PAPEETE, mercredi 21 août 2013. Les changements climatiques qui affectent la planète ne seront pas sans conséquences sur de nombreux atolls du Pacifique, et la Polynésie française n’est pas épargnée. Le constat a été posé depuis quelques années déjà. Sur les 118 îles qui composent la Polynésie française, 84 atolls dont l’altitude maximale est de 3 mètres et dont la largeur des terres est faible, sont les premières victimes de la lente montée des eaux et de l’érosion des côtes qui en découle. Ce fut l’un des constats portés lors du colloque sur les politiques d’aménagement du littoral dans une perspective d’adaptation au changement climatique qui a eu lieu en décembre 2011 à Tahiti où participaient des spécialistes de l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) et le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Lors de ce colloque de 2011, Agnès Benet, docteur en biologie marine avait exposé une montée du niveau de la mer de 3 millimètres en moyenne par an. Un phénomène tout en lenteur certes mais qui ne doit pas être occulté, car en un siècle le niveau de la mer se retrouverait rehaussé de 30 centimètres, ce qui aurait pour conséquence que ces atolls verraient leur côte grignotée d’environ de 30 mètres. D’où le danger pour les constructions et les équipements situés actuellement en bord de mer et plus insidieuse, la salinisation des sols qui va entraver les cultures. Enfin ces dangers seront accrus bien entendu lors des épisodes de forte houle ou de cyclones sur des îles où il n’existe pas de zones d’altitude pour se mettre à l’abri de ces phénomènes. A terme, le déplacement des populations vers des îles plus hautes serait l’unique véritable solution à cette montée des eaux.
Face à cette situation qui n’est pas encore dramatique en Polynésie française mais qui est inéluctable, un peu d’anticipation s’impose. Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi, Tearii Alpha, le ministre des Ressources Marines a présenté une communication portant sur l’étude de l’impact du changement climatique en Polynésie française, notamment concernant la problématique de la montée des eaux dans l’archipel des Tuamotu et celui des Gambier. Cette étude a été réalisée par le bureau des ressources géologiques et minières. Suite à cette communication le Président du Pays, accompagnés des ministres du tourisme, des ressources marines et de l’équipement envisagent de se rendre aux Tuamotu ce jeudi afin de visiter les atolls de Puka Puka et Napuka qui sont des atolls particulièrement touchés par ces phénomènes.
Lors de ce colloque de 2011, Agnès Benet, docteur en biologie marine avait exposé une montée du niveau de la mer de 3 millimètres en moyenne par an. Un phénomène tout en lenteur certes mais qui ne doit pas être occulté, car en un siècle le niveau de la mer se retrouverait rehaussé de 30 centimètres, ce qui aurait pour conséquence que ces atolls verraient leur côte grignotée d’environ de 30 mètres. D’où le danger pour les constructions et les équipements situés actuellement en bord de mer et plus insidieuse, la salinisation des sols qui va entraver les cultures. Enfin ces dangers seront accrus bien entendu lors des épisodes de forte houle ou de cyclones sur des îles où il n’existe pas de zones d’altitude pour se mettre à l’abri de ces phénomènes. A terme, le déplacement des populations vers des îles plus hautes serait l’unique véritable solution à cette montée des eaux.
Face à cette situation qui n’est pas encore dramatique en Polynésie française mais qui est inéluctable, un peu d’anticipation s’impose. Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi, Tearii Alpha, le ministre des Ressources Marines a présenté une communication portant sur l’étude de l’impact du changement climatique en Polynésie française, notamment concernant la problématique de la montée des eaux dans l’archipel des Tuamotu et celui des Gambier. Cette étude a été réalisée par le bureau des ressources géologiques et minières. Suite à cette communication le Président du Pays, accompagnés des ministres du tourisme, des ressources marines et de l’équipement envisagent de se rendre aux Tuamotu ce jeudi afin de visiter les atolls de Puka Puka et Napuka qui sont des atolls particulièrement touchés par ces phénomènes.