Nouméa, France | AFP | vendredi 01/12/2017 - "L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus" de référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, a déclaré samedi le Premier ministre Edouard Philippe, dans un entretien au quotidien local Les Nouvelles calédoniennes.
A moins d'un au du référendum sur l'indépendance, le Premier ministre, arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Nouméa, entame une visite de quatre jours sur ce territoire français depuis 1853 engagé dans un long processus de décolonisation.
Il va notamment rencontrer les forces politiques indépendantistes et non indépendantistes et visiter les trois provinces (Nord, Sud, et Iles Loyauté).
Le chef du gouvernement, qui a mené les discussions du dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa le mois dernier à Matignon débouchant sur un accord politique concernant l'inscription de certains natifs sur la liste électorale spéciale du référendum, a estimé que chacun des signataires avait "témoigné d'un sens élevé des responsabilités".
"L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus en cours en Nouvelle-Calédonie", assure-t-il.
Interrogé sur les propos de certains responsables politiques indépendantistes, qui ont critiqué l'accord signé à Matignon, il a assuré que l'Etat demeurerait "un acteur parfaitement loyal et totalement engagé pour +garantir la légitimité et la sincérité du résultat du scrutin+".
"Tout sera mis en œuvre pour identifier chaque personne qui ne s'est pas inscrite sur les listes électorales et qui a vocation à l'être, grâce à la poursuite du travail de fiabilisation des fichiers informatiques utilisés pour les inscriptions d'office", a-t-il promis.
Pour Edouard Philippe, "nous avons une responsabilité particulière dans cette période d’avant-consultation. Nous devons mieux expliquer ce qui s’est passé, et en premier lieu, l’histoire de cette consultation", dit-il, appelant à "une meilleure appropriation collective de l’Accord de Nouméa".
Mais "faire la pédagogie de la consultation, c'est aussi dire ce qu'elle n’est pas. Elle n'est pas un référendum pour effacer le passé, encore moins pour revenir à un état passé : il y a des acquis irréversibles", a-t-il insisté, faisant part de sa conviction de "la nécessité" "d’avoir "une instance de référence pendant la campagne qui pourrait être, en quelque sorte, le gardien des valeurs communes".
A moins d'un au du référendum sur l'indépendance, le Premier ministre, arrivé dans la nuit de vendredi à samedi à Nouméa, entame une visite de quatre jours sur ce territoire français depuis 1853 engagé dans un long processus de décolonisation.
Il va notamment rencontrer les forces politiques indépendantistes et non indépendantistes et visiter les trois provinces (Nord, Sud, et Iles Loyauté).
Le chef du gouvernement, qui a mené les discussions du dernier comité des signataires de l'accord de Nouméa le mois dernier à Matignon débouchant sur un accord politique concernant l'inscription de certains natifs sur la liste électorale spéciale du référendum, a estimé que chacun des signataires avait "témoigné d'un sens élevé des responsabilités".
"L’Etat doit assumer d’être pleinement acteur du processus en cours en Nouvelle-Calédonie", assure-t-il.
Interrogé sur les propos de certains responsables politiques indépendantistes, qui ont critiqué l'accord signé à Matignon, il a assuré que l'Etat demeurerait "un acteur parfaitement loyal et totalement engagé pour +garantir la légitimité et la sincérité du résultat du scrutin+".
"Tout sera mis en œuvre pour identifier chaque personne qui ne s'est pas inscrite sur les listes électorales et qui a vocation à l'être, grâce à la poursuite du travail de fiabilisation des fichiers informatiques utilisés pour les inscriptions d'office", a-t-il promis.
Pour Edouard Philippe, "nous avons une responsabilité particulière dans cette période d’avant-consultation. Nous devons mieux expliquer ce qui s’est passé, et en premier lieu, l’histoire de cette consultation", dit-il, appelant à "une meilleure appropriation collective de l’Accord de Nouméa".
Mais "faire la pédagogie de la consultation, c'est aussi dire ce qu'elle n’est pas. Elle n'est pas un référendum pour effacer le passé, encore moins pour revenir à un état passé : il y a des acquis irréversibles", a-t-il insisté, faisant part de sa conviction de "la nécessité" "d’avoir "une instance de référence pendant la campagne qui pourrait être, en quelque sorte, le gardien des valeurs communes".