Nouméa, France | AFP | vendredi 08/09/2017 - La Société Le Nickel (SLN), filiale en difficulté du groupe Eramet en Nouvelle-Calédonie, a dit vendredi accentuer la réduction de ses coûts pour "assurer la pérennité de l'entreprise" menacée par la baisse des cours du nickel et les producteurs à bas prix.
Un plan de performance en cours d'application prévoit de réduire le coût de production à 4,5 dollars par livre de nickel d'ici fin 2017, contre 6 en 2015. Le conseil d'administration de la SLN, réuni jeudi, a considéré que l'objectif n'était pas "suffisant" pour assurer la pérennité de l'entreprise. Il a fixé un nouvel objectif de "4 dollars par livre à fin 2020".
Pour gagner en compétitivité et parvenir à s'aligner, la SLN, premier employeur privé du Caillou, envisage des mesures "d'augmentation du temps de travail et de refonte des organisations".
Elle souhaite notamment mettre en place quatre équipes en quart, contre cinq actuellement, ce qui signifierait une augmentation du temps de travail à 42 heures hebdomadaires. Elle voudrait également alléger la structure hiérarchique de l'entreprise.
Les syndicats ont exprimé leur opposition à de nouvelles suppressions d'emplois après que l'entreprise a réduit ses effectifs pour parvenir à 1.850 salariés d'ici fin 2018.
Au total, l'entreprise voudrait supprimer 300 emplois d'ici à 2020, sur les 2.000 qui existent aujourd'hui.
Déficitaire depuis 5 ans, la SLN, opérateur historique du nickel calédonien, continue de perdre environ 20 millions d'euros chaque mois.
Confrontée à une chute des prix du nickel, la SLN a dû son salut à une avance de 325 millions d'euros de sa maison-mère Eramet et à un prêt de l'Etat de 200 millions d'euros, que Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annoncé lors de son passage à Nouméa en avril 2016.
Un plan de performance en cours d'application prévoit de réduire le coût de production à 4,5 dollars par livre de nickel d'ici fin 2017, contre 6 en 2015. Le conseil d'administration de la SLN, réuni jeudi, a considéré que l'objectif n'était pas "suffisant" pour assurer la pérennité de l'entreprise. Il a fixé un nouvel objectif de "4 dollars par livre à fin 2020".
Pour gagner en compétitivité et parvenir à s'aligner, la SLN, premier employeur privé du Caillou, envisage des mesures "d'augmentation du temps de travail et de refonte des organisations".
Elle souhaite notamment mettre en place quatre équipes en quart, contre cinq actuellement, ce qui signifierait une augmentation du temps de travail à 42 heures hebdomadaires. Elle voudrait également alléger la structure hiérarchique de l'entreprise.
Les syndicats ont exprimé leur opposition à de nouvelles suppressions d'emplois après que l'entreprise a réduit ses effectifs pour parvenir à 1.850 salariés d'ici fin 2018.
Au total, l'entreprise voudrait supprimer 300 emplois d'ici à 2020, sur les 2.000 qui existent aujourd'hui.
Déficitaire depuis 5 ans, la SLN, opérateur historique du nickel calédonien, continue de perdre environ 20 millions d'euros chaque mois.
Confrontée à une chute des prix du nickel, la SLN a dû son salut à une avance de 325 millions d'euros de sa maison-mère Eramet et à un prêt de l'Etat de 200 millions d'euros, que Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annoncé lors de son passage à Nouméa en avril 2016.