PAPEETE, lundi 10 février 2014. La date est symbolique, nous sommes jour pour jour, à un mois de l’ouverture de la campagne officielle des élections municipales de mars 2014. Ce rendez-vous politique n’est pas encore vraiment perceptible pour les citoyens, mis à part les militants conviés déjà pour une ouverture de permanence par ci ou un premier meeting par là. Mais cette fois, c’est sûr, les choses sérieuses commencent. Certains candidats ont déjà officiellement déposé leur déclaration de candidature, dès l’ouverture, jeudi dernier, de ce premier acte : ils ont jusqu’au 6 mars pour le faire. Ce lundi en fin de journée, déjà 99 candidatures individuelles ou collectives étaient recensées dans les services du Haut commissariat.
Pourtant, être tavana est loin d’être une sinécure : des administrés de plus en plus exigeants, des réglementations et des normes de plus en plus contraignantes, des moyens financiers accordés aux communes en baisse constante alors que les besoins et les obligations sont inversement proportionnels. Bref, on pourrait croire que les vocations sont de plus en plus difficiles à trouver. Mais à Tahiti au moins, la crise des candidats ne se fait pas sentir. Dans les plus grandes communes, les électeurs auront le choix entre plusieurs listes.
Il existe, en Polynésie française, des enjeux très importants pour cette prochaine mandature municipale de 6 ans. La question du ramassage et du traitement des déchets ménagers (qui aurait dû être achevée en décembre 2011), celle tout aussi essentielle de la distribution de l’eau potable (à réaliser avant décembre 2015), sans oublier la gestion de l’assainissement (décembre 2020) ou des cimetières (décembre 2017). Des enjeux qui impliquent de gros travaux et un changement de mentalité des administrés qui est loin d’être accompli, sur le principe notamment du service public payant. Preuve que ces dossiers sont complexes, 60 % des maires sondés lors du dernier congrès des maires de Polynésie, fin juillet 2013, estimaient ainsi que ces échéances ne seront pas respectées, particulièrement pour les petites communes de moins de 1000 habitants.
Autre souci récurrent des maires polynésiens : avoir dans les finances communales, la trésorerie suffisante pour mener les projets de la municipalité et améliorer le service à la population. Or, les dernières années ont été catastrophiques du point de vue de la disponibilité des finances via le Fonds intercommunal de péréquation (FIP). Le Pays, ayant connu lui-même des pertes de recettes fiscales, doit encore 8 milliards de Fcfp aux communes pour les années 2010, 2011 et 2012. Une dette qui sera réglée sur les huit prochaines années. Le FIP et son mode de gestion est au cœur de revendications des tavana portées jusqu’aux oreilles du ministre des outre-mer lors de sa visite sur le territoire à la fin du mois de novembre 2013. 72% des maires ont ainsi exprimé leur volonté que le Comité des finances locales (CFL) soit présidé par l’un d’entre eux, poste aujourd’hui confié au Haut commissaire et au président du Pays.
Pourtant, être tavana est loin d’être une sinécure : des administrés de plus en plus exigeants, des réglementations et des normes de plus en plus contraignantes, des moyens financiers accordés aux communes en baisse constante alors que les besoins et les obligations sont inversement proportionnels. Bref, on pourrait croire que les vocations sont de plus en plus difficiles à trouver. Mais à Tahiti au moins, la crise des candidats ne se fait pas sentir. Dans les plus grandes communes, les électeurs auront le choix entre plusieurs listes.
Il existe, en Polynésie française, des enjeux très importants pour cette prochaine mandature municipale de 6 ans. La question du ramassage et du traitement des déchets ménagers (qui aurait dû être achevée en décembre 2011), celle tout aussi essentielle de la distribution de l’eau potable (à réaliser avant décembre 2015), sans oublier la gestion de l’assainissement (décembre 2020) ou des cimetières (décembre 2017). Des enjeux qui impliquent de gros travaux et un changement de mentalité des administrés qui est loin d’être accompli, sur le principe notamment du service public payant. Preuve que ces dossiers sont complexes, 60 % des maires sondés lors du dernier congrès des maires de Polynésie, fin juillet 2013, estimaient ainsi que ces échéances ne seront pas respectées, particulièrement pour les petites communes de moins de 1000 habitants.
Autre souci récurrent des maires polynésiens : avoir dans les finances communales, la trésorerie suffisante pour mener les projets de la municipalité et améliorer le service à la population. Or, les dernières années ont été catastrophiques du point de vue de la disponibilité des finances via le Fonds intercommunal de péréquation (FIP). Le Pays, ayant connu lui-même des pertes de recettes fiscales, doit encore 8 milliards de Fcfp aux communes pour les années 2010, 2011 et 2012. Une dette qui sera réglée sur les huit prochaines années. Le FIP et son mode de gestion est au cœur de revendications des tavana portées jusqu’aux oreilles du ministre des outre-mer lors de sa visite sur le territoire à la fin du mois de novembre 2013. 72% des maires ont ainsi exprimé leur volonté que le Comité des finances locales (CFL) soit présidé par l’un d’entre eux, poste aujourd’hui confié au Haut commissaire et au président du Pays.
Des scrutins différents selon la taille des communes
Plusieurs formes de scrutin s’appliquent en Polynésie pour ce rendez-vous électoral de mars 2014.
Le scrutin de liste à représentation proportionnelle (avec ou sans communes associées) pour 16 communes, les plus grandes en poids démographique et qui concerne majoritairement des communes de Tahiti : Arue, Bora Bora, Faa’a, Gambier, Hitiaa O Te Ra, Mahina, Maupiti, Paea, Papara, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Teva i Uta, Uturoa
Le scrutin majoritaire plurinominal pour 32 communes, les plus petites et qui sont toutes hors de Tahiti: Anaa, Arutua, Fakarava, Fangatau, Fatu Hiva, Hao, Hikueru, Hiva Oa, Huahine, Makemo, Manihi , Moorea-Maiao, Napuka, Nuku Hiva, Nukutavake, Pukapuka, Raivavae, Rangiroa, Rapa, Reao, Rimatara, Rurutu, Tahaa, Tahuata, Takaroa, Taputapuatea, Tatakoto, Tubuai, Tumaraa, Tureai, Ua Huka, Ua Pou.
Plusieurs formes de scrutin s’appliquent en Polynésie pour ce rendez-vous électoral de mars 2014.
Le scrutin de liste à représentation proportionnelle (avec ou sans communes associées) pour 16 communes, les plus grandes en poids démographique et qui concerne majoritairement des communes de Tahiti : Arue, Bora Bora, Faa’a, Gambier, Hitiaa O Te Ra, Mahina, Maupiti, Paea, Papara, Papeete, Pirae, Punaauia, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest, Teva i Uta, Uturoa
Le scrutin majoritaire plurinominal pour 32 communes, les plus petites et qui sont toutes hors de Tahiti: Anaa, Arutua, Fakarava, Fangatau, Fatu Hiva, Hao, Hikueru, Hiva Oa, Huahine, Makemo, Manihi , Moorea-Maiao, Napuka, Nuku Hiva, Nukutavake, Pukapuka, Raivavae, Rangiroa, Rapa, Reao, Rimatara, Rurutu, Tahaa, Tahuata, Takaroa, Taputapuatea, Tatakoto, Tubuai, Tumaraa, Tureai, Ua Huka, Ua Pou.
Calendrier des élections
6 février : ouverture du dépôt des candidatures
6 mars (18 heures) : clôture du délai de dépôt des déclarations de candidature pour lme premier tour (délai limite pour le retrait de listes)
10 mars : ouverture de la campagne électorale, mise en place des emplacements d’affichage*
19 mars : date limité d’envoi des circulaires et bulletins de vote aux électeurs (communes de 2500 habitants et plus).
22 mars (0h00) : début de l’interdiction de distribution des documents électoraux ; à minuit : clôture de la campagne électorale pour le premier tour
23 mars : premier tour de scrutin
24 mars (à 0h00) : ouverture de la campagne électorale pour le second tour ; ouverture du délai de dépôt des déclarations de candidatures pour le second tour.
25 mars (18 heures) : clôture du délai de dépôt des déclarations de candidatures pour le second tour (date limite pour le retrait de listes)
26 mars : date limite pour l’envoi des bulletins de vote aux électeurs pour le second tour (communes de 2500 habitants et plus).
29 mars (0h00) : début de l’interdiction de distribution des documents électoraux ; minuit : clôture de la campagne électorale pour le second tour.
30 mars : second tour de scrutin
7 avril (minuit) : délai limite de recours du Haut commissaire contre l’élection d’un conseiller au premier tour ; délai limite de dépôt des protestations formées par les particuliers contre l’élection d’un conseiller municipal au premier tour
14 avril (minuit) : délai limite de dépôt des protestations formées par les particuliers contre l’élection d’un conseiller municipal au second tour
30 mai (18 heures) : délai limite de dépôt du compte de campagne à la CNCCFP pour les communes de plus de 9 000 habitants
6 février : ouverture du dépôt des candidatures
6 mars (18 heures) : clôture du délai de dépôt des déclarations de candidature pour lme premier tour (délai limite pour le retrait de listes)
10 mars : ouverture de la campagne électorale, mise en place des emplacements d’affichage*
19 mars : date limité d’envoi des circulaires et bulletins de vote aux électeurs (communes de 2500 habitants et plus).
22 mars (0h00) : début de l’interdiction de distribution des documents électoraux ; à minuit : clôture de la campagne électorale pour le premier tour
23 mars : premier tour de scrutin
24 mars (à 0h00) : ouverture de la campagne électorale pour le second tour ; ouverture du délai de dépôt des déclarations de candidatures pour le second tour.
25 mars (18 heures) : clôture du délai de dépôt des déclarations de candidatures pour le second tour (date limite pour le retrait de listes)
26 mars : date limite pour l’envoi des bulletins de vote aux électeurs pour le second tour (communes de 2500 habitants et plus).
29 mars (0h00) : début de l’interdiction de distribution des documents électoraux ; minuit : clôture de la campagne électorale pour le second tour.
30 mars : second tour de scrutin
7 avril (minuit) : délai limite de recours du Haut commissaire contre l’élection d’un conseiller au premier tour ; délai limite de dépôt des protestations formées par les particuliers contre l’élection d’un conseiller municipal au premier tour
14 avril (minuit) : délai limite de dépôt des protestations formées par les particuliers contre l’élection d’un conseiller municipal au second tour
30 mai (18 heures) : délai limite de dépôt du compte de campagne à la CNCCFP pour les communes de plus de 9 000 habitants