Nouméa, France | AFP | vendredi 15/06/2017 - Nicolas Sarkozy a appelé vendredi "sans réserve" à voter, dans la seconde circonscription de l'île, pour Philippe Gomès (UDI) "qui défendra à l'Assemblée nationale le maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France" face au "risque d'élection d'un député indépendantiste".
L'ancien président de la République a rédigé une lettre à ses "compatriotes de Nouvelle-Calédonie" transmise aux médias par l'équipe de M.Gomès.
Ce dernier affrontera dimanche l'indépendantiste Louis Mapou, arrivé en tête au premier tour, lors d'un duel qui pourrait être serré, en raison notamment de rivalités personnelles à droite.
"L'essentiel c'est que, dans moins de 18 mois, vous aurez à vous prononcer sur le maintien ou non de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a indiqué M. Sarkozy, faisant allusion au référendum d'autodétermination qui doit se tenir en novembre 2018.
Selon lui, "l'élection d'un député indépendantiste enverrait à Paris un signal qui serait contraire à ce que souhaite la majorité des Calédoniens".
"Les enjeux sont trop cruciaux et le risque d'élection d'un député indépendantiste trop élevé pour se laisser aller à un vote d'humeur", a également indiqué Nicolas Sarkozy, demandant aux loyalistes de se "rassembler".
Ce courrier intervient alors qu'Harold Martin, candidat LR dissident battu au premier tour, a exprimé sa "préférence" pour l'indépendantiste Louis Mapou et son refus de voter Philippe Gomès, contre lequel il avait focalisé sa campagne.
Jeudi, les principaux partis de la droite non indépendantiste - Rassemblement-LR et Calédonie Ensemble (centre)- ont signé une "déclaration commune" s'engageant à l'union, "au moment où s'ouvre une période capitale pour l'avenir" de la Nouvelle-Calédonie.
L'ancien président de la République a rédigé une lettre à ses "compatriotes de Nouvelle-Calédonie" transmise aux médias par l'équipe de M.Gomès.
Ce dernier affrontera dimanche l'indépendantiste Louis Mapou, arrivé en tête au premier tour, lors d'un duel qui pourrait être serré, en raison notamment de rivalités personnelles à droite.
"L'essentiel c'est que, dans moins de 18 mois, vous aurez à vous prononcer sur le maintien ou non de la Nouvelle-Calédonie dans la France", a indiqué M. Sarkozy, faisant allusion au référendum d'autodétermination qui doit se tenir en novembre 2018.
Selon lui, "l'élection d'un député indépendantiste enverrait à Paris un signal qui serait contraire à ce que souhaite la majorité des Calédoniens".
"Les enjeux sont trop cruciaux et le risque d'élection d'un député indépendantiste trop élevé pour se laisser aller à un vote d'humeur", a également indiqué Nicolas Sarkozy, demandant aux loyalistes de se "rassembler".
Ce courrier intervient alors qu'Harold Martin, candidat LR dissident battu au premier tour, a exprimé sa "préférence" pour l'indépendantiste Louis Mapou et son refus de voter Philippe Gomès, contre lequel il avait focalisé sa campagne.
Jeudi, les principaux partis de la droite non indépendantiste - Rassemblement-LR et Calédonie Ensemble (centre)- ont signé une "déclaration commune" s'engageant à l'union, "au moment où s'ouvre une période capitale pour l'avenir" de la Nouvelle-Calédonie.