Nouméa, France | AFP | vendredi 13/02/2015 - Le patronat de Nouvelle-Calédonie a dénoncé vendredi l'impact sur l'activité économique et les réformes du blocage du gouvernement local, en raison de querelles politiques.
"La situation actuelle qui perdure depuis fin 2014 menace directement l'économie du territoire (...), dans un contexte qui se dégrade", a indiqué dans un communiqué la CGPME-NC (Confédération générale des petites et moyennes entreprises).
L'organisation demande aux élus de "se mettre en ordre de marche et de rétablir la confiance pour que nous, les entrepreneurs, investissions en Nouvelle-Calédonie".
Elle s'inquiète également de la paralysie de "l'agenda social et fiscal" conclu en août dernier entre les acteurs politiques, syndicaux et patronaux pour moderniser l'économie, améliorer la compétitivité et équilibrer les comptes sociaux.
Mi-décembre, le refus du Rassemblement-UMP, l'une des trois formations de la droite non-indépendantiste, de voter la création d'impôts nouveaux, prévus dans cet agenda, avait provoqué la démission de trois "ministres" centristes du gouvernement, entraînant sa chute.
Le 31 décembre, un nouvel exécutif collégial, identique au précédent en termes de personnalités et d'équilibre, a été élu par le Congrès, mais l'élection d'un président s'avère depuis impossible, à cause des dissensions à droite. L'exécutif est cantonné à l'expédition des affaires courantes.
"Evidemment, nous déplorons cette situation. L'agenda prévoit l'instauration de la TVA au 1er janvier 2016, ça se prépare! Les élus doivent se remettre au boulot", a déclaré à l'AFP Daniel Ochida, co-président du Medef.
Bien que tous les nouveaux "marchés territoriaux" soient bloqués, il a souligné que les trois provinces de l'archipel et les communes fonctionnaient normalement.
Le haut-commissaire de la République, Vincent Bouvier, a convoqué mardi les onze membres du gouvernement pour une nouvelle tentative d'élection d'un chef de l'exécutif.
"La situation actuelle qui perdure depuis fin 2014 menace directement l'économie du territoire (...), dans un contexte qui se dégrade", a indiqué dans un communiqué la CGPME-NC (Confédération générale des petites et moyennes entreprises).
L'organisation demande aux élus de "se mettre en ordre de marche et de rétablir la confiance pour que nous, les entrepreneurs, investissions en Nouvelle-Calédonie".
Elle s'inquiète également de la paralysie de "l'agenda social et fiscal" conclu en août dernier entre les acteurs politiques, syndicaux et patronaux pour moderniser l'économie, améliorer la compétitivité et équilibrer les comptes sociaux.
Mi-décembre, le refus du Rassemblement-UMP, l'une des trois formations de la droite non-indépendantiste, de voter la création d'impôts nouveaux, prévus dans cet agenda, avait provoqué la démission de trois "ministres" centristes du gouvernement, entraînant sa chute.
Le 31 décembre, un nouvel exécutif collégial, identique au précédent en termes de personnalités et d'équilibre, a été élu par le Congrès, mais l'élection d'un président s'avère depuis impossible, à cause des dissensions à droite. L'exécutif est cantonné à l'expédition des affaires courantes.
"Evidemment, nous déplorons cette situation. L'agenda prévoit l'instauration de la TVA au 1er janvier 2016, ça se prépare! Les élus doivent se remettre au boulot", a déclaré à l'AFP Daniel Ochida, co-président du Medef.
Bien que tous les nouveaux "marchés territoriaux" soient bloqués, il a souligné que les trois provinces de l'archipel et les communes fonctionnaient normalement.
Le haut-commissaire de la République, Vincent Bouvier, a convoqué mardi les onze membres du gouvernement pour une nouvelle tentative d'élection d'un chef de l'exécutif.