Nouméa, France | AFP | lundi 15/01/2017 - L'un des deux principaux partis indépendantistes de Nouvelle-Calédonie participe à l'organisation de la primaire de gauche, estimant que les évolutions statutaires "vers la souveraineté" ont été obtenues sous la gauche, a-t-il indiqué lundi dans un communiqué.
"Les principales négociations engagées par le mouvement indépendantiste (..) pour obtenir une évolution statutaire vers l'accession à la pleine souveraineté de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, l'ont été avec des gouvernements de gauche", a déclaré le Palika (Parti de libération kanak) dans un communiqué.
Cette formation, membre du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), fait notamment référence aux accords de Matignon, qui ont ramené la paix dans l'archipel en juin 1988 puis à l'accord de Nouméa (1998), qui prévoit la tenue d'un référendum d'autodétermination en 2018.
"C'est la gauche qui peut le mieux aborder l'après-2018. Le Palika soutiendra le candidat issu de la primaire. Nous souhaiterions qu'il connaisse bien le dossier et c'est vrai que c'est le cas de Manuel Valls", a déclaré à l'AFP Charles Washetine, porte-parole du Palika, qui n'a toutefois donné aucune consigne de vote.
Le scrutin des 22 et 29 janvier est organisé par la section locale du PS, récemment rebaptisée Les progressistes, et recevra l'appui du Palika afin de pouvoir ouvrir quelque 25 bureaux sur l'ensemble du territoire.
Le PS n'a pas d'élus locaux en Nouvelle-Calédonie, où le paysage politique est divisé en deux camps: la droite non-indépendantiste et les indépendantistes kanaks.
L'Union Calédonienne, la seconde locomotive du FLNKS, qui avait soutenu François Hollande en 2012, a décidé de ne pas participer aux élections nationales de 2017, en signe de sa "volonté de détachement de la France".
"Les principales négociations engagées par le mouvement indépendantiste (..) pour obtenir une évolution statutaire vers l'accession à la pleine souveraineté de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, l'ont été avec des gouvernements de gauche", a déclaré le Palika (Parti de libération kanak) dans un communiqué.
Cette formation, membre du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste), fait notamment référence aux accords de Matignon, qui ont ramené la paix dans l'archipel en juin 1988 puis à l'accord de Nouméa (1998), qui prévoit la tenue d'un référendum d'autodétermination en 2018.
"C'est la gauche qui peut le mieux aborder l'après-2018. Le Palika soutiendra le candidat issu de la primaire. Nous souhaiterions qu'il connaisse bien le dossier et c'est vrai que c'est le cas de Manuel Valls", a déclaré à l'AFP Charles Washetine, porte-parole du Palika, qui n'a toutefois donné aucune consigne de vote.
Le scrutin des 22 et 29 janvier est organisé par la section locale du PS, récemment rebaptisée Les progressistes, et recevra l'appui du Palika afin de pouvoir ouvrir quelque 25 bureaux sur l'ensemble du territoire.
Le PS n'a pas d'élus locaux en Nouvelle-Calédonie, où le paysage politique est divisé en deux camps: la droite non-indépendantiste et les indépendantistes kanaks.
L'Union Calédonienne, la seconde locomotive du FLNKS, qui avait soutenu François Hollande en 2012, a décidé de ne pas participer aux élections nationales de 2017, en signe de sa "volonté de détachement de la France".