Une délégation de No Oe e Te Nunaa conduite par Nicole BOUTEAU s’est rendue à Manihi du 22 au 24 juillet dernier. Il s’agit là des premiers pas du parti aux Iles Tuamotu-Gambier. La population de Manihi, par l’accueil très chaleureux qu’elle a réservé à la délégation, a fait la démonstration que le savoir recevoir polynésien a su être préservé au-delà des différences de confession et d’appartenance politique.
No Oe E Te Nunaa à l’écoute des habitants de Manihi.
Le séjour a été ponctué de rencontres avec les différents acteurs publics et économiques de l’île. Ces derniers ont fait état de la situation difficile vécue au quotidien dans les domaines de la gestion communale, de la santé et de l’économie, notamment la perliculture et le tourisme, secteurs clés de développement de Manihi.
L’île, joyau de la Polynésie, a en effet été frappée de plein fouet par le naufrage économique et social. A ce jour on ne recense plus que 12 fermes perlières en activité sur les 72 que comptait Manihi.
L’activité touristique de l’île accuse un déclin certain : la menace de fermeture de l’Hôtel Manihi Pearl Beach Resort fait craindre aux propriétaires des pensions de famille, une réduction du nombre de rotations hebdomadaires aériennes. D’ores et déjà, un plan de réduction des effectifs prévoit le licenciement de 15 des 39 employés que compte l’hôtel. Les conséquences de cette fermeture seraient tragiques aussi bien pour les employés et leurs familles, que par les effets induits sur les autres structures touristiques de l’île.
La situation sanitaire reste préoccupante, aucun médecin n’est installé en permanence sur l’île et les 900 habitants de Manihi doivent se résoudre à n’être visités qu’une fois par an par les spécialistes.
Face à cette adversité, la population de Manihi fait contre mauvaise fortune bon cœur, elle tente de survivre grâce au coprah et la pêche.
No Oe E Te Nunaa à l’écoute des habitants de Manihi.
Le séjour a été ponctué de rencontres avec les différents acteurs publics et économiques de l’île. Ces derniers ont fait état de la situation difficile vécue au quotidien dans les domaines de la gestion communale, de la santé et de l’économie, notamment la perliculture et le tourisme, secteurs clés de développement de Manihi.
L’île, joyau de la Polynésie, a en effet été frappée de plein fouet par le naufrage économique et social. A ce jour on ne recense plus que 12 fermes perlières en activité sur les 72 que comptait Manihi.
L’activité touristique de l’île accuse un déclin certain : la menace de fermeture de l’Hôtel Manihi Pearl Beach Resort fait craindre aux propriétaires des pensions de famille, une réduction du nombre de rotations hebdomadaires aériennes. D’ores et déjà, un plan de réduction des effectifs prévoit le licenciement de 15 des 39 employés que compte l’hôtel. Les conséquences de cette fermeture seraient tragiques aussi bien pour les employés et leurs familles, que par les effets induits sur les autres structures touristiques de l’île.
La situation sanitaire reste préoccupante, aucun médecin n’est installé en permanence sur l’île et les 900 habitants de Manihi doivent se résoudre à n’être visités qu’une fois par an par les spécialistes.
Face à cette adversité, la population de Manihi fait contre mauvaise fortune bon cœur, elle tente de survivre grâce au coprah et la pêche.
Une population attentive qui s’est exprimée avec force et détermination !
La délégation a invité la population à une réunion d’information politique. Plus d’une centaine de personnes ont répondu à l’invitation, animées par la volonté de s’ouvrir à de nouveaux courants politiques et lassées par les promesses et l’attitude de ceux qui ont entraîné l’île et le Pays dans un marasme sans précédent. Les problématiques de l’emploi, du foncier (avec notamment l’impôt foncier et l’actuel projet de Loi du Pays du gouvernement), du coût du fret maritime, du tourisme, de l’éducation et de l’environnement ont été débattues.
Un exemple d’autonomie énergétique !
La visite d’une habitation située sur l’un des motu de l’île dont la particularité est la complète autonomie énergétique tirée de l’action conjuguée d’une installation photovoltaïque couplée à une éolienne et à une hydrolienne (turbine installée dans le hoa), démontre que le développement des énergies renouvelables doit être favorisé dans les îles éloignées afin de répondre aussi bien à l’enjeu environnemental auquel la Polynésie est confrontée qu’à la nécessité d’évoluer vers l’autonomie énergétique.
La décentralisation : gage de développement des îles !
En conclusion, une fois de plus, le constat est sans appel : c’est sans équivoque que le principe de la décentralisation porté et défendu par No Oe E Te Nunaa s’impose comme l’une des solutions aux problèmes rencontrés par les habitants des îles éloignées comme ceux de Manihi. En effet qui mieux que ces derniers peut exprimer les attentes et les besoins qui leurs sont propres et proposer les axes de développement adaptés et proportionnés.
No Oe E Te Nunaa remercie l’ensemble de la population de Manihi, ainsi que ces élus pour l’accueil chaleureux réservé et les échanges qui ont eu lieu durant cette tournée. Ce séjour s’est terminé par la mise en place d’un comité No Oe Manihi, dont les actions sur le terrain sont en cours de programmation !
Tei koa hoki !
La délégation a invité la population à une réunion d’information politique. Plus d’une centaine de personnes ont répondu à l’invitation, animées par la volonté de s’ouvrir à de nouveaux courants politiques et lassées par les promesses et l’attitude de ceux qui ont entraîné l’île et le Pays dans un marasme sans précédent. Les problématiques de l’emploi, du foncier (avec notamment l’impôt foncier et l’actuel projet de Loi du Pays du gouvernement), du coût du fret maritime, du tourisme, de l’éducation et de l’environnement ont été débattues.
Un exemple d’autonomie énergétique !
La visite d’une habitation située sur l’un des motu de l’île dont la particularité est la complète autonomie énergétique tirée de l’action conjuguée d’une installation photovoltaïque couplée à une éolienne et à une hydrolienne (turbine installée dans le hoa), démontre que le développement des énergies renouvelables doit être favorisé dans les îles éloignées afin de répondre aussi bien à l’enjeu environnemental auquel la Polynésie est confrontée qu’à la nécessité d’évoluer vers l’autonomie énergétique.
La décentralisation : gage de développement des îles !
En conclusion, une fois de plus, le constat est sans appel : c’est sans équivoque que le principe de la décentralisation porté et défendu par No Oe E Te Nunaa s’impose comme l’une des solutions aux problèmes rencontrés par les habitants des îles éloignées comme ceux de Manihi. En effet qui mieux que ces derniers peut exprimer les attentes et les besoins qui leurs sont propres et proposer les axes de développement adaptés et proportionnés.
No Oe E Te Nunaa remercie l’ensemble de la population de Manihi, ainsi que ces élus pour l’accueil chaleureux réservé et les échanges qui ont eu lieu durant cette tournée. Ce séjour s’est terminé par la mise en place d’un comité No Oe Manihi, dont les actions sur le terrain sont en cours de programmation !
Tei koa hoki !