"Ça fait longtemps que ça m’énerve tous ces sacs plastique", lance Loïc Dabb, commerçant à Papeete. Il est responsable du magasin Taapuna dans la galerie d’Odyssey et vient de signer la charte du collectif Nana sac plastique.
PAPEETE, le 9 juin 2017 - Le collectif Nana sac plastique passe à l’action. Il propose aux commerçants une charte à signer en échange de quoi les commerçants reçoivent un macaron et sont mis en lumière. Loïc Dabb installé dans la galerie d’Odyssey a fait le premier pas ce jeudi.
"Ça fait longtemps que ça m’énerve tous ces sacs plastique", lance Loïc Dabb, commerçant à Papeete. Il est responsable du magasin Taapuna dans la galerie d’Odyssey et vient de signer la charte du collectif Nana sac plastique. Il est le premier commerçant à s’engager concrètement aux côtés du collectif. Ce jeudi, il a reçu un macaron qu’il a fièrement collé sur sa devanture.
En signant la charte les commerçants volontaires promettent de ne plus utiliser de sacs plastiques. Le collectif donne en échange un macaron et communique le geste auprès de ses abonnés, fans, fidèles.
Pour Loïc Dabb cet engagement était une évidence. "Avant on donnait un sac plastique par vêtement et puis on les mettait tous dans un autre grand sac. On a un peu réduit leur utilisation mais il en reste trop dans notre métier. Je n’en donne plus depuis quelques temps, je les ai remplacés par des sacs en papier et vais bientôt faire venir des sacs en coton sur lesquels je ferai imprimer l’enseigne du magasin et le macaron du collectif."
La démarche à un coût financier, "que j’assume", assure Loïc Dabb. "Les sacs en papier que j’achète localement pour faire travailler ma main d’œuvre ici sont plus chers que les sacs plastiques." Le commerçant regrette que ce coût ne soit pas partagé avec le Pays et que de plus grandes structures n’aient pas pris les devants plus tôt.
Malgré cela, il insiste dans sa démarche qui se justifie à ses yeux par les conséquences positives sur l’environnement. "Les sacs plastique sont une durée de vie de quelques secondes à une dizaine de minutes ensuite on les met dans un placard ou s’en sert de poubelle. On ne les recycle pas à Tahiti, ils sont enterrés parfois, ils finissent dans l’océan, souvent." Plongeur, le commerçant affirme avoir constaté une nette dégradation des atolls et des îles ces dernières années.
Le collectif Nana sac plastique est né en mars dernier. L’un de ses membres Geoffrey Ven der Maessen explique : "Il faut agir, maintenant Le sujet est vaste mais il faut bien commencer quelque part. Si chacun refuse un petit geste, qu’il refuse les sacs plastiques donnés partout l’impact sera énorme." D’autres commerçants devraient signer la charte ce samedi.
Quant aux clients, ils semblent pour la plupart réceptif au message. "Quand je les encourage à refuser un sac, à plus de 80% ils entendent et comprennent."
"Ça fait longtemps que ça m’énerve tous ces sacs plastique", lance Loïc Dabb, commerçant à Papeete. Il est responsable du magasin Taapuna dans la galerie d’Odyssey et vient de signer la charte du collectif Nana sac plastique. Il est le premier commerçant à s’engager concrètement aux côtés du collectif. Ce jeudi, il a reçu un macaron qu’il a fièrement collé sur sa devanture.
En signant la charte les commerçants volontaires promettent de ne plus utiliser de sacs plastiques. Le collectif donne en échange un macaron et communique le geste auprès de ses abonnés, fans, fidèles.
Pour Loïc Dabb cet engagement était une évidence. "Avant on donnait un sac plastique par vêtement et puis on les mettait tous dans un autre grand sac. On a un peu réduit leur utilisation mais il en reste trop dans notre métier. Je n’en donne plus depuis quelques temps, je les ai remplacés par des sacs en papier et vais bientôt faire venir des sacs en coton sur lesquels je ferai imprimer l’enseigne du magasin et le macaron du collectif."
La démarche à un coût financier, "que j’assume", assure Loïc Dabb. "Les sacs en papier que j’achète localement pour faire travailler ma main d’œuvre ici sont plus chers que les sacs plastiques." Le commerçant regrette que ce coût ne soit pas partagé avec le Pays et que de plus grandes structures n’aient pas pris les devants plus tôt.
Malgré cela, il insiste dans sa démarche qui se justifie à ses yeux par les conséquences positives sur l’environnement. "Les sacs plastique sont une durée de vie de quelques secondes à une dizaine de minutes ensuite on les met dans un placard ou s’en sert de poubelle. On ne les recycle pas à Tahiti, ils sont enterrés parfois, ils finissent dans l’océan, souvent." Plongeur, le commerçant affirme avoir constaté une nette dégradation des atolls et des îles ces dernières années.
Le collectif Nana sac plastique est né en mars dernier. L’un de ses membres Geoffrey Ven der Maessen explique : "Il faut agir, maintenant Le sujet est vaste mais il faut bien commencer quelque part. Si chacun refuse un petit geste, qu’il refuse les sacs plastiques donnés partout l’impact sera énorme." D’autres commerçants devraient signer la charte ce samedi.
Quant aux clients, ils semblent pour la plupart réceptif au message. "Quand je les encourage à refuser un sac, à plus de 80% ils entendent et comprennent."
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Facebook : Nana sac plastique
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