Washington, Etats-Unis | AFP | vendredi 15/05/2015 - Les Etats-Unis ont pressé vendredi le Vietnam de faire mieux en matière de droits de l'homme, si Hanoï veut être partie au vaste accord de libre échange en Asie-Pacifique que Washington espère conclure.
"C'est évidemment un moment crucial dans la relation et les droits humains sont au coeur de ce que nous essayons de faire", a commenté le secrétaire d'Etat adjoint américain aux droits de l'homme, Tom Malinowski, de retour d'une tournée dans ce pays d'Asie du sud-est aux relations encore complexes avec les Etats-Unis, 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam.
Vingt ans après le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et Hanoï, le diplomate américain a fait état de "progrès fragiles" en matière de droits de l'homme dans ce pays communiste. Mais, a confié M. Malinowski à quelques journalistes, les Etats-Unis ne se font "absolument aucune illusion sur la nature des difficultés".
"Le Vietnam reste un Etat à parti unique et un pays qui pénalise toujours diverses formes de dissidences", a relevé le responsable.
Et le secrétaire d'Etat adjoint a clairement fait un lien entre cette question des libertés politiques et des droits de l'homme et la perspective pour Hanoï de faire partie de l'accord de libre échange, le Partenariat transpacifique (TPP), que Washington négocie actuellement avec 11 autres pays de la région.
Cet éventuel accord représente "le plus important levier que nous avons pour pousser le Vietnam à avancer vers" davantage d'ouverture politique, a averti M. Malinowski.
"J'ai laissé au gouvernement vietnamien un message très clair: ce qu'ils feront sur ces questions (des droits de l'homme), en particulier dans les prochaines semaines, aura un impact très important sur les perspectives pour le TPP", a insisté le dirigeant américain.
Le TPP est une priorité économique du président Barack Obama qui en défend le potentiel pour les exportateurs américains, les 12 pays de la zone représentant quelque 40% du PIB mondial. Mais une partie du Congrès, notamment l'aile protectionniste de son propre parti démocrate, y est hostile.
Le TPP regroupe l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.
"C'est évidemment un moment crucial dans la relation et les droits humains sont au coeur de ce que nous essayons de faire", a commenté le secrétaire d'Etat adjoint américain aux droits de l'homme, Tom Malinowski, de retour d'une tournée dans ce pays d'Asie du sud-est aux relations encore complexes avec les Etats-Unis, 40 ans après la fin de la guerre du Vietnam.
Vingt ans après le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et Hanoï, le diplomate américain a fait état de "progrès fragiles" en matière de droits de l'homme dans ce pays communiste. Mais, a confié M. Malinowski à quelques journalistes, les Etats-Unis ne se font "absolument aucune illusion sur la nature des difficultés".
"Le Vietnam reste un Etat à parti unique et un pays qui pénalise toujours diverses formes de dissidences", a relevé le responsable.
Et le secrétaire d'Etat adjoint a clairement fait un lien entre cette question des libertés politiques et des droits de l'homme et la perspective pour Hanoï de faire partie de l'accord de libre échange, le Partenariat transpacifique (TPP), que Washington négocie actuellement avec 11 autres pays de la région.
Cet éventuel accord représente "le plus important levier que nous avons pour pousser le Vietnam à avancer vers" davantage d'ouverture politique, a averti M. Malinowski.
"J'ai laissé au gouvernement vietnamien un message très clair: ce qu'ils feront sur ces questions (des droits de l'homme), en particulier dans les prochaines semaines, aura un impact très important sur les perspectives pour le TPP", a insisté le dirigeant américain.
Le TPP est une priorité économique du président Barack Obama qui en défend le potentiel pour les exportateurs américains, les 12 pays de la zone représentant quelque 40% du PIB mondial. Mais une partie du Congrès, notamment l'aile protectionniste de son propre parti démocrate, y est hostile.
Le TPP regroupe l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, les Etats-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam.