Les colistiers de Paea Haere i Mua, présents ce mardi matin au QG du Tavini de Paea.
PAEA, mardi 4 mars 2014. L’ex vice-président de Polynésie française sous le gouvernement d’Oscar Temaru, Antony Géros a présenté, ce mardi matin, au quartier général du Tavini Huiraatira de Paea, la liste qu’il va conduire pour les élections municipales sur cette commune. La liste intitulée Paea Haere i Mua (En avant, Paea) est composée notamment de sept anciens conseillers municipaux d’opposition sortants et d’une dizaine de jeunes, âgés de 19 à 25 ans. Des colistiers jeunes majeurs qui doivent incarner la jeunesse de la population de Paea où un habitant sur deux a moins de 30 ans. «Il s’agit d’une liste d’union, même si elle est très colorée Tavini » admet Tony Géros en préambule. De fait, la tête de liste et ses colistiers présents lors de la conférence de presse, ce mardi matin, sont quasiment tous vêtus de bleu.
La distribution des rôles a été faite pour cette campagne électorale qui va durer quelques semaines, à partir de lundi prochain et dans un premier temps jusqu’au 23 mars prochain, date du premier tour : « les plus âgés sont là pour encadrer les plus jeunes. Ils découvrent la politique mais ils sont vivement motivés par ces élections» poursuit Antony Géros qui a déposé sa liste officiellement jeudi dernier. Pour la tête de liste et quelques-uns de ses colistiers, cet engagement à Paea est la suite logique de six ans de mandat passés dans l’opposition du conseil municipal. «Nous sommes prêts à relever le challenge du grand retard que cette commune a pris aussi bien pour son développement urbain, qu’économique et social (…) Après six ans au Conseil municipal, il y a nécessité à innover dans le dispositif d’accompagnement des jeunes de la commune » annonce Antony Géros.
Le programme de la liste Paea Haere i Mua a été décliné dans un clip vidéo de 15 minutes en français et en tahitien qui sera mis en ligne à partir de lundi prochain, pour la campagne officielle. Deux jeunes colistiers expliquent les grandes lignes d’action du programme. Accompagnement des familles via une école des parents, création de référents par secteur (au nombre de huit) ; mise en valeur des sites patrimoniaux pour placer Paea dans les programmes de visite des tours opérateurs, avec création d’emplois de proximité sur ces sites : plages publiques et marae ; création de zones dédiées au développement économique. «La commune doit réagir et avancer avec son PGA (plan général d’aménagement) » poursuit Antony Géros, «Paea est en phase de transition du district vers une commune urbaine».
Alors qu’il expose son programme depuis déjà une demi heure, Antony Géros aborde les gros dossiers incontournables de Paea : la distribution d’eau potable, le traitement des déchets. Il assure que son équipe municipale sera capable de fournir de l’eau potable à 100% de ses administrés dès le 1er janvier 2015. Cette eau potable est déclarée «première priorité du mandat pour éviter d’être pénalisé par des procédures de justice ». Les plans d’équipement sur ce sujet, Tony Géros les peaufine depuis 1995 à l'occasion de sa première tentative pour devenir tavana à Paea. «Ici le problème ce n’est pas l’accès à l’eau, il y en a en abondance, c’est sa potabilité». Il assure qu’il suffit de quelques équipements seulement pour structurer le réseau et rendre une chloration efficace.
Pour les déchets, il envisage le regroupement en communauté de communes avec des municipalités voisines pour reprendre la main sur la gestion des déchets avec un meilleur rendement du tri, une valorisation des déchets verts en compost, une gazéification des ordures et l’ouverture annoncée de trois déchèteries sur la commune pour les encombrants, agrégats et autres. Mais pour ces services, il va falloir responsabiliser les administrés et les faire payer les redevances requises : actuellement, à peine la moitié des habitants de Paea paient leur raccordement à l’eau et le ramassage de leurs ordures.
La distribution des rôles a été faite pour cette campagne électorale qui va durer quelques semaines, à partir de lundi prochain et dans un premier temps jusqu’au 23 mars prochain, date du premier tour : « les plus âgés sont là pour encadrer les plus jeunes. Ils découvrent la politique mais ils sont vivement motivés par ces élections» poursuit Antony Géros qui a déposé sa liste officiellement jeudi dernier. Pour la tête de liste et quelques-uns de ses colistiers, cet engagement à Paea est la suite logique de six ans de mandat passés dans l’opposition du conseil municipal. «Nous sommes prêts à relever le challenge du grand retard que cette commune a pris aussi bien pour son développement urbain, qu’économique et social (…) Après six ans au Conseil municipal, il y a nécessité à innover dans le dispositif d’accompagnement des jeunes de la commune » annonce Antony Géros.
Le programme de la liste Paea Haere i Mua a été décliné dans un clip vidéo de 15 minutes en français et en tahitien qui sera mis en ligne à partir de lundi prochain, pour la campagne officielle. Deux jeunes colistiers expliquent les grandes lignes d’action du programme. Accompagnement des familles via une école des parents, création de référents par secteur (au nombre de huit) ; mise en valeur des sites patrimoniaux pour placer Paea dans les programmes de visite des tours opérateurs, avec création d’emplois de proximité sur ces sites : plages publiques et marae ; création de zones dédiées au développement économique. «La commune doit réagir et avancer avec son PGA (plan général d’aménagement) » poursuit Antony Géros, «Paea est en phase de transition du district vers une commune urbaine».
Alors qu’il expose son programme depuis déjà une demi heure, Antony Géros aborde les gros dossiers incontournables de Paea : la distribution d’eau potable, le traitement des déchets. Il assure que son équipe municipale sera capable de fournir de l’eau potable à 100% de ses administrés dès le 1er janvier 2015. Cette eau potable est déclarée «première priorité du mandat pour éviter d’être pénalisé par des procédures de justice ». Les plans d’équipement sur ce sujet, Tony Géros les peaufine depuis 1995 à l'occasion de sa première tentative pour devenir tavana à Paea. «Ici le problème ce n’est pas l’accès à l’eau, il y en a en abondance, c’est sa potabilité». Il assure qu’il suffit de quelques équipements seulement pour structurer le réseau et rendre une chloration efficace.
Pour les déchets, il envisage le regroupement en communauté de communes avec des municipalités voisines pour reprendre la main sur la gestion des déchets avec un meilleur rendement du tri, une valorisation des déchets verts en compost, une gazéification des ordures et l’ouverture annoncée de trois déchèteries sur la commune pour les encombrants, agrégats et autres. Mais pour ces services, il va falloir responsabiliser les administrés et les faire payer les redevances requises : actuellement, à peine la moitié des habitants de Paea paient leur raccordement à l’eau et le ramassage de leurs ordures.