Maina Sage ce lundi à l'assemblée de Polynésie pour le colloque sur les 30 ans de l'autonomie (Photo APF).
PAPEETE, le 1er juillet 2014 - Elue député de la première circonscription de Polynésie française samedi soir, Maina Sage partira pour la métropole en fin de cette semaine. Elle devrait participer à sa première séance à l’Assemblée nationale mercredi prochain, le 9 juillet.
Pas encore de trêve politique pour la nouvelle élue nationale. Maina Sage sera présente aux côtés des députés du groupe UDI dès mercredi prochain avec au menu la loi de finance rectificative sur la sécurité sociale : l’occasion peut-être d’aborder le volet polynésien du financement de la protection sociale du Pays. Mais avant de rentrer dans l’hémicycle, la toute nouvelle députée devra se plier à divers rendez-vous avec les services administratifs du Palais Bourbon. Officiellement elle a déjà été intégrée aux effectifs des 577 députés et sa fiche est en construction sur le site Internet de l’Assemblée. Elle participera ainsi activement aux travaux de la session extraordinaire de l’assemblée qui se déroulera au cours du mois de juillet.
Sa nouvelle fonction d’élue de rang national, à Paris, n’empêchera pas Maina Sage de poursuivre son travail au sein de l’assemblée territoriale. Au contraire, les deux fonctions sont complémentaires «pour être au cœur des priorités polynésiennes» dit-elle et pouvoir mieux les défendre auprès des instances nationales «et vice-et-versa : être un relais auprès des élus locaux de certains dispositifs nationaux». Les travaux de l’assemblée nationale et ceux de l’assemblée territoriale ne sont pas calqués sur le même calendrier et ne se chevauchent pas forcément. En revanche, son emploi du temps n’étant pas extensible, la représentante/députée a demandé de ne plus présider la commission des finances de l’assemblée territoriale de Polynésie, une fonction qui sera transférée à un autre élu de la majorité Tahoeraa.
Maina Sage aborde sa nouvelle carrière politique nationale avec confiance et envie «depuis deux mois, j’ai déjà une pile de dossiers ouverts» en vue de cette fonction. Ses priorités rejoignent celles de ses deux camarades déjà en poste : la participation de l’Etat au financement de la protection sociale locale, le futur contrat de projets Etat/Pays et l’installation du tribunal foncier polynésien ; sans oublier le bilan de l’application de l’ITR, des ajustements des statuts de fonction publique communale adaptés à la Polynésie, la loi sur la biodiversité dans l’agriculture dont certains aspects concernent le territoire. «Les sujets à traiter ne manquent pas» reconnait l’élue qui assure également qu’elle assurera une communication régulière sur ses travaux de législateur national.
Ayant visité l’an dernier le Palais Bourbon à l’occasion de journées de travail et d’échanges entre les deux assemblées, Maina Sage estime que son intégration s’effectuera sans difficulté, à la fois au sein du groupe UDI auquel elle appartient, mais également de la part des autres députés ultramarins. «Il y a du travail qui est effectué en commun entre tous les groupes, dans un sens d’ouverture pour faire entendre la voix de l’outremer».
Pas encore de trêve politique pour la nouvelle élue nationale. Maina Sage sera présente aux côtés des députés du groupe UDI dès mercredi prochain avec au menu la loi de finance rectificative sur la sécurité sociale : l’occasion peut-être d’aborder le volet polynésien du financement de la protection sociale du Pays. Mais avant de rentrer dans l’hémicycle, la toute nouvelle députée devra se plier à divers rendez-vous avec les services administratifs du Palais Bourbon. Officiellement elle a déjà été intégrée aux effectifs des 577 députés et sa fiche est en construction sur le site Internet de l’Assemblée. Elle participera ainsi activement aux travaux de la session extraordinaire de l’assemblée qui se déroulera au cours du mois de juillet.
Sa nouvelle fonction d’élue de rang national, à Paris, n’empêchera pas Maina Sage de poursuivre son travail au sein de l’assemblée territoriale. Au contraire, les deux fonctions sont complémentaires «pour être au cœur des priorités polynésiennes» dit-elle et pouvoir mieux les défendre auprès des instances nationales «et vice-et-versa : être un relais auprès des élus locaux de certains dispositifs nationaux». Les travaux de l’assemblée nationale et ceux de l’assemblée territoriale ne sont pas calqués sur le même calendrier et ne se chevauchent pas forcément. En revanche, son emploi du temps n’étant pas extensible, la représentante/députée a demandé de ne plus présider la commission des finances de l’assemblée territoriale de Polynésie, une fonction qui sera transférée à un autre élu de la majorité Tahoeraa.
Maina Sage aborde sa nouvelle carrière politique nationale avec confiance et envie «depuis deux mois, j’ai déjà une pile de dossiers ouverts» en vue de cette fonction. Ses priorités rejoignent celles de ses deux camarades déjà en poste : la participation de l’Etat au financement de la protection sociale locale, le futur contrat de projets Etat/Pays et l’installation du tribunal foncier polynésien ; sans oublier le bilan de l’application de l’ITR, des ajustements des statuts de fonction publique communale adaptés à la Polynésie, la loi sur la biodiversité dans l’agriculture dont certains aspects concernent le territoire. «Les sujets à traiter ne manquent pas» reconnait l’élue qui assure également qu’elle assurera une communication régulière sur ses travaux de législateur national.
Ayant visité l’an dernier le Palais Bourbon à l’occasion de journées de travail et d’échanges entre les deux assemblées, Maina Sage estime que son intégration s’effectuera sans difficulté, à la fois au sein du groupe UDI auquel elle appartient, mais également de la part des autres députés ultramarins. «Il y a du travail qui est effectué en commun entre tous les groupes, dans un sens d’ouverture pour faire entendre la voix de l’outremer».