NOUMÉA, 6 mars 2014 (AFP) - Indépendantistes et non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie continuent de diverger sur la composition des listes électorales spéciales pour les provinciales du 11 mai, actuellement en cours d'examen, ont-ils indiqué jeudi.
Douze magistrats nommés par le président de la Cour de cassation sont arrivés lundi à Nouméa pour présider les Commissions administratives spéciales (CAS) des 263 bureaux de vote.
Elles comptent également un représentant du maire de la commune et un du haut-commissaire de la République ainsi que deux électeurs, issus chacun des deux grandes familles politiques calédoniennes.
Leur mission est d'examiner les demandes d'inscription et de radiation.
"Ca ne se passe pas très bien. Les CAS ne fonctionnent pas comme la loi le dit et nous allons déposer de nombreux recours au tribunal de première instance", a déclaré Gérard Régnier, en charge de l'animation du bureau politique du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste).
Pour pouvoir voter, les indépendantistes considèrent que l'inscription sur la liste électorale générale de 1998 est impérative pour les personnes arrivées entre 1988 et 1998 en Calédonie, et pas uniquement leur "installation". Ils demandent la radiation de 6.720 électeurs.
M. Régnier, qui siège dans la CAS d'une commune UMP, a indiqué que, pour les nouvelles inscriptions, les magistrats partageaient la même vision que le FLNKS mais que "systématiquement le représentant de l'Etat, celui du maire et l'électeur non-indépendantiste" s'y opposaient.
Quant aux demandes de radiation, il a expliqué que les preuves apportées n'étaient pas considérées comme suffisantes par les magistrats et qu'elles avaient été rejetées.
Jean-Marc Ayrault a indiqué la semaine dernière que "l'examen de la condition d'installation en Nouvelle-Calédonie en 1998 devra être conduit avec un soin particulier, sur la base de la consultation de la liste électorale générale de 1998 ou de tout élément établissant cette installation".
Le Rassemblement-UMP s'est félicité du rejet des demandes de radiation tout "en restant très vigilant", sur ce dossier ultra-sensible.
Calédonie ensemble (centre droit) s'est lui aussi réjoui de ces rejets, "fondés sur le socle politique de la déclaration du Premier ministre".
En vertu de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, des restrictions ont été apportées au corps électoral.
Les élections du 11 mai sont cruciales car elles ouvrent le dernier mandat (2014-2018) de l'accord de Nouméa, au cours duquel les élus du Congrès pourront décider à la majorité des 3/5èmes de la tenue d'un référendum d'autodétermination.
Environ 150.000 électeurs figurent sur la liste spéciale pour les élections provinciales et 25.000 en sont exclus.
Douze magistrats nommés par le président de la Cour de cassation sont arrivés lundi à Nouméa pour présider les Commissions administratives spéciales (CAS) des 263 bureaux de vote.
Elles comptent également un représentant du maire de la commune et un du haut-commissaire de la République ainsi que deux électeurs, issus chacun des deux grandes familles politiques calédoniennes.
Leur mission est d'examiner les demandes d'inscription et de radiation.
"Ca ne se passe pas très bien. Les CAS ne fonctionnent pas comme la loi le dit et nous allons déposer de nombreux recours au tribunal de première instance", a déclaré Gérard Régnier, en charge de l'animation du bureau politique du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste).
Pour pouvoir voter, les indépendantistes considèrent que l'inscription sur la liste électorale générale de 1998 est impérative pour les personnes arrivées entre 1988 et 1998 en Calédonie, et pas uniquement leur "installation". Ils demandent la radiation de 6.720 électeurs.
M. Régnier, qui siège dans la CAS d'une commune UMP, a indiqué que, pour les nouvelles inscriptions, les magistrats partageaient la même vision que le FLNKS mais que "systématiquement le représentant de l'Etat, celui du maire et l'électeur non-indépendantiste" s'y opposaient.
Quant aux demandes de radiation, il a expliqué que les preuves apportées n'étaient pas considérées comme suffisantes par les magistrats et qu'elles avaient été rejetées.
Jean-Marc Ayrault a indiqué la semaine dernière que "l'examen de la condition d'installation en Nouvelle-Calédonie en 1998 devra être conduit avec un soin particulier, sur la base de la consultation de la liste électorale générale de 1998 ou de tout élément établissant cette installation".
Le Rassemblement-UMP s'est félicité du rejet des demandes de radiation tout "en restant très vigilant", sur ce dossier ultra-sensible.
Calédonie ensemble (centre droit) s'est lui aussi réjoui de ces rejets, "fondés sur le socle politique de la déclaration du Premier ministre".
En vertu de l'accord de Nouméa, qui organise la décolonisation par étapes de la Nouvelle-Calédonie, des restrictions ont été apportées au corps électoral.
Les élections du 11 mai sont cruciales car elles ouvrent le dernier mandat (2014-2018) de l'accord de Nouméa, au cours duquel les élus du Congrès pourront décider à la majorité des 3/5èmes de la tenue d'un référendum d'autodétermination.
Environ 150.000 électeurs figurent sur la liste spéciale pour les élections provinciales et 25.000 en sont exclus.