cette décision vise à enrayer la flambée de l'immobilier, qui fut un des sujets centraux de la campagne.
Propulsée le 1er août à la tête d'une opposition néo-zélandaise aux abois, Jacinda Ardern a permis aux travaillistes d'effectuer une incroyable remontée dans les sondages.
Le parti de centre-gauche était promis à une quatrième défaite électorale de rang quand il a fait le pari de la jeunesse face au Premier ministre sortant.
Portée par une impressionnante vague de sympathie appelée "Jacinda-mania" par les médias, la trentenaire a même été comparée au Français Emmanuel Macron et au Canadien Justin Trudeau.